mercredi 12 octobre 2016

Du printemps à l'automne



Comme cela fait bien longtemps que je vous ai laissés en plan, je me reprends avec beaucoup de photos.

D’abord, au printemps, en allant me promener au Cap Tourmente avec mes amis Simon et Lorraine, nous avons été témoin d’une scène plutôt inusitée : un Butor d'Amérique dans un sentier. Vous voyez très bien la dame plus loin qui prend des photos. Il ne semblait pas du tout préoccupé par notre présence.

Le voici d’un peu plus près pour mieux vous le montrer :

Quand je suis allée au Marais Provencher, j’ai pu voir d’assez près des Foulques d’Amérique et leurs petits. Les photos ne sont pas super, mais je voulais vous les montrer tellement ils sont mignons :


 

Puis ce Grand Harle en vol :


Et ce Bihoreau gris qui m’est passé juste au-dessus de la tête :


Une nouvelle sortie du COQ (mon club ornithologique) nous a amenés voir des nichoirs de Crécerelle. Voici donc un tout petit, pas encore sorti du nid, qui nous a été présenté par un monsieur qui recense les oiseaux présents dans les nichoirs :


Et un adulte, comme il le deviendra un jour :


Quand les petits sont encore au nid, les oiseaux pour faire le ménage enlèvent les défécations dans un contenant appelé sac fécal. Ainsi le nid est toujours propre. Voici donc une Hirondelle bicolore qui sort de son nichoir avec un tel sac. Plusieurs personnes s’en plaignent, car les oiseaux les laisser tomber un peu plus loin de leur nid. Et parfois cela correspond à une piscine. Quand nous sommes allées faire la tournée des nichoirs (Crécerelles et autres), les gens chez qui nous nous sommes arrêtés avaient exactement ce genre de problème… et en plus, ils avaient plusieurs nichoirs les uns près des autres. Vous vous doutez bien que la piscine devait être lavée régulièrement.


Je suis toujours fascinée par ce tout petit oiseau. On le voit souvent aux mangeoires, mais quand je réussis à le prendre dans la nature à boire du nectar à même les fleurs, je l’apprécie encore plus : j’ai nommé le Colibri à gorge rubis.


Un oiseau très furtif, mais que j’ai eu la grande chance de voir se nourrir, donc plus à découvert et que j’ai réussi à prendre des photos intéressantes, est le Petit Blongios. Habituellement, on le voit en vol et très rapidement. Alors, je suis très contente de vous le présenter.


Avec Renée, je suis allée voir des Cygnes tuberculés qui ont passé une bonne partie de l’été entre Portneuf et Neuville. En voici deux sur les quatre ou cinq qui ont été rapportés régulièrement.


Un oiseau, un plus commun, dont on ne voit pas toujours toutes les belles couleurs est le Pic maculé que voici :
La petite histoire du couple de Plongeon huard. Avec mon ami Simon, je suis allée au Lac des Cèdres (endroit particulièrement prisé par Simon). Nous faisons le tour du lac. D’abord, on voit un Plongeon huard qui fait sa toilette et se montre tout près de nous. Le voici avec son œil rouge que l’on voit bien :
Puis, en continuant sur le chemin, en même temps, Simon et moi voyons un oiseau sur son nid. Je suis toute éberluée quand je me rends compte que c’est la femelle du Plongeon huard qui est là. Tant que j’ai pris des photos debout, elle n’a pas bougé de son nid. La voici donc bien installée à couver.
Dès que je me suis penchée pour la prendre à sa hauteur, elle s’est sauvée. J’ai eu le réflexe de prendre le nid en photo pendant quelques secondes afin de m’éloigner le plus rapidement possible pour ne plus la déranger. Il y avait un seul œuf dedans.
Quand nous étions de l’autre côté du lac, nous avons repéré le nid. Et nous avons vu qu’elle était retournée couver. Elle est quand même bien camouflée dans les branches.
On dit souvent que les oiseaux sont en danger à cause des activités humaines. Eh bien ce Merle d’Amérique le croit certainement lui :
Un oiseau qu’on voit habituellement l’hiver, nous a fait le plaisir de venir nous voir lorsque nous avons fait une sortie (Hélène et moi) avec le COQ à la forêt Montmorency à la fin du mois de mai, c'est le Mésangeai du Canada. Il fait partie de la famille des geais. Avant, il portait un nom qui lui allait bien, soit le Geai gris. Mais aujourd'hui, il s'appelle Mésangeai.
Voici un bel assortiment de Parulines que j’ai pu voir pendant le printemps et l’été. Il en manque quelques-unes, car les photos n’étaient pas toutes bonnes (ici non plus, mais je vous les montre quand même).
D’abord une Paruline à collier qui est en train de manger une sorte de chenille que je n’ai pas identifiée :
Une Paruline qui n’es pas très flamboyante, mais qui revient nous voir à tous les ans : la Paruline obscure.
En voici une que j’ai mis longtemps à avoir une bonne photo. Je vous présente le mâle d'une Paruline à calotte noire.
La prochaine photo n’est pas très bonne, mais je tenais à vous la montrer, car elle est venue me voir chez moi (à mon nouvel appartement. Vous vous souvenez que j’ai vendu ma maison et que je suis déménagée juste avant de partir pour le Texas et l’Arizona.) Cette paruline a une caractéristique qui nous aide à l’identifier : un cercle oculaire. C’est la Paruline à joues grises.
Puis une autre prise en flagrant délit de gourmandise : une Paruline à gorge noire femelle (car elle n’a pas du tout la gorge noire, celle-là, malgré son nom).
La prochaine photo n’est vraiment pas bonne, mais je tenais à vous la montrer quand même, car c’est une de nos belles parulines. La couleur de sa gorge nous indique son nom : Paruline à gorge orangée.
 
