jeudi 8 mars 2018

Sénégal – Partie II


J’avais oublié de vous présenter la photo de départ prise par mon ami André qui est venu nous reconduire. La voici donc : Lorraine et moi à l'aéroport de Québec. Diane nous rejoignait à Dorval.

La première série est constituée de Choucador. Ce sont des oiseaux aux couleurs iridescentes qui leur donnent une allure spectaculaire. Le premier de la série et non le moindre est le Choucador à longue queue. Vous remarquez qu’il porte très bien son nom :
Puis, le Choucador à oreillons bleus. Celui-ci a une immense bibite dans le bec. Cela lui a pris plusieurs minutes avant de réussir à la manger.
Le prochain n’est pas aussi spectaculaire que les précédents, mais il a le nom de Choucador, il est à ventre roux celui-ci :
Le Choucador de Swainson ressemble étrangement au Choucador à oreillons bleus. On note certaines différences, notamment sa grosseur et la couleur de son œil :
Personnellement, j’ai été séduite par le Choucador pourpré. C’est celui que je trouve le plus spectaculaire. Le voici de face :
Et maintenant de dos. Qu'en pensez-vous?

La deuxième série est beaucoup plus vaste. Ce sont les rapaces en général. Comme il y a plusieurs familles et dans chaque famille différentes espèces, je vous les présente sans ordre précis. Le premier est un Épervier shikra. Il se tenait sur une chaîne de trottoir sans se préoccuper des gens autour de lui :
Je vous présente quelques espèces de la famille des faucons qu’on a eu la chance de voir et de photographier. Celui-ci est, de loin, celui qu’on a vu le plus souvent : Faucon ardoisé. Il n’est pas vilain du tout :
Le prochain, il est très beau (à mon goût, naturellement), c’est pourquoi je vous montre deux photos. La première, en vol, Faucon chicquera :
La seconde, posé bien en vue pour que je puisse le prendre en photo afin de vous le présenter dans toute sa beauté : Faucon chicquera :
La prochaine photo n’est pas des meilleures, mais comme l’oiseau fait partie des faucons, je vous le présente aussi : Faucon crécerelle :
Un Faucon lanier est passé en vol :
Puis viennent les circaètes, le premier, on ne l’a vu qu’une seule fois. Circaète brun :
Et le Circaète Jean-le-Blanc :
Le Palmiste africain juvénile a été vu dans le delta du Saloum :
Le prochain, c’est grâce au réviseur eBird, Bram Piot, que je peux bien nommer cet oiseau : Aigle de Bonelli (assez rare paraît-il dans le nord) :
Les deux prochains oiseaux sont de la même famille : le premier est un Élanion naucler :
L’Élanion blanc n’a été vu qu’en vol :
Voici un Autour unibande qui semble réfléchir à ses vieux péchés :
Et un Busard cendré (cousin du Busard des roseaux qui a été sauvé dans la partie I du voyage) :
Le Gymnogène d’Afrique est un gros oiseau. On a eu la chance qu’il vienne se poser tout près de nous pour que je puisse bien vous le montrer :
Un Milan noir dans sa plus pure expression :
Nous avons également eu la chance de voir à quelques reprises des Chevêchettes perlées. Voici un exemplaire qu’on voit d’abord de face :
Puis l'arrière de sa tête. Ce que l’on voit de noir, ce sont des plumes qui forment des yeux, comme si elle avait des yeux derrière la tête… on connaît de ces personnes qui en ont aussi :
Puis, la chance nous a sourit sans qu’on s’y attende : un Grand-duc de Verreaux caché près des nids d’Alecto à bec blanc; remarquez ses paupières roses :
La dernière partie de cette série est constituée d’une grande famille qui est souvent mal aimée, j’ai nommé les vautours. Les trois prochaines photos, les oiseaux ont été vus ensemble à manger une carcasse sur le bord de la route. Étaient également parmi eux, deux Vautours charognards, mais comme je vous en ai montré dans la première partie, je me suis abstenue pour celle-ci. D’abord, en vol, le Vautour de Rüppell :
Puis le Vautour fauve :
