Comme mentionné à la fin du dernier message, je commence par un spécial colibris. Vous en verrez quelques-uns que je vous ai déjà présentés, mais comme je ne fais pas de discrimination, je vous montre au moins une photo de chaque colibri que j’ai vu durant le voyage; parfois, vous verrez la femelle et le mâle.
Sans plus tarder, voici l’Ariane à ventre gris.
Toujours l’Ariane à ventre gris, mais cette fois-ci sur son
nid. C’est toujours un privilège pour moi que de trouver les oiseaux sur leur
nid. Je viens de comprendre pourquoi elle entrait toujours du même côté.
Regardez comme il faut, on voit une grosse toile d’araignée qui protège
l’entrée du nid.
Celle-ci, je ne croyais pas l’avoir pris en photo, alors
quand j’ai vu qu’elle était parmi mes centaines de photos, j’étais bien
contente. L’Ariane cannelle n’a pas été vue souvent, c’est pourquoi je suis
d’autant plus contente d’avoir pu lui croquer le portrait. Désolée pour la
grosse branche devant, c’est le lot des photographes d’oiseaux.
Vous avez déjà vu le prochain, mais je vous le remontre des
fois que vous l’ayez oublié : Bec-en-faucille aigle.
Celui-ci aussi vous l’avez vu au début des messages sur le
Costa Rica : Brillant fer-de-lance, mâle :
Les prochains également, mais ils sont tellement beaux que
je ne me gène pas de vous les remettre en mémoire : Campyloptère violet,
d’abord la femelle, puis le mâle :
Et le Colibri à épaulettes, femelle. On comprend très bien
d’où lui vient son nom quand on regarde l’oiseau.
Ici on a le Colibri à épaulettes mâle qui boit dans un trou
percé par un Percefleur ardoisé. Vous verrez ces oiseaux à la fin des colibris.
Ils s’entraident ces deux espèces.
Voici le Colibri à gorge pourprée. La femelle ne ressemble
pas beaucoup au mâle qui a des couleurs plus spectaculaires.
Ce Colibri à queue bronzée mâle est le seul à avoir les
pattes rouges. La photo n’est pas fameuse, mais on lui voit bien les petites
pattes rouges et un peu de sa coloration à la gorge.
Et celui-ci, vous l’avez déjà vu également, c’est le Colibri
à tête cuivrée, endémique au Costa Rica. On ne l’a vu qu’une seule fois de tout
le voyage.
Le prochain est le Colibri à ventre châtain mâle (je ne sais
pas trop où se cache son ventre châtain, sur la photo, il est plutôt gris). Il
est mignon tout de même avec sa calotte bleue et sa gorge blanche.
Et celui-ci le Colibri à ventre noir, encore un mâle :
La prochaine photo est vraiment pourrie, mais comme c’est la
seule de ce Colibri de Cuvier que j’ai; je vous la montre quand même.
Le Colibri de Rivoli femelle boit à la mangeoire qui lui est
destinée. On voit bien ses couleurs chatoyantes :
Et le mâle du Colibri de Rivoli. La photo est sombre pour
faire ressortir les couleurs sur sa tête et à sa gorge
Petite digression : voici Jean-Jacques nourrissant les
colibris. On voit deux Colibris de Rivoli à gauche et un Colibri thalassin ou
cyanote à droite.
Celui-ci on est allé le chercher dans un endroit assez
particulier : en haute altitude, près de tours de communication. Endroit
assez inusité pour trouver des oiseaux. D’abord le Colibri flammule
femelle :
Et le mâle avec sa petite barbichette (Colibri flammule).
C’était en fin d’après-midi et la lumière commençait à manquer, c’est pourquoi
on ne voit pas bien le scintillant de sa gorge :
Un Colibri féérique femelle (vous l'avez déjà vu) se pointe
vers une jolie fleur pour aller manger.
Un autre que vous avez déjà vu, le Colibri jacobin, superbe
et gros colibri.