Une paruline que l’on croise surtout près des cours d’eau : Paruline des ruisseaux.
Celle-ci, je l’aime bien, car elle est en plein travail d’alimentation. Elle mange (ou boit?) du nectar comme le Colibri ou mange-t-elle des petits insectes à l'intérieur de la fleur? Je ne sais pas trop. C’est la Paruline à tête cendrée qui a le bec dans une fleur.
Et cette autre paruline est venue également me voir chez moi. La madame était bien contente, car j’ai pu prendre de très belles photos tout en restant assise sur la terrasse. Une Paruline bleue.
La prochaine paruline n’est pas la plus belle de son espèce, mais on y voit tous les critères pour l’identifier : le jaune aux flancs et au croupion. C’est certainement une femelle, car elle n’a pas de jaune, comme le mâle, sur le dessus de la tête. C'est une Paruline à croupion jaune.
Une Paruline qui porte très bien son nom : la Paruline noir et blanc. Au début, je la mélangeais avec la Paruline rayée, car elle est plus rayée que cette dernière.
Vous allez être à même de le constater. Voici une Paruline rayée. C’est assez mêlant pour des débutants.
Une qu’on oublie souvent, car elle est omniprésente, est la Paruline jaune. Celle-ci est une femelle.
Une paruline femelle que je ne vois pas si souvent, car elle ne fait que passer au printemps pour aller nicher plus loin, est la Paruline tigrée. Le mâle est facilement reconnaissable, mais elle, elle est plus discrète. Elle s’est mise à découvert juste le temps que je lui tire le portrait pour vous la montrer.
Une autre photo qui n’est pas bonne, mais sur laquelle on voit bien le critère d’où vient le nom de l’oiseau. C’est pourquoi je vous la montre : Paruline à flancs marron.
Et la dernière mais non la moindre, une paruline que j'avais vue seulement en dehors du Québec et qui est venue se promener près de Nicolet. Avec Renée, nous sommes allées à sa rencontre. Une belle Paruline orangée dont voici  un exemplaire :
C’est terminé pour la série de parulines.
Cet été, je suis allée quatre fois sur la Côte Nord, notamment à Grandes Bergeronnes au camping Paradis marin au moins trois fois. J’ai rapporté de belles photos de baleines. Ce ne sont pas des oiseaux, mais je vous les montre quand même.
La première photo est le camping vu à partir du zodiac sur lequel nous sommes allés faire une excursion, André, Pauline et moi. C’est ma place de prédilection depuis plus de 15 ans où je vais à chaque année. On y voit les baleines nous passer sous le nez.
La deuxième photo est un clin d’œil à Monsieur Huard. Oui, oui, le monsieur Huard qui est allé au Texas et en Arizona, j’ai nommé mon premier VR. Car, depuis le mois de mai, j’en ai acheté un autre et j’ai donné monsieur Huard à mon fils. Voici donc l’ancien et le nouveau VR côte à côte au camping. Par le fait même, je vous présente mon nouveau Chalet ambulant, mon MCA (mon chalet ambulant) comme l’a gentiment surnommé Pierre. Ils se ressemblent, vous ne trouvez pas? Sauf que le nouveau a 13 ans de plus jeune que l’ancien.
Cette photo n’est vraiment pas bonne, mais tellement extraordinaire pour moi que je vous la présente. D’abord, elle a été prise de mon VR, à travers la fenêtre. Lucie, ma sœur, et moi regardions le fleuve tôt le matin, quand elle me dit qu’elle voit quelque chose bouger au loin. Je fais ni un ni deux : je lui donne mes jumelles et moi, je prends mon appareil photo. Voici ce que l’on voyait : un petit rorqual qui sautait. Depuis le temps que je vais aux baleines, c’est la première fois que je réussis à photographier ce comportement. Et je ne l’ai pas vu si souvent sauter ainsi. Voilà pourquoi j’ose vous montrer cette photo d’identification.
Sur la prochaine photo, par exemple, on voit beaucoup mieux la baleine. C’est une baleine à bosses ou rorqual à bosses en alimentation de surface. Elle nous a donné tout un spectacle.
