lundi 6 février 2017

Vive l'hiver



La beauté de l’Avicourse est de me faire sortir dehors durant l’hiver. Alors, voici donc quelques photos prises depuis le début janvier ou juste un peu avant.

D’abord, une sortie avec Renée à Kamouraska le Jour de l’An. Nous sommes passées voir un oiseau très inusité pour cette période-ci de l’année : un Bruant des prés. Il se tenait derrière une maison. Nous avons eu la chance de rencontrer un couple de La Pocatière qui nous l’a montré, car il était caché tout au fond de la cour dans un tout petit cèdre.
Ce même couple, nous a indiqué où on pouvait voir un Harfang des neiges. Nous sommes passées une première fois : niet, pas de Harfang. Au retour de notre escapade dans les rangs, nous sommes repassées et l’avons bien vu. Voici donc son portrait :
À Kamouraska, nous étions à la recherche d’un Faucon gerfaut (que nous n’avons pas vu), par contre un beau renard roux a fait notre journée. Il était en chasse. Les photos suivantes ne sont pas très bonnes, mais nous montrent bien sa technique de chasse. La première, il est à l’affût.
La deuxième, il a la tête enfouie dans la neige.
Et la dernière nous le montre bondissant tellement haut qu’il ne touche pas à terre. J’ai été impressionnée par les bonds qu’il pouvait effectuer.
Au domaine Maizerets, on y voit régulièrement aux mangeoires un Bruant à gorge blanche. Je lui ai tiré le portrait. On voit bien certains de ses attributs : gorge blanche, début du sourcil jaune. Derrière lui, c’est un Roselin familier femelle.
Une sortie au Cap Tourmente en début d’année m’a fait admirer un Bruant hudsonien. Voici un beau portrait de l’un d’eux.
Toujours au Cap Tourmente, un Gros-bec errant s’est laissé photographier également.
Une autre sortie avec Simon et Lorraine, plus près d’ici, à St-Henri, nous a fait un beau cadeau en nous montrant des Alouettes hausse-col que voici :
Mais surtout ce Plectrophane lapon. Il est plus rare que ses confrères Plectrophanes des neiges dont vous verrez une photo un peu plus loin.
Un autre oiseau que j’étais très contente de voir et d’avoir une belle photo est ce superbe Quiscale rouilleux. C’est un oiseau que je vois habituellement en migration. Celui-ci s’est attardé dans Beauport.
Au même endroit se tenait une gang de Canards colvert dans un ruisseau qui n’était pas encore gelé.
J’ai toujours plaisir à voir cette belle dame : Cardinal rouge
Et celui-ci est particulièrement bien coloré, juste assez pour donner de petites touches de couleur à son beau plumage : Jaseur boréal. On ne le voit qu’en hiver cet oiseau.
Un oiseau rare dont j’ai eu la chance de voir facilement est le Solitaire de Townsend. Il vient de l’Ouest canadien. Je vous mets deux photos pour bien le montrer.
 
