mercredi 27 avril 2016

Arizona, nous voici


Bonjour,

Le dernier message remonte à quelques semaines, nous étions Bentsen National State Park et allions remonter le Texas vers l’Arizona.

Tout le monde va toujours bien. Nous nous promenons en auto lorsque nous sommes arrêtées plus longtemps et que nous devons faire des sorties.

L’Arizona est très différent du Texas. Faut dire qu’au Texas, nous avons suivi le bord de l’eau puis sommes remontées par les terres. Avec l’autoroute 10, nous sommes dans une vaste vallée où nous voyons des montagnes de formations rocheuses diverses. Très beaux paysages.

Nous avons traversé le Nouveau-Mexique en moins d’une journée pour arriver le plus rapidement possible en Arizona.

Vous pensez que l’Arizona est le pays des Amérindiens des nations Cochise, Navajo ou encore Apache. Détrompez-vous, c’est le pays d’Hélène Gauthier. C’est la troisième fois qu’elle y vient et elle s’y sent comme chez elle. Elle connaît tous les racoins où c’est possible de trouver des oiseaux. Sauf que… les oiseaux ne sont pas toujours au rendez-vous. Pierre également connaît le coin, ils sont venus ensemble l’année dernière dans un voyage de Serge Beaudette. Sauf que… les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. Là où il y avait beaucoup d’eau l’année dernière… la terre est complètement sèche, cette année. 

Je reprends donc là où je vous ai laissés la dernière fois, soit au Bentsen State Park et vous présenterai que des prime-coche tellement nous en avons plusieurs.

Le dernier matin avant de partir, nous sommes allées faire un tour au parc question d’essayer de voir des espèces qui nous manquaient. Heureux hasard, nous avons réussi à voir une espèce bien convoitée qui nous avait échappée la veille. J’ai nommé le Merle fauve.
 
Puis, nous avons vu également une nouvelle espèce pour nous : le Vacher luisant dont voici une piètre photo, mais qui vous le montre bien : 
Il y a toujours quelques papillons qui se promènent. Encore une fois, je n’ai pas son nom, mais si quelqu’un me donne l’information, je l’inscrirai.

Nous partons vers le nord. Un des premiers arrêts est le Garner State Park. Superbe endroit avec une rivière. Nous voyons notre premier Moucherolle vermillon et sa dame dont voici une photo de chacun. Nous en avons tellement vu par la suite, que nous ne les regardions plus. Mais ce premier a eu toute notre attention pendant plusieurs jours. 
 


 
Il nous arrive toutes sortes d’histoires. Sur la prochaine photo, on voit Lorraine qui saute la clôture. Hélène l’a déjà fait. Qu’est ce qu’elles ne feraient pas pour des oiseaux. Pour ma part, je suis restée de l’autre côté. Comme j’avais mon appareil photo, c’est plus périlleux de sauter des clôtures. Il n’y avait rien d’intéressant, alors elles sont revenues par le même chemin. 
Au retour de ce petit écart de conduite, nous avons entendu un oiseau qui «s’époumonnait» à tue-tête. On a repéré un Troglodyte des cactus dont voici le portrait :
Un Tohi tacheté s’est laissé entrevoir, mais comme on l’a revu ailleurs de façon plus visible, je vous le présente donc.

Un Troglodyte de Bewick m’a donné du fil à retordre parce que comme tous les troglodytes, il n’arrêtait pas de bouger.   

Une autre prime-coche qu’on a vu régulièrement est un Tyran à gorge cendrée :

Un peu plus haut, je vois un oiseau bien particulier : jaune dessous, noir dessus. Je cours chercher les filles pour leur montrer cet oiseau qu’on ne connaît pas. Avec les recherches, nous identifions l’oiseau comme étant un Chardonneret mineur. 

Un soir, à Balmorheal State Park, je vois deux oiseaux proie que je réussis à prendre en photo. Après vérification, il s’agit d’une Buse à queue barrée assez rare dans la région et qu’on voit surtout en migration et l’autre est une Buse à queue courte de forme claire. J’en avais vu en Floride, mais de forme sombre seulement. Voici la Buse à queue barrée :

Et la Buse à queue courte de forme claire  

Les trois prochains oiseaux ont été vus aussi à Balmorheal State Park : le Cardiinal pyrrhuloxia que je vous ai déjà montré à Goose Island State Park, mais ici, c’est un mâle qui est plus coloré :
Et un groupe de Colin écaillé. Hélène a un penchant pour ces oiseaux. Elle était bien excitée d’en voir déjà au Texas. Pour Lorraine et moi, c’était une prime-coche. 
Et le dernier et non le moindre, une Paruline à croupion jaune, mais pas n’importe quelle, une Audubon. Je savais qu’elle existait, mais n’en avais jamais vue. Elle est vraiment spectaculaire :



Nous voici en ARIZONA, l
Le premier endroit où nous sommes arrêtées est Willcox. Il y avait beaucoup d’Avocette d’Amérique, de Foulques, de Canards souchet, de Sarcelles cannelle, et autres oiseaux aquatiques que je vous ai déjà présentés. Je vous présente une belle photo d’Avocette d’Amérique.