La voici sous un autre angle quand elle ouvre la gueule pour venir chercher les krills qui se tiennent à la surface.
L’avant-dernière photo vous montre un béluga et son petit. Ils étaient tout près de la rive, au camping. Le petit a même sorti la queue lorsqu’il a plongé, mais je ne l’ai pas en photo.
La dernière photo de la série est pour vous montrer que les baleines peuvent passer proche de la rive à cet endroit. Ce sont mes petits-enfants, Jules et Lili-Jeanne, qui regardent une baleine passer en face d’eux.
Toujours dans ce coin de pays, on peut voir régulièrement des Fous de Bassan. En voici un toutes ailes déployées :
Une de mes escapades vers la côte nord a été de bifurquer vers le Saguenay et le Lac-St-Jean avec mes deux amies, Jacqueline et Micheline. Une semaine à bourlinguer, à voir des paysages et des incontournables comme cette maison, devenue emblème et musée : la petite maison blanche, celle qui est restée debout lors du déluge. Nous y étions exactement 20 ans après le désastre.
Un autre incontournable est la Fabuleuse histoire d’un royaume que nous n’avions pas vue ni l’une ni l’autre. Aucune photo, naturellement, de ce spectacle à grand déploiement, mais de beaux souvenirs.
Le dernier endroit que nous voulions toutes visiter était le zoo de St-Félicien. Voici les animaux et oiseaux les plus marquants que j'ai vus. D’abord une Grue japonaise. Wow, qu’elle est élégante!
Un que je ne voudrais pas tellement rencontrer dans la nature tellement il a mauvaise réputation est ce grizzli. Regardez-lui les griffes, un coup de patte et me voilà à plusieurs pieds dans les airs.
Une belle Effraie des clochers s’est laissé admirer et photographier. En fait, à part celle que j’ai vue dans le nichoir au Colorado, je ne me souviens pas d’en avoir vue.
Dans la même volière, une Chevêche des terriers. J'espérais bien en voir une au Texas, mais elle ne s'est jamais montrée. C’est pourquoi je vous la présente. Elles étaient deux ou trois.
Enfin, la dernière photo de cette expédition est une Éphémère qui a pris possession du banc où nous nous sommes installées pour dîner, près du lac à Roberval.
Revenons à nos oiseaux plus communs ou presque. Le prochain oiseau a été observé chez ma fille à Bromont. Cela fait longtemps que j'espère le voir. C’est ma sœur Lucie qui l’a trouvée tout près de nous : une Mésange bicolore.
Et ce Moqueur chat toujours fidèle à lui-même : mialeux
Ce Moucherolle phébi a décidé qu’il prenait une collation et a voulu me la montrer :
La prochaine photo n’est pas un oiseau, mais un genre de guêpe. C’est grâce à mes amis Simon et Lorraine que j’ai pu l’identifier, car je ne l’aurais jamais trouvée dans mon livre sur les insectes tellement ma bibite est plus jolie que ce que l’on nous montre dans le livre. Elle s’appelle : Potière bleue. Elle porte très bien son nom. Nous l’avons vue, mes sœurs et moi, lors de notre visite au jardin Marie-Victorin à Kingsey Falls.
Tant qu’à être dans autre chose que les oiseaux, voici un série de papillons tous plus beaux les uns que les autres. Le premier, je l’ai identifié comme un Argynne de l’Atlantique, c’est le plus commun. Mais si je me trompe, n’hésitez pas à me le dire pour que je change l’identification.
Celui-ci a été vu en compagnie de Simon et Lorraine. C’est eux qui trouvent souvent ces beaux insectes. Ils s’y connaissent pas mal. Ce papillon était sur une colonne de béton dans une halte touristique. C’est pour dire qu’il faut être attentif à ce que l’on voit. C’est une Spongieuse, un papillon de nuit.
Et celui-ci, toujours identifié par Simon et Lorraine, est une Hespérie à taches argentées.
Le prochain, c’est moi qui l’ai identifié, sans grand mérite, c’est un Monarque.