 
Une autre sortie avec Lorraine nous a menées à St-Mathieu-de-Rioux pour voir un autre oiseau encore plus rare : le Tohi tacheté. Je vous mets d’abord la photo prise à cet endroit :
Et je vous mets une autre photo de la même espèce, pour mieux vous le montrer. Sauf que lui vient de plus loin. Il était au Grand Canyon à chanter sans se préoccuper de nous qui l’admirions.
Au retour, comme c’est Lorraine qui conduisait, j’ai pu prendre ce coucher de soleil pour vous le montrer :
Une autre sortie m’amène à St-Jean-Chrysostome, près d’ici, et Claude, avec qui j’étais, a vu des Perdrix grises. J’ai pu sortir de l’auto sans qu’elles s’enfuient, ce qui l'a bien surpris.
Et voici, comme mentionné plus haut, des Plectrophanes des neiges.
On voit de plus en plus de Merles d’Amérique l’hiver. Celui-ci se tenait avec un groupe de Jaseurs boréaux dans un arbre fruitier. Il doit changer d’alimentation, s’il veut rester par ici l’hiver.
Voici une série d’oiseaux que l’on voit toute l'année, et régulièrement en hiver. D’abord un Pic mineur :
Une Tourterelle triste :
Une Mésange à tête noire :
Cette Sarcelle d’hiver est considérée comme un oiseau rare depuis janvier, car normalement, elle devrait être partie. Comme elle se fait nourrir avec les Colverts au domaine Maizerets, elle est restée ici.
Avec Simon et Lorraine, nous avons fait un spécial pour aller voir cette Chouette épervière à St-Augustin-de-Desmaures.
Le 17 janvier, avec Renée, nous sommes allées nous promener. Sur la route 279, nous voyons des gens arrêtés, alors, nous nous arrêtons aussi et voyons ce qu’ils voient : une Buse pattue de forme claire dont voici un piètre portrait :
D’abord vers St-Lazare pour revoir un Faucon gerfaut. Nous étions une bonne dizaine sur place pour le retrouver. Il n’y était pas, sauf que les Dindons sauvages, eux, y étaient.
Nous étions à la recherche de Perdrix grises quand je reçois un message de Gérard Cyr qui dit qu’une Chouette lapone est vue au Domaine Maizerets. On ne fait, ni un, ni deux, nous bifurquons pour aller prendre l’autoroute 73. Sur le chemin, on voit un Harfang des neiges. On arrête quelques minutes, clic, clic, clic et on repart. Voici celui-ci qui s’est fait photographier sans artifice :
Rendues au domaine, nous revoyons une bonne partie des gens qui étaient à la recherche du Faucon gerfaut (Avicourse oblige…) et surtout la Chouette lapone. Je vous mets deux photos, puisque c’est un oiseau peu fréquent :
Elle ne s’occupait pas des gens sur place (il devait bien y avoir une trentaine de personnes à ses pieds). Parfois, elle ouvrait les yeux pour faire un tour d’horizon, c’est comme ça que je peux vous montrer la prochaine photo :
C’est bien beau une Chouette lapone, mais après plusieurs photos, on décide Renée, Gisèle, qui est venue nous rejoindre, et moi d’aller poursuivre notre visite du domaine en sachant qu’il y avait aussi un Grand-duc d’Amérique un peu plus loin. Grand bien nous en prit, nous l’avons trouvé tout tranquille à dormir.
Comme vous le voyez, cette journée de grand air nous a permis de voir plusieurs beaux oiseaux; c’est la beauté de l’Avicourse quand je me donne la peine de sortir dehors l’hiver.