Une autre prime-coche pour les trois, une Buse rouilleuse inhabituelle est venue s’installer tout près de nous sur un poteau de téléphone. La voici :
 
Et c’est à cet endroit que j’ai eu mon coup de cœur du voyage : le Tohi à queue verte. Ce n’était pas une très belle observation, mais on l’a revu régulièrement, alors je vous le présente :
 
C’est à Portal que nous avons rencontré Pierre et Christiane. Dès notre arrivée, Pierre nous dit avoir vu un Petit-duc des montagnes. On ne fait ni un ni deux, nous le suivons pour voir cet oiseau nocturne installé pour dormir dans son salon de jour :
  Grâce à la patience de Lorraine, elle nous trouve nos premiers Colin de Gambel. Nous en verrons par la suite régulièrement. On peut presque dire que c’est une espèce commune, tant nous en avons vu. Voici le beau mâle :
Et sa femelle :

À Portal, c’est reconnu, il y a beaucoup d’oiseaux. Plusieurs personnes installent des mangeoires et offrent aux gens d’aller s’assoir pour observer les oiseaux qu’ils ont dans leur cour. Voici une brochette d’oiseaux que nous avons dans ces endroits.
Un Cardinal à tête noire. Je vous le présente tout beau sur une mangeoire :

Et le voici qui prend son envol. Remarquez la couleur sous ses ailes qui se marie avec celle de son ventre que l’on voit sur la photo précédente  :   
Et sa dame que l’on a vue ailleurs :
 
Souvent, les gens pensent que les bruants se ressemblent tous. Parfois c’est vrai, parfois non. En voici la preuve : un Bruant à gorge noire. Il est vraiment beau celui-là : 
Un autre bruant que nous ne connaissions pas est le Bruant à calotte fauve. Il ressemble étrangement à notre Bruant familier, mais il a deux petites moustaches qui descendent sous sa gorge et sa bande sur les yeux est brune plutôt que noire :
Un oiseau qui fait peur aux autres parce qu’il est plus gros est le Geai mexicain. Voici le portrait que j’en ai tiré. Soit dit en passant, il ne chante pas mieux que celui de chez nous.

Quelle surprise quand nous avons vu arriver ce bel oiseau dans un arbre! J’ai eu besoin de plusieurs photos avant d’en avoir quelques-unes de présentables. Le voici dans toute sa splendeur : un Passerin azuré.

Voici deux autres oiseaux que nous n’avions jamais vus, Lorraine et moi. Ils se promènent sur les terrains sans beaucoup se soucier des personnes autour d’eux. J’ai nommé le Junco ardoisé aux yeux noirs et le Junco ardoisé aux yeux jaunes. Les voici chacun dans leur élément :
 

 
Voici une partie des montagnes que l’on voit à Portal :
 
Les prochaines photos sont un «Spécial colibris». Je vais vous présenter une série de photos, pas toujours au point malheureusement (c’est difficile de prendre ces petits oiseaux toujours en mouvement ou presque), mais qui représentent une belle panoplie de ce que nous avons vu. 
D’abord, le plus grand de tous ceux que nous avons vus : le Colibri de Rivoli :
Le Colibri à gorge bleue avait élu domicile près de notre campement à Portal. Il y était à tous les matins quand je me promenais autour de notre emplacement.
 
Un colibri plutôt commun, le Colibri circé :
 
Un de ceux qui nous a donné le plus de fil à retordre est ce petit colibri qui ressemble étrangement au nôtre, le Colibri à gorge rubis. Quand la lumière n’arrive pas sur la gorge, on ne peut pas savoir de quelle espèce il s’agit. J’ai nommé le Colibri à gorge noire. J’ai fini par avoir la chance de le photographier avec un peu de couleur sur la gorge ce qui nous a confirmé que c’était bien lui. Car, naturellement, le Colibri à gorge rubis était aussi dans le coin, question de nous donner un peu de misère pour l’identifier.
 
Le prochain colibri en plus d’avoir la gorge rose, il a toute la tête. Je peux vous dire que j’ai pris beaucoup de photos avant d’arriver à le voir avec ses couleurs. Le Colibri d’Anna est un de ceux qu’Hélène préfère. D’ailleurs, elle les nourrit de nectar qui fait leur délice.
 