Ce papillon est très joli, c’est un Morio.
Tant qu’à être en dehors des oiseaux, je continue avec cette drôle de mouche que je n’avais jamais vue avant. C’est un Bombyliopsis abrupta Wied. Ça paraît bien, comme nom, n’est-ce pas? Je l’ai trouvé dans mon guide des insectes du Québec. Elle est de la famille des Tachinaires.
La prochaine semble toute douce, c’est une chenille appelée Lophocampe maculé. J’espère avoir la bonne identification.
Toujours en compagnie de Simon et Lorraine, nous avons vu cette autre bibite. Lorraine me dit que c’est une guêpe, mais elle est blanche plutôt que jaune comme je suis habituée de les voir. C’est une guêpe à taches blanches.
Continuons avec les insectes, car quand l’été il n’y a pas beaucoup d’oiseaux, on regarde tout ce qui bouge autour. Et on voit plein de choses, notamment des bibites bizaroides comme la mouche présentée précédemment. Cette libellule se nomme : Aeschne domino, si je l’ai bien identifiée, naturellement.
Ah là, on change de catégorie! La prochaine photo va vous montrer quelque chose de pas mal plus gros et beaucoup plus facile à identifier. Je le trouvais trop drôle, étendu comme il est sur une branche. J’ai nommé le porc-épic.
Et encore plus gros, mais celui-là se tient dans l’eau. C’est un phoque commun qui se chauffe la couenne au soleil.
Revenons à nos oiseaux. Voici un canard mâle en devenir qui sera regardé avec de grands yeux, car c’est un de nos plus beaux canards. Il n’est pas encore à maturité, mais ça s’en vient. Le premier est la femelle de l’espèce, toujours plus terne, mais regardez la couleur autour de son œil. Et le mâle, lui, a une couleur assez pétée à l’œil. Voici un couple de jeunes Canard branchu.
Je suis allée à Pointe Yamachiche avec Gisèle et ce joli canard est venu vers nous sans aucune crainte. On nous a dit qu’il se faisait nourrir par les habitués. Il est très mignon avec son bec et ses pattes de la même couleur. Sauf, que c’est un échappé de canard domestique. Il a dû se sauver de son enclos.
Les deux prochaines photos sont des Tyrans. La première a été prise lors de notre visite, Renée et moi, à Port St-François pour voir la rare Paruline orangée. Ce beau tyran a été photographié ce jour-là comme jamais dans sa vie. Il y avait plusieurs photographes venus pour la Paruline orangée et tant qu’à être sur place, nous avons tous profité de ces beaux moments où les oiseaux se promenaient allègrement de chaque côté de la passerelle.
Quant au Tyran tritri, c’est ce printemps, toujours avec Renée, que j’ai pu le prendre dans un pommetier en fleurs. Les fleurs lui vont bien comme décor, à celui-là.
Le mois d’août est un bon mois pour voir les petits se faire nourrir ou tout simplement voir les jeunes se nourrir par eux-mêmes. C’est d’ailleurs un des meilleurs temps pour voir les Viréos aux yeux rouges, car habituellement, ils sont haut dans les arbres. Mais à cette période, ils viennent chercher leur nourriture plus près du sol. C’est à ce moment que j’ai pu prendre cet individu en photo. On lui voit quasiment le rouge de ses yeux.
Le prochain oiseau n’est pas très coloré, mais c’est un oiseau qu’on entend plus souvent que l’on voit. C’est un Viréo de Philadelphie. Je ne sais pas s’il est vraiment originaire de Philadelphie, mais il reste par ici tout l’été.
Un oiseau que j’étais portée à confondre avec son cousin, le Roselin familier, m’apparaît aujourd’hui plus facile à identifier. J’ai nommé le Roselin pourpré. L’expérience y est pour beaucoup.
Un oiseau plutôt difficile à voir, mais qu’on entend et qu’on sait qu’il est là, est le Troglodyte des marais. J’ai réussi à le prendre en photo au début juin. On a même eu la chance de voir son nid qu'il était en train de fabriquer.
