Bonjour,
Le dernier
message remonte à quelques semaines, nous étions Bentsen National State Park et
allions remonter le Texas vers l’Arizona.
Tout le monde
va toujours bien. Nous nous promenons en auto lorsque nous sommes arrêtées plus
longtemps et que nous devons faire des sorties.
L’Arizona est
très différent du Texas. Faut dire qu’au Texas, nous avons suivi le bord de
l’eau puis sommes remontées par les terres. Avec l’autoroute 10, nous sommes
dans une vaste vallée où nous voyons des montagnes de formations rocheuses
diverses. Très beaux paysages.
Nous avons
traversé le Nouveau-Mexique en moins d’une journée pour arriver le plus
rapidement possible en Arizona.
Vous pensez
que l’Arizona est le pays des Amérindiens des nations Cochise, Navajo ou encore
Apache. Détrompez-vous, c’est le pays d’Hélène Gauthier. C’est la troisième
fois qu’elle y vient et elle s’y sent comme chez elle. Elle connaît tous les
racoins où c’est possible de trouver des oiseaux. Sauf que… les oiseaux ne sont
pas toujours au rendez-vous. Pierre également connaît le coin, ils sont venus
ensemble l’année dernière dans un voyage de Serge Beaudette. Sauf que… les
années se suivent, mais ne se ressemblent pas. Là où il y avait beaucoup d’eau
l’année dernière… la terre est complètement sèche, cette année.
Je reprends
donc là où je vous ai laissés la dernière fois, soit au Bentsen State Park et vous
présenterai que des prime-coche tellement nous en avons plusieurs.
Le dernier
matin avant de partir, nous sommes allées faire un tour au parc question
d’essayer de voir des espèces qui nous manquaient. Heureux hasard, nous avons
réussi à voir une espèce bien convoitée qui nous avait échappée la veille. J’ai
nommé le Merle fauve.
Puis, nous avons vu également une nouvelle espèce pour nous : le Vacher luisant dont voici une piètre photo, mais qui vous le montre bien :
Il y a toujours quelques papillons qui se promènent. Encore une fois, je n’ai pas son nom, mais si quelqu’un me donne l’information, je l’inscrirai.
Nous partons vers le nord. Un des premiers arrêts est le Garner State Park. Superbe endroit avec une rivière. Nous voyons notre premier Moucherolle vermillon et sa dame dont voici une photo de chacun. Nous en avons tellement vu par la suite, que nous ne les regardions plus. Mais ce premier a eu toute notre attention pendant plusieurs jours.
Il nous arrive toutes sortes d’histoires. Sur la prochaine photo, on voit Lorraine qui saute la clôture. Hélène l’a déjà fait. Qu’est ce qu’elles ne feraient pas pour des oiseaux. Pour ma part, je suis restée de l’autre côté. Comme j’avais mon appareil photo, c’est plus périlleux de sauter des clôtures. Il n’y avait rien d’intéressant, alors elles sont revenues par le même chemin.
Au retour de ce petit écart de conduite, nous avons entendu un oiseau
qui «s’époumonnait» à tue-tête. On a repéré un Troglodyte des cactus dont voici
le portrait :
Un Tohi tacheté s’est laissé entrevoir, mais comme on l’a revu ailleurs
de façon plus visible, je vous le présente donc.Un Troglodyte de Bewick m’a donné du fil à retordre parce que comme tous les troglodytes, il n’arrêtait pas de bouger.
Une autre prime-coche qu’on a vu régulièrement est un Tyran à gorge cendrée :
Un peu plus haut, je vois un oiseau bien particulier : jaune dessous, noir dessus. Je cours chercher les filles pour leur montrer cet oiseau qu’on ne connaît pas. Avec les recherches, nous identifions l’oiseau comme étant un Chardonneret mineur.
Un soir, à Balmorheal State Park, je vois deux oiseaux proie que je réussis à prendre en photo. Après vérification, il s’agit d’une Buse à queue barrée assez rare dans la région et qu’on voit surtout en migration et l’autre est une Buse à queue courte de forme claire. J’en avais vu en Floride, mais de forme sombre seulement. Voici la Buse à queue barrée :
Et la Buse à queue courte de forme claire
Les trois prochains oiseaux ont été vus aussi à Balmorheal State Park : le Cardiinal pyrrhuloxia que je vous ai déjà montré à Goose Island State Park, mais ici, c’est un mâle qui est plus coloré :
Et un groupe de Colin écaillé. Hélène a un penchant pour ces oiseaux.
Elle était bien excitée d’en voir déjà au Texas. Pour Lorraine et moi, c’était
une prime-coche.