Enfin, le Vautour africain :
On a même pu voir un nid occupé par un couple de Vautour oricou. C'est dommage, les petits ne seront pas plus beaux que leurs parents :
La prochaine série est riche en couleurs. Les guêpiers sont de petits oiseaux bien coopératifs pour la photo : ils restent posés sur leur branche ou encore ils partent en vol et reviennent, comme le font les moucherolles, se placer au même endroit.  Le premier est un Guêpier d’Orient :
Celui-ci est un Guêpier de Perse :
Le Guêpier nain est souvent vu en couple :
Nous avons eu la chance de voir le Guêpier à gorge blanche, considéré comme rare au moment où nous sommes allées :
La prochaine photo n’est pas très bonne, mais comme ce sont des Guêpiers d’Europe, je vous les présente puisqu’ils font partie de la série :
Enfin, le dernier et non le moindre, le Guêpier à queue d’aronde :
De la prochaine série, je vous ai déjà présenté au moins trois espèces : la Tourterelle maillée, la Tourterelle pleureuse et la Tourtelette masquée. Voici leurs cousines, d’abord la Tourterelle rieuse :
La Tourterelle à collier (pas évidente, car elle ressemble beaucoup à la Tourterelle pleureuse) :
La Tourterelle vineuse :
La Tourterelle des bois n’a été vue qu’une seule fois et de très loin. C’est pour cela que vous la voyez aussi petite :
La Tourtelette améthystine a été une belle trouvaille à l’hôtel, derrière la piscine :
Enfin, la dernière, la jolie Tourtelette d’Abyssinie :
Martin-chasseur ou Martin-pêcheur? J’ai su la différence : un chasse les insectes et l’autre pêche du poisson. Un est sur le bord de l’eau, l’autre plutôt dans des champs. Vous avez déjà vu le Martin-pêcheur pie. Voici le Martin-chasseur à tête grise :
Et ce Martin-chasseur strié était sur le site de l’hôtel au Ranch de Bango :
Je vous ai montré une photo du prochain, mais comme il est mignon et surtout qu'ici on voit le pourquoi de son nom (même si la photo n’est pas super bonne). Je le trouvais drôle, j’ai nommé le Martin-pêcheur huppé avec la huppe en l'air :
Enfin, le plus grand de sa catégorie et le dernier à vous être présenté : Martin-pêcheur géant. Elle (car c’est une femelle) s’est dissimulée dans les arbres, alors la photo n’est pas géniale, mais on la reconnaît :
Une dernière série avant la pause; sur les cinq oiseaux présentés dans le livre, nous avons eu la chance d’en voir quatre. Le premier a été vu à quelques reprises, Rollier varié :
Le deuxième, une seule fois et de très très loin. Voici donc une piètre photo de cet individu : Rolle violet :
Et le Rollier à ventre bleu n’a pas été très coopératif pour la photo, alors on voit bien son ventre bleu, mais l’éclairage était difficile :
Enfin, le plus spectaculaire et le plus présent également est le Rollier d’Abyssinie. La première photo vous le montre sur un arbre, comme on le voit le plus souvent :
Et je suis assez fière de la prochaine photo, car on voit le Rollier d’Abyssinie en vol dans toute sa splendeur. On n’imaginerait pas toutes ces couleurs sur un même oiseau :
Petite pause d’oiseaux. Un autre qui a des couleurs délicates, mais bien marquées. Je le trouve vraiment beau. Je l’ai nommé Crabe du sable à défaut de savoir son vrai nom :
Dans un autre domaine de la nature, on a vu cet animal à quelques reprises. Il était toujours loin et n’est jamais resté très longtemps près de nous. La prochaine photo montre un Chacal
Le prochain a été trouvé par le propriétaire de notre lodge à Dalaal Diam. Il allait se faire manger par un oiseau (pas le propriétaire). C’est la première fois  que j’en voyais un : Caméléon. Je vous montre deux photos. La première dans la totalité de l’animal :
Et la deuxième, un gros plan de ce Caméléon :
Quand on se promène d’un endroit à l’autre, on passe par des villages. Voici le nom d’un de ceux-ci. Keur veut dire maison.