Les deux prochains ont été la cerise sur le sundae colibri
de par ses couleurs : le Colibri insigne (semi-endémique). Regardez la
femelle avec la couleur et la délicatesse de sa queue :
Et le mâle, avec toutes ses couleurs : impressionnant
ce Colibri insigne :
Un autre colibri pas trop vilain : Colibri scintillant.
Voici la femelle :
Et le mâle avec sa bavette luminescente. On a eu la chance
de pouvoir photographier ce Colibri scintillant dans un endroit spécialement
aménagé pour les photographes.
Un autre superbe colibri : Colibri thalassin ou cyanote
(selon les taxonomies). Celui-ci a des oreillettes bleutées qu’il relève
parfois.
La prochaine photo est pour vous montrer la délicatesse des
plumes et leurs nuances du Colibri thalassin ou cyanote.
Celle-ci, vous avez vu sa danse dans le premier message et
même son portrait : Coquette à queue fine mâle :
Pas de discrimination, celle-ci aussi a déjà été vue :
Dryade couronnée mâle :
Toujours dans le « déjà vu », l’Ermite vert
femelle :
Et pour terminer, sans être une photo de grande qualité, on
voit bien l’oiseau et sa principale caractéristique : tout le devant de
l’oiseau de couleur foncée. J’ai nommé le Mango de Prévost :
Vous vous souvenez au début de ce message, je vous disais que
le Colibri à épaulettes buvait dans un trou percé par un Percefleur ardoisé.
Bien, voici la femelle justement sur le point de percer un trou pour y prendre
le nectar :
Et le mâle, tout ardoisé : Percefleur ardoisé :
Et voici un des exemplaires du Sapajou capucin (dixit
WikipédiA) que l’on a vu. Ils étaient beaucoup moins présents que les Singes
hurleurs. Celui-ci semble faire la moue, vous ne trouvez pas?
Comme vous le constaterez, les Singes hurleurs à manteau
rouge se promènent sans se préoccuper des humains autour :
Le prochain était plus fin que moi : il se reposait au
plus fort de l’après-midi quand la chaleur nous accablait :
La prochaine photo vous montre, une fois de plus, les
trouvailles que je peux faire : cette mère me fait une jolie
grimace :
Je vous la montre maintenant avec son petit bien accroché à
elle :
Je trouve qu’ils ont chacun leur personnalité. En voici un
qui semble être dans la lune (Singe hurleur à manteau rouge) :
Revenons aux oiseaux. La prochaine est toute en
nuance : Bécarde cannelle :
Et celle-ci avec sa belle calotte d’où son nom : Grive
à calotte rousse :
Et ce Junco des volcans avec ses beaux yeux jaunes. Il se
prénomme Charlie. Jean-Jacques vient ici depuis quelques années et le nourrit.
Nous n’avons pas le monopole des oiseaux noirs. Voici un
Quiscale chanteur :
Le prochain oiseau a un beau nom, je trouve : Saltator
des grands bois. Peut-être ne va-t-il pas dans de petits bois?
Ce Manakin fastueux a toute une personnalité. Regardez-lui
les couleurs (malgré la piètre qualité de la photo) : pattes orange, dos
bleu, rouge sur la tête et pour terminer sa toilette, de longs brins au bout de
la queue. Tout un personnage!
Et que dire du prochain oiseau : jaune pétant sur fond
bleu : Organiste à gorge jaune
Son cousin n’est pas aussi «flash», c’est un Organiste
olive :
Le prochain oiseau j’espérais bien le voir. Et je l’ai vu
très régulièrement durant le voyage. Malgré tout, j’ai pris du temps avant
d’avoir de bonnes photos. Il se promène dans les arbres, de branches en
branches comme son nom l’indique et comme on connaît le comportement des
écureuils. J’ai nommé le Piaye écureuil :
Les deux prochains oiseaux ont été vus dans le même secteur.
Nous y allions spécialement pour celui-ci : Sporophile petit-louis (aucune
idée d’où peut provenir ce nom). C’est une femelle que l’on voit sur la photo.