Les deux prochaines photos sont de la même espèce : Bruant à couronne blanche. Le premier, c’est évident, un adulte. Par contre, le deuxième, pas mal moins évident à identifier, surtout quand on débute notre carrière d’ornithologue amateur. Le Bruant à couronne blanche de premier hiver (car il aura son beau plumage d’adulte seulement au printemps prochain) est l’individu de la deuxième photo.
Un bel oiseau qui ne fait que passer au printemps et à l’automne, soit les périodes de migration, est le Pipit d’Amérique. Il n’est pas toujours facile de le trouver. Mais quand je suis allée à La Durantaye avec Lorraine, on a trouvé au moins six individus, dont voici le portrait d’un de ceux-là.
Maintenant, je vous présente quelques rapaces que j’ai eu le plaisir et la chance de photographier durant l’été. Le premier rapace, je vous montre deux photos : la première, un bel adulte mâle (la photo n’est pas très bonne, mais on voit bien ses couleurs) et la deuxième photo (pas très bonne non plus) montre un immature, beaucoup plus foncé. Ce sont tous deux des Busard St-Martin.
Puis, un Faucon émerillon qui est en train de manger une proie. N’ayez crainte, nous ne la voyons pas, seulement l’oiseau.
C'est encore mon ami Simon qui nous a repéré cette Petite Buse sur une branche. Elle s’est envolée et s’est arrêtée à la cime d’un arbre, le temps que je lui tire quelques portraits
Et pour terminer cette petite présentation de rapaces, je vous en montre un pas mal plus gros que les autres : un Pygargue à tête blanche immature. Remarquez comme il a beaucoup de blanc sous les ailes. On ne penserait jamais qu’il deviendra un bel adulte avec la tête toute blanche.
Qui dit automne, dit limicoles ou oiseaux de rivage. Voici donc une belle palette de ces oiseaux difficiles à identifier, car on dirait qu’ils se ressemblent tous. Merci à Anne, Simon, Lorraine et tous les autres qui m’ont aidée à les identifier, que ce soit sur place ou sur les photos après les sorties.
D’abord et non la moindre, la dernière espèce que j’ai vue rapidement grâce à Gaétan Lord qui me l’a montrée, dès mon arrivée, est la Barge hudsonienne. La voici à la recherche de petits invertébrés pour se nourrir.
Un de ces limicoles qui me donnent bien des maux de tête est le Bécasseau à croupion blanc. Une chance que Anne me l’a montré, car à travers les Bécasseaux semipalmés, je ne l’aurais certainement pas reconnu tellement je trouve qu’il leur ressemble.
Le prochain bécasseau est plus facile à identifier car il a une large «bavette» sur le devant de la poitrine. D’ailleurs son nom l’indique bien : Bécasseau à poitrine cendrée. Il est loin, mais bien identifiable sur la photo.
Le prochain oiseau a été mon cadeau de l’été avec les limicoles. Je savais que je l’avais déjà vu, mais pas très bien identifié, car trop débutante à l’époque. Cette année, j’ai eu la chance de le voir au moins à deux reprises, et j’ai pu prendre de bonnes photos, alors maintenant, je saurai mieux l’identifier. Il reste quand même un oiseau plutôt difficile, car il a certains critères qu’on ne voit pas toujours très bien dont les ailes qui dépassent la queue. Voici le Bécasseau de Baird :
Un autre oiseau que je ne connais pas beaucoup dans les limicole est le Bécasseau maubèche. Il est plus gros que certains autres. Je commence à être plus familière avec lui, car je le vois plus souvent depuis deux ans.
Le prochain oiseau est beaucoup plus facile à identifier. Il est tellement blanc qu’on ne peut le confondre avec aucun autre : le Bécasseau sanderling.
Le prochain oiseau, il y en avait plusieurs de son espèce. J’étais avec Renée et nous avions de la difficulté à l'identifier, il m’a fallu plusieurs photos pour savoir qui il était. Finalement, c’est un Bécasseau variable avec une de ses caractéristiques qui me l’a fait reconnaître. Je vous montre sur la photo cette caractéristique : du noir sur le ventre. Le voyez-vous?