Une autre sortie me fait prendre la bretelle de l’autoroute Duplessis depuis l’autoroute 40. Que vois-je? Oh!, un Harfang des neiges sur le haut d’un lampadaire. J’arrête en bordure et prends quelques clichés pour vous le montrer à la fin du jour avec le soleil couchant qui lui donne des reflets particuliers :
Et pour finir ma série de strigidés (famille des hiboux, chouettes, etc.), voici une Chouette rayée que mes amis Lorraine et Simon ont trouvée un beau matin dans un boisé près de chez nous. Ils m’appellent, mais je suis rendue à Québec et j’ai rendez-vous. Dommage! À mon tour, j’appelle Renée pour lui faire profiter de cette belle mention. Au retour, je me rends sur place…, des fois qu’elle y serait encore. Eh bien oui! Quelle chance j’ai eue qu’elle se repose dans le même secteur.
Un oiseau que je suis allée voir assez souvent, mais qui me faisait faux bond, est cette Buse à épaulettes. Je l’avais vue en décembre, mais comme je n’étais pas satisfaite de mon observation, je voulais mieux la voir. Celle-ci était régulièrement mentionnée à la jonction des autoroutes Robert-Bourassa et La Capitale. Enfin, le 19 janvier, j’ai pu lui tirer le portrait. La voici donc, un peu de loin, mais on la voit bien :La prochaine photo est une Pie-grièche grise. Remarquez bien son bec, il est crochu! C’est qu’elle pourrait faire partie des rapaces. Mais elle ne se sert pas de son bec pour dépecer les oiseaux qu’elle capture, elle les empale sur des branches. Celle-ci est restée sur son appétit, car elle n’a rien pris quand je l’ai vue chasser.
Un oiseau qui manquait à ma liste de l’Avicourse et qui se voit régulièrement au Cap Tourmente (c’est là que je l’ai vu) est un tout petit oiseau qui se confond avec l’écorce de l’arbre. J’ai nommé le Grimpereau brun.
Toujours au Cap, voici une Sittelle à poitrine rousse :
Avec Hélène, je suis allée à la forêt Montmorency. Nous avons remis plusieurs fois cette sortie. Et je crois que nous sommes tombées sur la plus belle journée d’hiver pour se rendre dans le parc des Laurentides. Voici quelques photos de notre escapade. La première nous montre deux Tarins des pins. J’aime bien cette photo, car on les voit un de face et l’autre de côté, ce qui fait qu’on peut voir en même temps plusieurs caractéristiques de l’espèce. Remarquez aussi qu’ils pigent des «herbes» dans l’eau.
La prochaine photo est certainement l’espèce que l’on peut voir à chaque fois qu’on s’y rend. J’ai nommé l’oiseau emblématique du Canada : le Mésangeai du Canda.
La prochaine photo, je la dédie à ma belle-sœur Francine. Je sais qu’elle aime ce genre de prises de vue. C’est encore un Mésangeai du Canada, ici on voit la finesse de ses plumes.
Ces oiseaux ne sont pas farouches et adorent se faire nourrir. Voici donc Hélène qui nourrit trois Mésangeais qui viennent tour à tour prendre des arachides dans ses mains.
Je suis particulièrement fière de la prochaine photo. Non pas qu’elle est si extraordinaire, mais c’est d’avoir trouvé l’oiseau par nous-mêmes, Hélène et moi. Nous sommes sur l’autoroute entre la forêt Montmorency et le Camp Mercier. Je vois un oiseau dans un arbre et le montre à Hélène. Elle remarque que l’oiseau a une drôle de face. On ne fait ni un, ni deux, on vire de bord (dès que l’on peut) et revenons sur nos pas pour se rendre compte que c’est une Chouette épervière qui se tient sur le sommet d’un conifère. Wow! Je me suis rangée sur le bord de l’autoroute quelques minutes, le temps pour moi de prendre des photos et pour Hélène de la regarder à satiété.
Voici une photo d'une Mésange à tête brune qui m’a fait faux bond à la forêt Montmorency, alors je me suis reprise au Camp Mercier. Elle a bien voulu se faire tirer le portrait, mais elle est restée très discrète, alors la photo n’est pas des meilleures.

Une autre sortie avec Renée nous a amenées de St-Nicolas à St-Antoine-de-Tilly pour essayer de voir des Perdrix grises. Nous avons réussi à en voir près d’une dizaine. Je vous montre quelques-unes d’entre elles avant qu’elles partent dans le champ, juste de l’autre côté de la butte de neige. On les voit mieux que celles plus haut.


Et pour finir quelques photos d’une belle surprise au retour de notre sortie. Sur la voie ferrée, sur Mgr Bourget, quatre Cerfs de Virginie sont en arrêt. On peut les prendre en photo. Voici le portrait de famille :
Il y en a un qui décide de s’approcher pour aller sur le bas-côté des rails :
Un autre va le chercher et ils reviennent la queue en l’air rejoindre les deux autres :
Voilà en ce début d’année les photos que j’ai à vous partager.

Je pars bientôt pour le Costa Rica pendant deux semaines. Je vous montrerai, à mon retour, les beaux oiseaux qu’ils ont là-bas.

À la prochaine.