Et le dernier et non le moindre, une Paruline à croupion jaune, mais pas
n’importe quelle, une Audubon. Je savais qu’elle existait, mais n’en avais
jamais vue. Elle est vraiment spectaculaire :
Nous voici en
ARIZONA, l
Le premier
endroit où nous sommes arrêtées est Willcox. Il y avait beaucoup d’Avocette
d’Amérique, de Foulques, de Canards souchet, de Sarcelles cannelle, et autres
oiseaux aquatiques que je vous ai déjà présentés. Je vous présente une belle
photo d’Avocette d’Amérique.
Une autre prime-coche pour les trois, une Buse rouilleuse inhabituelle est venue s’installer tout près de nous sur un poteau de téléphone. La voici :
Et c’est à cet endroit que j’ai eu mon coup de cœur du voyage : le Tohi à queue verte. Ce n’était pas une très belle observation, mais on l’a revu régulièrement, alors je vous le présente :
C’est à Portal que nous avons rencontré Pierre et Christiane. Dès notre arrivée, Pierre nous dit avoir vu un Petit-duc des montagnes. On ne fait ni un ni deux, nous le suivons pour voir cet oiseau nocturne installé pour dormir dans son salon de jour :
Grâce à la patience de Lorraine, elle nous trouve nos premiers Colin de Gambel. Nous en verrons par la suite régulièrement. On peut presque dire que c’est une espèce commune, tant nous en avons vu. Voici le beau mâle :
Et sa
femelle :
À Portal,
c’est reconnu, il y a beaucoup d’oiseaux. Plusieurs personnes installent des
mangeoires et offrent aux gens d’aller s’assoir pour observer les oiseaux
qu’ils ont dans leur cour. Voici une brochette d’oiseaux que nous avons dans
ces endroits.
Un Cardinal à
tête noire. Je vous le présente tout beau sur une mangeoire :
Et le voici qui prend son envol. Remarquez la couleur sous ses ailes qui
se marie avec celle de son ventre que l’on voit sur la photo précédente :
Souvent, les gens pensent que les bruants se ressemblent tous. Parfois
c’est vrai, parfois non. En voici la preuve : un Bruant à gorge noire. Il
est vraiment beau celui-là :
Un autre bruant que nous ne connaissions pas est le Bruant à calotte
fauve. Il ressemble étrangement à notre Bruant familier, mais il a deux petites
moustaches qui descendent sous sa gorge et sa bande sur les yeux est brune
plutôt que noire :
Un oiseau qui
fait peur aux autres parce qu’il est plus gros est le Geai mexicain. Voici le
portrait que j’en ai tiré. Soit dit en passant, il ne chante pas mieux que
celui de chez nous.
Quelle
surprise quand nous avons vu arriver ce bel oiseau dans un arbre! J’ai eu
besoin de plusieurs photos avant d’en avoir quelques-unes de présentables. Le
voici dans toute sa splendeur : un Passerin azuré.
Voici deux autres oiseaux que nous n’avions jamais vus, Lorraine et moi. Ils se promènent sur les terrains sans beaucoup se soucier des personnes autour d’eux. J’ai nommé le Junco ardoisé aux yeux noirs et le Junco ardoisé aux yeux jaunes. Les voici chacun dans leur élément :
Voici une
partie des montagnes que l’on voit à Portal :
Les
prochaines photos sont un «Spécial colibris». Je vais vous présenter une série
de photos, pas toujours au point malheureusement (c’est difficile de prendre
ces petits oiseaux toujours en mouvement ou presque), mais qui représentent une
belle panoplie de ce que nous avons vu.
D’abord, le plus grand de tous ceux que
nous avons vus : le Colibri de Rivoli :
Le Colibri à
gorge bleue avait élu domicile près de notre campement à Portal. Il y était à
tous les matins quand je me promenais autour de notre emplacement.
Un colibri
plutôt commun, le Colibri circé :
Un de ceux
qui nous a donné le plus de fil à retordre est ce petit colibri qui ressemble
étrangement au nôtre, le Colibri à gorge rubis. Quand la lumière n’arrive pas
sur la gorge, on ne peut pas savoir de quelle espèce il s’agit. J’ai nommé le
Colibri à gorge noire. J’ai fini par avoir la chance de le photographier avec
un peu de couleur sur la gorge ce qui nous a confirmé que c’était bien lui.
Car, naturellement, le Colibri à gorge rubis était aussi dans le coin, question
de nous donner un peu de misère pour l’identifier.
Le prochain
colibri en plus d’avoir la gorge rose, il a toute la tête. Je peux vous dire
que j’ai pris beaucoup de photos avant d’arriver à le voir avec ses couleurs.
Le Colibri d’Anna est un de ceux qu’Hélène préfère. D’ailleurs, elle les
nourrit de nectar qui fait leur délice.