Souvent la rue principale est en asphalte, voici un exemple :
Et les rues secondaires, en terre, comme celle-ci :
On voit aussi ce genre d’habitations :
Revenons aux oiseaux. La prochaine série, ce sont des oiseaux photographiés en vol, pour la simple raison qu’on ne les a presque pas vus arrêtés. Voici une Hirondelle de fenêtre :
La prochaine, on la voit par chez-nous aussi : Hirondelle de rivage :
L’Hirondelle de rochers n’a été vue qu’en une seule occasion : dans la réserve naturelle de Popenguine.
Les belles Hirondelles à longs brins ont été très coopératives. Elles sont restées longtemps sur le bord du pont pour que je réussisse quelques clichés.
Et cette Hirondelle rousseline est passée à toute vitesse, le temps que je la prenne en photo pour vous la présenter :
Pour poursuivre, je vous montre des oiseaux qui ressemblent beaucoup aux hirondelles, des martinets. Eux, ils sont encore plus difficiles à prendre en photo. Vous comprendrez que les photos sont de piètre qualité. Le premier est le Martinet des maisons :
Et voici le Martinet d’Ussher :
Les Calaos sont l’objet des prochaines photos. Deux espèces ont été observées durant le voyage : le Calao à bec noir dont voici un couple que vous voyez d’un peu loin :
Et un spécimen de beaucoup plus près avec son repas au bec :
Et le Calao occidental, anciennement appelé Calao à bec rouge. Il portait bien son nom, celui-là. Dommage qu'on le lui ait changé.
La dernière grande série regroupe les oiseux d’eau. C’est vaste, mais cela me permet de vous montrer plusieurs familles différentes sans les sous-catégoriser. D’abord, les hérons. Le premier est vu autant en Europe, qu’en Afrique et jusqu’en Amérique, c’est le Héron garde-bœufs :
Le Héron goliath est le plus grand de tous ceux que nous avons vus :
Puis, le Héron intermédiaire qui nous cause problème puisqu’on peut facilement le confondre avec la Grande Aigrette. Il est plus petit, mais sans comparable, c’est plus difficile à trancher. Le bec du Héron intermédiaire est plus trapu et la couleur est un peu différente de celui de la Grande Aigrette. Le voici donc, cet énergumène qui nous donne des sueurs à l’identifier :
Un autre que j’ai confondu est le Héron mélanocéphale. Il ressemble au Héron cendré, mais il a la tête entièrement noire et un patron des ailes différent.
Le Héron strié, qui a la même grosseur que notre Héron vert, a été très gentil de venir tout près pour se faire tirer le portrait.
La prochaine série vous montre des limicoles. Cette grande famille de bécasseaux, pluviers, chevaliers, etc. Je vous ai présenté en Partie I, les Chevalier aboyeur et guignette, le Pluvier grand gravelot ainsi que le Bécasseau minute et le cocorli. Aujourd’hui, c’est autour du Chevalier gambette à se présenter à vous :
Le prochain m’intriguait beaucoup. On disait, dans le livre, qu’il avait un bec très mince. J’étais curieuse de voir combien mince il était ce bec! Eh bien, j’ai fini par le voir. Pas souvent et en très petite quantité : deux fois, un individu à chaque fois. Le voici donc, ce beau Chevalier stagnatile (en plus, je n’arrivais jamais à bien prononcer son nom) :
Le prochain, son nom était plus facile à retenir : Chevalier sylvain :
Puis, le Combattant varié (qui peut avoir toutes sortes de plumages, son nom l’indique) est venu assez prêt pour que je puisse vous en montrer un bel exemplaire :
Le Pluvier pâtre est très mignon également :
Et celui-ci que je n’avais jamais vu se nomme Pluvier à collier interrompu :
On termine les limicoles, mais on continue dans les oiseaux d’eau. Voici une cousine lointaine (en distance et non en apparence) de notre Échasse d’Amérique, j’ai nommé l’Échasse blanche :
Cet autre oiseau a un nom un peu particulier : Oie-armée de Gambie. Je ne sais d’où lui provient ce nom, mais elle n’est pas si vilaine :
Enfin, nous avons eu le bonheur de voir les deux espèces de Spatules. La plus commune, la Spatule blanche va nicher en Europe :
La Spatule d’Afrique, qui a le bec et les pattes roses, n’a été vue qu’à de rares occasions. La voici, juste pour vous :
Enfin, le dernier de la catégorie des oiseaux d’eau est le Cormoran africain. Beaucoup plus petit (environ 40 cm de moins) que notre Cormoran à aigrettes, ce cormoran a l’œil rouge et le ventre pâle. On le rencontre un peu partout sur le bord de l’eau :
On continue avec le thème de l’eau, mais on change de catégorie. Voici un Crocodile. Je ne peux dire si c’en est un qui a quitté le Nil pour venir s’installer à l’extrême ouest du continent.