Personnellement, la prochaine photo est une de celle que j’aime beaucoup. Les couleurs de la fleur et de l’oiseau sont dans la même palette. Voici le Colibri à queue large :
 
Un autre que je n’ai pas réussi à bien prendre en photo, mais qui est assez spectaculaire, est le Colibri de Costa. Le voici pour vous montrer ce qu’il peut avoir l’air : 
Sur cette photo, on voit moins bien ses «moustaches», mais mieux sa couleur :
Voici le dernier de la série. Sauf que celui-ci, je n’ai pas réussi à l’identifier. Si quelqu’un peut me donner une réponse, j’en serais fort heureuse et la communiquerai à tous.
 
Voici une autre prime-coche que j’ai eu beaucoup de plaisir à voir. Cet oiseau, bien qu’il ne soit pas un colibri, vient manger aux abreuvoirs à colibris qu’Hélène a installés près de notre campement. Il mange tous les petits insectes qui sont attirés par l’eau sucrée. J’ai nommé l’Auripare verdin.
 
Une mésange qui vit dans les hauteurs nous a fait le cadeau de venir nous voir d’assez près pour que je puisse vous la présenter. C’est la Mésange des genévriers :
 
Je voyais la mention Pic flamboyant (rosé). Je ne comprenais pas trop pourquoi on le nommait ainsi. Avec cette photo, j’ai compris le pourquoi de son nom : 
 
Un autre pic qui est assez spectaculaire, mais qu’à la fin nous ne regardions presque plus tellement nous en avons vus est le Pic glandivore. Il se promène rarement seul. J’en ai vu jusqu’à quatre individus sur le même arbre. Faut croire qu’ils aiment manger en gang. Je vous présente deux photos. La première pour voir les détails et la deuxième pour voir l’ensemble de l’oiseau.


 
Un autre pic que je n’avais jamais vu, et vous comprendrez juste à voir son nom, est beaucoup moins spectaculaire que le précédent, mais il demeure une espèce que je ne connaissais pas : le Pic d’Arizona.
 
Les parulines suivantes sont toutes des prime-coche pour moi et probablement pour Lorraine aussi. La première que nous avons vue et bien identifiée est la Paruline à ailes blanches. C’est l’équivalent de notre Paruline flamboyante. Comme les autres, elle n’arrête pas de bouger, alors je n’ai pas une très bonne photo, mais je vous la présente quand même :
 
La Paruline grise a été facile à identifier elle aussi. Malheureusement, la photo n’est pas bonne, j’ose vous la présenter quand même, car c’est une jolie paruline.
 
Une autre paruline qui m’a donné du fil à retordre est la Paruline de Lucy. On sait qu’elle est là, car on reconnaît son chant, mais incapable de prendre une bonne photo. La voici sans prétention :
 
Et celle-ci vue avec Pierre lorsque nous sommes allés à la rencontre du Trogon élégant que nous n’avons jamais vu. C’est une paruline qui ressemble un peu à notre Paruline triste, mais qui est différente notamment par le blanc autour de l’œil. C’est la Paruline des buissons :
 
Cet oiseau n’a pas été facile à identifier, car plusieurs de son espèce sont semblables. On nous a dit que c’est par le chant que l’on pouvait les distinguer. Comme je ne connais aucun chant de tyran, je dois me fier sur ce que les autres connaisseurs me disent. J’aurais donc ici un Tyran de Cassin.
 
Un autre bruant, cette fois-ci une femelle, je crois, d’une espèce que nous n’avions jamais vue Christiane et moi. Nous n’avons jamais observé de mâle dans les parages. C’est le Bruant noir et blanc dont voici un exemplaire :
 
Voici deux autres tohis qui se sont laissé admirer et photographier. Le premier est un Tohi des canyons en vol. On voit bien ses caractéristiques, notamment le cercle oculaire, la tache pectorale et les sous-caudales.
 
Pierre dit toujours que le Tohi d’Abert est mon copain, car je le cherchais souvent. Voici le portrait de cet oiseau un peu terne. Ce qu’il a d’important cet oiseau, c’est que son aire de distribution est très limitée à une toute petite partie de l’Arizona. Alors, c’est un privilège de le rencontrer.
 
Je vous présente maintenant des oiseaux un peu plus coloré que ces derniers. Voici un mâle et une femelle d’Oriole jaune-verdâtre.


Et maintenant, un Piranga orangé mâle et sa dame :


Quant à être dans la famille des pirangas, voici le Piranga vermillon mâle. Je n’ai pas réussi à prendre une bonne photo de la femelle, mais elle ressemble à la femelle du Piranga orangé.
 