Personnellement,
la prochaine photo est une de celle que j’aime beaucoup. Les couleurs de la
fleur et de l’oiseau sont dans la même palette. Voici le Colibri à queue
large :
Un autre que
je n’ai pas réussi à bien prendre en photo, mais qui est assez spectaculaire,
est le Colibri de Costa. Le voici pour vous montrer ce qu’il peut avoir
l’air :
Sur cette
photo, on voit moins bien ses «moustaches», mais mieux sa couleur :
Voici le
dernier de la série. Sauf que celui-ci, je n’ai pas réussi à l’identifier. Si quelqu’un
peut me donner une réponse, j’en serais fort heureuse et la communiquerai à
tous.
Voici une
autre prime-coche que j’ai eu beaucoup de plaisir à voir. Cet oiseau, bien
qu’il ne soit pas un colibri, vient manger aux abreuvoirs à colibris qu’Hélène
a installés près de notre campement. Il mange tous les petits insectes qui sont
attirés par l’eau sucrée. J’ai nommé l’Auripare verdin.
Une mésange
qui vit dans les hauteurs nous a fait le cadeau de venir nous voir d’assez près
pour que je puisse vous la présenter. C’est la Mésange des genévriers :
Je voyais la
mention Pic flamboyant (rosé). Je ne comprenais pas trop pourquoi on le nommait
ainsi. Avec cette photo, j’ai compris le pourquoi de son nom :
Un autre pic
qui est assez spectaculaire, mais qu’à la fin nous ne regardions presque plus
tellement nous en avons vus est le Pic glandivore. Il se promène rarement seul.
J’en ai vu jusqu’à quatre individus sur le même arbre. Faut croire qu’ils
aiment manger en gang. Je vous présente deux photos. La première pour voir les
détails et la deuxième pour voir l’ensemble de l’oiseau.
Un autre pic
que je n’avais jamais vu, et vous comprendrez juste à voir son nom, est beaucoup
moins spectaculaire que le précédent, mais il demeure une espèce que je ne
connaissais pas : le Pic d’Arizona.
Les parulines
suivantes sont toutes des prime-coche pour moi et probablement pour Lorraine
aussi. La première que nous avons vue et bien identifiée est la Paruline à
ailes blanches. C’est l’équivalent de notre Paruline flamboyante. Comme les
autres, elle n’arrête pas de bouger, alors je n’ai pas une très bonne photo,
mais je vous la présente quand même :
La Paruline
grise a été facile à identifier elle aussi. Malheureusement, la photo n’est pas
bonne, j’ose vous la présenter quand même, car c’est une jolie paruline.
Une autre
paruline qui m’a donné du fil à retordre est la Paruline de Lucy. On sait
qu’elle est là, car on reconnaît son chant, mais incapable de prendre une bonne
photo. La voici sans prétention :
Et celle-ci
vue avec Pierre lorsque nous sommes allés à la rencontre du Trogon élégant que
nous n’avons jamais vu. C’est une paruline qui ressemble un peu à notre
Paruline triste, mais qui est différente notamment par le blanc autour de
l’œil. C’est la Paruline des buissons :
Cet oiseau
n’a pas été facile à identifier, car plusieurs de son espèce sont semblables.
On nous a dit que c’est par le chant que l’on pouvait les distinguer. Comme je
ne connais aucun chant de tyran, je dois me fier sur ce que les autres connaisseurs
me disent. J’aurais donc ici un Tyran de Cassin.
Un autre
bruant, cette fois-ci une femelle, je crois, d’une espèce que nous n’avions
jamais vue Christiane et moi. Nous n’avons jamais observé de mâle dans les
parages. C’est le Bruant noir et blanc dont voici un exemplaire :
Voici deux
autres tohis qui se sont laissé admirer et photographier. Le premier est un
Tohi des canyons en vol. On voit bien ses caractéristiques, notamment le cercle
oculaire, la tache pectorale et les sous-caudales.
Pierre dit
toujours que le Tohi d’Abert est mon copain, car je le cherchais souvent. Voici
le portrait de cet oiseau un peu terne. Ce qu’il a d’important cet oiseau, c’est
que son aire de distribution est très limitée à une toute petite partie de
l’Arizona. Alors, c’est un privilège de le rencontrer.
Je vous
présente maintenant des oiseaux un peu plus coloré que ces derniers. Voici un
mâle et une femelle d’Oriole jaune-verdâtre.
Et
maintenant, un Piranga orangé mâle et sa dame :
Quant à être
dans la famille des pirangas, voici le Piranga vermillon mâle. Je n’ai pas
réussi à prendre une bonne photo de la femelle, mais elle ressemble à la
femelle du Piranga orangé.