Et celui-ci s’est pointé. Il était presque plus important
que son cousin. C’est le Sporophile de Nutting. Regardez-lui la grosseur du bec
d’un rose pâle. Très particulier comme oiseau.
Pour le prochain oiseau, j’ai été longtemps à le mettre au
féminin, je ne sais trop pourquoi. Et je ne suis pas seule à le faire. Mais on
dit UN Oriole maculé, alors je vous le présente au masculin :
La première fois qu’on l’a vue, elle était loin dans un
champ. J’ai pu bien la voir, car j’étais du bon côté dans l'autobus. Elle s’est déplacée pour
venir sur le fil de l’autre côté. J’ai réussi à la prendre en photo pendant
qu’elle était tout près. Quelle chance j’ai eue, car ce n’est pas tout le monde
qui a pu la prendre en photo d’aussi proche. C’est une Sturnelle
militaire :
Lui, on voit très bien le pourquoi de son nom : Piranga
à dos rayé, c’est une femelle que je vous présente ici :
Voici un petit couple dont la femelle est très importante,
car c’est elle qui détermine l’espèce puisque les mâles sont en tout point
pareil. Le Tangara à croupion rouge se tient du côté caribéen tandis Le Tangara
de Cherrie ou Tangara du Costa Rica, que l’on voit ici, se tient du côté
pacifique.
Un oiseau que je vous avais montré en train de se battre et
qu’on ne voyait pas en totalité, je vous le remets ici dans une pose qui lui
rend mieux justice : Tangara des palmiers :
Le prochain oiseau se promène à terre dans le bois, un peu
comme notre Gélinotte huppée. La clarté n’est pas fameuse, mais je vous le
présente quand même. Il a un drôle de nom, lui aussi, c’est un Tocro tacheté.
Nous avons eu la grande chance de voir des milliers de
fournis traverser un chemin. Ce qui est extraordinaire dans cette traversée,
c’est que les fourmis soulèvent toutes sortes d’insectes qui permettent à
plusieurs sortes d’oiseaux d’en profiter. Ces oiseaux sont plus rares à voir
autrement. Celui-ci est un fourmilier bicolore. Il a le tour de l’œil de la
même couleur que ses pattes :
Même si la photo n’est pas très bonne, je ne pouvais passer
sous silence cet oiseau : Toucan à carène. C’est le Toucan des Froots
Loops. Je devrai y retourner un jour pour essayer d’avoir une meilleure photo.
Encore une petite pause d’oiseaux. Voici des chauves-souris
à long nez. On les a vues lors d’une ballade en bateau.
Et celle-ci se trouvait cachée sous une feuille. Je crois
qu’elle s’y trouve souvent, car Jean-Jacques, dès que nous sommes descendus de
l’autobus, s’est dirigé directement à cet endroit. Et voilà elle y était :
c’est une Chauve-souris toute blanche.
Et voici les crocodiles d’Amérique du Rio Torcales. Il
paraît qu’on y fait des tours et que les guides descendent dans l’eau pour
donner des poulets aux crocodiles. Nous n’avons pas vu cette pratique, mais on
en parle beaucoup.
Un autre qui se nomme variable, celui-ci est un
écureuil : l’écureuil variable.
Oh la la, cette bestiole était pas mal grande, je dirais
plus de quatre pouces ou 10 cm. Elle se tenait chez nos voisines qui ont
accepté que je la photographie. Je ne connais pas son nom, mais je sais que
c’est une sauterelle, et quelle sauterelle!
Et le dernier de son groupe : un beau papillon aux
jolies couleurs.
Les trois prochaines photos vous montrent un désastre. Ils
ne savaient pas encore pour quelle raison ce désastre s’est produit. Sur les
bords du golf Nicoya se sont échouées des milliards (oui oui vous avez bien lu,
des milliards de sardines). Voici une petite partie de celles-ci :
Et la prochaine photo vous montre ce qu’on pensait être du
sel au début, mais non, ce sont les sardines réduites en presque poudre.