Encore un beau papillon dont je ne connais pas le nom, mais que l’on voit à profusion dans certaines parties de l’Arizona. Si quelqu’un connaît son nom, vous pouvez me le donner et je partagerai l’information. Merci à l’avance.
Deux oiseaux au ventre roux sont venus à notre portée. Le Tyran à ventre roux et le Moucherolle à ventre roux. Les voici dans l’ordre :


Un autre oiseau particulier, tout noir avec une huppe et un nom à «coucher dehors». J’ai pu prendre le mâle et la femelle. Les deux montrent du blanc sur les ailes quand ils volent. J’ai nommé le Phénopèple luisant et sa dame :


Quand nous sommes arrivés à Patagonia Lake Park, un des premiers oiseaux que nous avons vus était sur l’eau. C’est un oiseau que je désirais voir : le Grèbe à cou noir. Cet oiseau vit sur l’eau, alors il doit être assez proche pour que je puisse bien le prendre en photo. Le voici en plumage nuptial :
 
Une autre prime-coche que je souhaitais voir est le Tyranneau imberbe. Le voici avec sa petite crête ébouriffée. La photo n’est pas des meilleures, mais je vous le présente quand même.
 
Nous sommes allés dans un parc où il y avait beaucoup de saguaros, sorte de cactus, qui vivent très longtemps, jusqu’à 250 ans si ma mémoire est bonne. Voici une vue de ces superbes cactus.
 
Voici deux viréos qui m’ont donné encore pas mal d’ouvrage. Ces oiseaux, comme les parulines, bougent tout le temps. Voici le Viréo de Bell, si je me trompe qu'on me le dise que je corrige mon identification, merci. 
 
Et le Viréo plombé :
 
Quand nous étions près de Tucson, au Catalina State Park, la lune était pleine. Voici le paysage que nous avons vu le soir en se promenant dans le camping :
Et je termine avec une photo prise à partir de Monsieur Huard et que j’aime beaucoup. Un Grand Géocoucou avec un lézard dans le bec :
 
Et voilà pour aujourd’hui. J’aurais bien d’autres photos à vous montrer, mais ce serait beaucoup trop long tant pour vous de les visionner que pour moi de les insérer dans le blogue.

À la prochaine.



















11 commentaires:

  1. Wow! Quel beau voyage et d'oiseaux! Tout un "trip"! Ton petit duc me fait craquer! Ton colibri est peut-être un queue large, mâle immature....

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    1. Merci Anne. Tout un «trip» effectivement. On en a vu deux Petit-duc, l'autre était bien joli également. Encore plus dégagé. Le Colibri à queue large a un cercle oculaire complet, celui-ci n'a qu'une petite tache blanche derrière l'œil. Qu'en penses-tu?

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    2. ouin... ton oiseau semble en mue "très mue".... pas facile.... je vais continuer à chercher!

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    3. sur ce site on en voit sans cercle complet....http://wowarizona.org/rare-winter-bird/

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    4. Je ne pense pas que l'oiseau sur ce site soit le même que le mien : le dessous n'est pas le même; celui du site a un genre de bavette ce que mon oiseau n'a pas. Le mien a du vert sur les flancs ce que l'autre n'a pas. Il y probablement un effet de lumière, mais l'oiseau du site a les ailes bleues et le mien plutôt brunes. Qu'en penses-tu?

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  2. Allo!

    Que de beautés dans ce voyage, et quelle experte tu es pour identifier tous ces oiseaux! Que le plaisir continue!

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    1. Merci Lise. Faut dire pour les identifications que j'avais «étudier» avant de partir. Hélène connaît bien les oiseaux du Sud et on travaille beaucoup à partir des photos et des livres pour identifier nos oiseaux. C'est du travail, mais tellement agréable que cela ne paraît même pas être du travail.
      Au plaisir.

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  3. Impressionnant tous ces oiseaux: quelle variété! et quelles belles couleurs!Je vous souhaite une bonne continuation tout aussi agréable. Portez-vous bien!
    P.S. Harfang Bourget a été remplacé par un rapace (??). Je ne l'ai vu que rapidement en auto. Je vais y retourner avec mes jumelles et tenter de l'identifier. À suivre...

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    1. Merci Dominique pour tous ces bons souhaits. J'espère te montrer d'autres nouveaux oiseaux d'ici la fin du voyage.
      J'espère que tu pourras identifier le rapace pour qu'on puisse le baptiser Bourget lui aussi.
      À +

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  4. Toujours aussi captivantes à visionner tes photos, bien sûr les commentaires c`est un plus.

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    1. Merci Gisèle. Je vais continuer à vous alimenter.
      Bon printemps.

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