Cet oiseau, on le voit régulièrement, car il niche par ici et ne va pas, comme plusieurs autres limicoles, nicher dans le nord. C’est un oiseau qui a la caractéristique de hocher la queue quand il se pose. D’ailleurs, avant il s’appelait Chevalier branle-queue ou quelque chose du genre. Maintenant, il s’appelle Chevalier grivelé.
Un autre chevalier, mais celui-là, on le voit toujours ou presque toujours seul. C’est normal, c’est son nom : Chevalier solitaire.
Un gros oiseau est le Pluvier argenté. Il se démarque à côté des Bécasseaux qui sont souvent plus petits. Par contre, il peut prendre toutes sortes de teintes entre son plumage nuptial et sa coloration d’hiver. En voici un en plumage d’hiver ou un jeune. Je ne saurais faire la différence encore.
Les deux prochaines photos vous montrent son cousin, le Pluvier bronzé. Je crois que la  première photo vous en présente un. J’espère que je ne me trompe pas, car parfois il est très ressemblant au Pluvier argenté. Par contre, sur la deuxième photo, je suis certaine que c'en est un, car on le voit en vol et il a le croupion brunâtre. Son cousin n’a pas cette caractéristique.
Un autre pluvier qu’on connaît bien est le Pluvier kildir. Je vous montre cette photo, car je la trouve comique. Il est vraiment sur son départ, juste sur une patte, c’est le cas de le dire.
Le dernier oiseau de la grande famille des limicoles est particulier, car on ne le voit jamais avec les autres oiseaux de ce genre. C’est certain, car même son nom le dit, on le trouve dans les champs. C’est la Maubèche des champs. C’est Renée qui l’a trouvée à La Durantaye et quand j’y suis allée, j’ai vu au moins deux individus dont un qui est venu se percher sur le fil juste devant moi. Le voici donc :
Voici les derniers oiseaux que je vous présente. Ils ont été vus lors d’une croisière aux Escoumins dans le cadre du Festival des oiseaux migrateurs de Tadoussac. Malheureusement, il y avait beaucoup de brume, alors nous n’avons pas vu tous les oiseaux espérés. Mais quand même, j’ai pu voir une prime-coche (sans photo) d’un Puffin des Anglais. Par contre, j’ai pu prendre des photos très présentables d’un Phalarope à bec étroit, ce que je n’avais pas. Le voici donc :
Et dans la baie des Escoumins, une belle rareté nous attendait : une Mouette de Franklin. Nous avons pu bien l’observer grâce à monsieur Jean-Guy Beaulieu qui est là pratiquement à tous les jours, et qui nous l’a montrée. Il connaissait ses habitudes et nous avait avisé qu’elle viendrait tout près, et c’est ce qui s’est produit.
Une autre mouette qui se voit plus à l'est de chez nous, est la Mouette tridactyle. La voici posée sur l’eau.
Voilà c’est tout pour les oiseaux. Il me reste quelques photos à vous montrer, juste pour le plaisir de vous montrer ce que je vois de mon nouveau chez-moi.
La première photo a été prise cet été durant les beaux jours. Je n’ai pas réagi assez rapidement, car j’aurais pu vous montrer de bien beaux bateaux qui participaient à la Transat Québec-St-Malo. Ils sont tous passés devant chez moi. Qu’à cela ne tienne, en voici au moins un exemplaire.
Et puis, ce sont les bateaux de croisière qui passent. Je ne suis pas très fidèle à leur passage, mais voici le Caribbean Princess
Et le majestueux Queen Mary 2. La première photo est l’originale, avec les installations de la Davie devant. La deuxième et dernière photo est le même bateau, mais recadré. Vous remarquerez que je ne peux pas enlever tous les bâtiments, car il est trop gros.

Voilà pour le blogue. Je reviendrai probablement plus rapidement que je ne l’ai fait.
Au plaisir.