Enfin, la dernière photo vous montre comment les éléments
(vent, eau) les amènent à former de petites boulettes qui roulent sur la grève :
Pour vous laisser sur une note plus joyeuse avant de passer
à autre chose, je vous présente un joli mammifère : Agouti. Il mangeait
des feuilles sans se préoccuper de nous.
Un peu de botanique maintenant. Jean-Jacques nous a montré
un arbre nommé Ficus. C’est un arbre étrangleur. Celui-ci pouvait avoir autour
de 100 ans. Regardez comme il faut, on voit encore une partie de l’arbre
étranglé
Et cet autre arbre qui reçoit une plante agrippante. Cette
plante deviendra un beau gros Philodendron, plante que j’ai déjà eue chez moi à
une certaine époque.
Et que dire de cette jolie fleur vue dans le parc national de
Carara :
Fini la botanique, nous passons à la mécanique. Sans blague,
je vous montre l’autobus dans lequel nous avons effectué le voyage. Remarquez
les bagages sur le toit.
La prochaine photo est une gracieuseté d’Alain et Carmen. Me
voici prise en flagrant délit d’observation d’oiseaux. C’est ce que j’ai l’air
quand je suis concentrée sur les oiseaux.
Dernière série d’oiseaux pour terminer ce voyage. D’abord,
un Viréo à gorge jaune. J’en ai vu en Ontario et dans le sud des États-Unis,
mais jamais encore au Québec.
Et cette espèce que j’affectionne particulièrement :
les tohis. Ici, nous avons unTohi à bec orange vu très tôt le matin, donc photo avec un flash.
Et le Tohi à calotte blanche n’est pas vilain non
plus :
Je vous remets le Tohi à cuisses jaunes puisque je vous
avais montré seulement ses cuisses :
Le prochain, je l’ai vu in extremis, le dernier matin avant
le retour vers l’aéroport. J’ai nommé le Tohi à grands pieds.
Et ce Troglodyte à nuque rousse qui n’a rien à envier à ses
confrères, il est très mignon :
Pour terminer en beauté, je vous montre une série de
trogons. Je les ai particulièrement aimés ceux-là (aussi!). D’abord, le Trogon
rosalba qui se bourre le bec :
La dame du Trogon de Masséna, très jolie également :
Le prochain, il a au moins trois noms, choisissez celui qui
vous tente : Trogon violacé ou Trogon pattu ou encore Trogon à lunettes
jaunes. Dans tous les cas, c’est un mâle :
Le Trogon de Baird n’a été vu qu’une seule fois dans tout le
voyage, alors je n’ai pas pu me reprendre pour la photo.
Un autre trogon vu vers la fin du voyage est le Trogon à
tête noire. C’est un mâle que je vous présente :
Et pour terminer sur une note resplendissante, je vous
présente la dame du Quetzal resplendissant que vous avons vu la veille de notre
départ. Celle-ci a été vue à l’hôtel où nous logions. Il y avait un monsieur
avec elle, mais il n’avait pas les attributs de celui que vous verrez sur la
prochaine photo, alors je me suis abstenue de vous le montrer.
La photo n’est pas des meilleures, mais je vous la présente
quand même. Voici donc comme dernières photos le Quetzal resplendissant dans toute
sa longueur, c’est le cas de le dire.
Et ici une photo dans une pose différente, sans toutefois
avoir les brins de sa queue sur toute la longueur.
J’espère que vous avez apprécié ce beau voyage au Costa
Rica. C’est une destination vraiment remarquable pour l’observation des
oiseaux, et en plus, quand on y va avec des professionnels, on en a plein la
vue.
Je vous invite à me suivre dans mon prochain périple. De
fait, je pars dans quelques jours pour la Floride avec Hélène, l’amie du Texas
et de l’Arizona. Je vous reviendrai donc dans quelques semaines avec, je
l’espère, encore de beaux oiseaux.
À la prochaine.