Encore un
beau papillon dont je ne connais pas le nom, mais que l’on voit à profusion
dans certaines parties de l’Arizona. Si quelqu’un connaît son nom, vous pouvez
me le donner et je partagerai l’information. Merci à l’avance.
Deux oiseaux
au ventre roux sont venus à notre portée. Le Tyran à ventre roux et le Moucherolle
à ventre roux. Les voici dans l’ordre :
Un autre
oiseau particulier, tout noir avec une huppe et un nom à «coucher dehors». J’ai
pu prendre le mâle et la femelle. Les deux montrent du blanc sur les ailes
quand ils volent. J’ai nommé le Phénopèple luisant et sa dame :
Quand nous
sommes arrivés à Patagonia Lake Park, un des premiers oiseaux que nous avons
vus était sur l’eau. C’est un oiseau que je désirais voir : le Grèbe à cou
noir. Cet oiseau vit sur l’eau, alors il doit être assez proche pour que je
puisse bien le prendre en photo. Le voici en plumage nuptial :
Une autre
prime-coche que je souhaitais voir est le Tyranneau imberbe. Le voici avec sa
petite crête ébouriffée. La photo n’est pas des meilleures, mais je vous le
présente quand même.
Nous sommes
allés dans un parc où il y avait beaucoup de saguaros, sorte de cactus, qui
vivent très longtemps, jusqu’à 250 ans si ma mémoire est bonne. Voici une vue
de ces superbes cactus.
Voici deux
viréos qui m’ont donné encore pas mal d’ouvrage. Ces oiseaux, comme les
parulines, bougent tout le temps. Voici le Viréo de Bell, si je me trompe qu'on me le dise que je corrige mon identification, merci.
Quand nous
étions près de Tucson, au Catalina State Park, la lune était pleine. Voici le
paysage que nous avons vu le soir en se promenant dans le camping :
Et je termine
avec une photo prise à partir de Monsieur Huard et que j’aime beaucoup. Un
Grand Géocoucou avec un lézard dans le bec :
Et voilà pour
aujourd’hui. J’aurais bien d’autres photos à vous montrer, mais ce serait
beaucoup trop long tant pour vous de les visionner que pour moi de les insérer
dans le blogue.
À la prochaine.
À la prochaine.
Wow! Quel beau voyage et d'oiseaux! Tout un "trip"! Ton petit duc me fait craquer! Ton colibri est peut-être un queue large, mâle immature....
RépondreEffacerMerci Anne. Tout un «trip» effectivement. On en a vu deux Petit-duc, l'autre était bien joli également. Encore plus dégagé. Le Colibri à queue large a un cercle oculaire complet, celui-ci n'a qu'une petite tache blanche derrière l'œil. Qu'en penses-tu?
Effacerouin... ton oiseau semble en mue "très mue".... pas facile.... je vais continuer à chercher!
Effacersur ce site on en voit sans cercle complet....http://wowarizona.org/rare-winter-bird/
EffacerJe ne pense pas que l'oiseau sur ce site soit le même que le mien : le dessous n'est pas le même; celui du site a un genre de bavette ce que mon oiseau n'a pas. Le mien a du vert sur les flancs ce que l'autre n'a pas. Il y probablement un effet de lumière, mais l'oiseau du site a les ailes bleues et le mien plutôt brunes. Qu'en penses-tu?
EffacerAllo!
RépondreEffacerQue de beautés dans ce voyage, et quelle experte tu es pour identifier tous ces oiseaux! Que le plaisir continue!
Merci Lise. Faut dire pour les identifications que j'avais «étudier» avant de partir. Hélène connaît bien les oiseaux du Sud et on travaille beaucoup à partir des photos et des livres pour identifier nos oiseaux. C'est du travail, mais tellement agréable que cela ne paraît même pas être du travail.
EffacerAu plaisir.
Impressionnant tous ces oiseaux: quelle variété! et quelles belles couleurs!Je vous souhaite une bonne continuation tout aussi agréable. Portez-vous bien!
RépondreEffacerP.S. Harfang Bourget a été remplacé par un rapace (??). Je ne l'ai vu que rapidement en auto. Je vais y retourner avec mes jumelles et tenter de l'identifier. À suivre...
Merci Dominique pour tous ces bons souhaits. J'espère te montrer d'autres nouveaux oiseaux d'ici la fin du voyage.
EffacerJ'espère que tu pourras identifier le rapace pour qu'on puisse le baptiser Bourget lui aussi.
À +
Toujours aussi captivantes à visionner tes photos, bien sûr les commentaires c`est un plus.
RépondreEffacerMerci Gisèle. Je vais continuer à vous alimenter.
EffacerBon printemps.