Une Mangouste des marais est venue nous saluer en passant :
La mangrove du Saloum regorge de coquillages qui s’agrippent aux racines des arbres. Les femmes vont les ramasser. Les points blancs sur la photos sont des coquillages
La mangrove s’étend et forme des petits canaux qui se terminent en cul-de-sac. Ils sont typiques de cet endroit du Saloum :
Les pirogues sont utiles à plusieurs travailleurs. Ceux-ci reviennent d’aller chercher de la chaume pour fabriquer les toits des cases :
Et voici des cases avec des toits de chaume que nous avons vues sur l’Île de Sipo. Île que nous avons visitée et sur laquelle nous avons rencontré la Reine de Sipo, soit la cheffe de l’île (c’est la seule cheffe de village de tout le Sénégal).
La prochaine série montre des oiseaux assez spectaculaires (surtout les mâles). Ce sont des souimangas, un peu l’équivalent des colibris que l’on retrouve dans les Amériques. Le premier porte très bien son nom : Souimanga à ventre jaune :
Nous avons eu la chance de voir le prochain oiseau lorsque nous nous sommes promenées dans un des petits canaux que je vous ai montré un peu plus haut. C’est le plus terne et le plus difficile à voir (donc photo pas très réussie); j’ai nommé, le Souimanga brun :
Celui-ci est très iridescent : Souimanga à poitrine rouge. S’il n’est pas placé dans un bon angle pour que la lumière fasse reluire ses couleurs, il est noir et terne.
Nous avons vu le Souimanga pygmée dans le nord. On nous a demandé des explications, car ce n’était pas du tout courant de voir cet oiseau là où nous étions. Vive les photos, on nous a cru et on a même fait un petit texte sur notre mention dans un blogue intitulé : Ornithondar – des oiseaux à Saint-Louis et au nord du Sénégal dont vous trouverez le texte à l’adresse suivante : https://ornithondar.blogspot.ca/2018/02/16-17-deux-especes-hors-saison-au-ranch.html
Voici donc un spécimen de Souimanga pygmée :
Et le dernier et non le moindre, Souimanga à longue queue. Il se fait remarquer avec toutes ses couleurs :
L’Agrobate podobé surprend par sa longue queue qu’il tient régulièrement en l'air. Il est donc facile à repérer :
Par contre, son cousin l’Agrobate roux, lui, est plus discret. Nous ne l’avons vu qu’une seule fois. Il s’est laissé admirer plusieurs minutes. Je vous le présente lorsqu’il s’est déplacé pour venir nous saluer de plus près.
Les derniers sont de petits oiseaux dont les couleurs sont douces, du moins les deux premières espèces. Le premier l’Astrild cendé se repère bien dans un bosquet avec son masque rosâtre :
Et l’Astrild queue-de-vinaigre est très jolie également. Remarquez les petits points sur ses flancs ainsi que son bec deux couleurs, sans oublier le pourquoi il porte ce nom : la couleur sous la queue.
Le prochain et dernier oiseau de ce long message a été aperçu en vol avant qu’on ait la chance qu’il se pose assez près pour qu’on puisse le photographier. Il était dans un enclos où les femmes cultivaient des légumes d’où son intérêt pour l’eau dont elles se servaient pour arroser. L’Astrild-caille à face noire est cet oiseau :
Pour terminer, je vous montre notre hôtel à Toubacouta, le Keur Saloum, vu à partir du quai au retour d’une de nos excusions :
À cet hôtel, on rencontrait régulièrement des singes verts. En voici deux exemplaires très typiques :

Et je vous laisse avec ce coucher de soleil sur la mangrove africaine :

Il reste encore un message à venir pour terminer notre périple au Sénégal. Les photos sont choisies, il arrivera donc sous peu.
Au plaisir.