Ce nouveau message du blogue se divise en deux
parties : la première, 46 photos, est le voyage en Équateur. La deuxième
partie, 37 photos proviennent du Chili. J’ai réservé la dernière photo pour vous
faire mes souhaits de bonne année (un peu tard, mais « Mieux vaut tard que
jamais » comme le dit si bien le dicton).
_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_
Du 20 au 30 octobre, un voyage en solo m’a amenée au
Bellavista Cloud Forest Lodge en Équateur. J’avais un forfait pour sept jours
d’ornithologie. J’ai donc visité quelques lieux aux environs de cet établissement.
Je commence par quelques-uns des plus gros oiseaux, soit les
rapaces...
La Buse à gros bec nous montre des détails intéressants du
motif de ses ailes :
J’avais vu un Bec-en-croc de Temminck au Mexique avec
Lorraine au printemps. Il était tellement haut que ce n’est que par le motif de
ses ailes que nous avions pu l’identifier. Celui-ci se tenait bien tranquille
sur un fil. Quelle différence : Bec-en-croc de Temminck :
On a entendu un bruit que faisait sa victime avant même de
voir l’oiseau qui la mangeait. Ce Harpage bidenté avait attrapé un immense
insecte (voyez la grosseur des ailes) et ne s’occupait absolument pas de nous
en dégustant son dîner :
Ce Macagua rieur ne s’est jamais préoccupé de ma présence
autour de lui pendant que je le photographiais. Il cherchait sa nourriture. Il
fait partie de la famille des faucons :
Petit-duc à gorge blanche. Il a été vu le premier jour dans
la réserve Yanacocha :
Et celui-ci également le premier jour du voyage, il faisait
sa toilette sans se préoccuper de nous qui passions en auto, Hibou des
marais :
Maintenant, on passe à de plus petits oiseaux. Ce Cotinga
écaillé femelle porte bien son nom avec le motif de ses plumes :
Ils se ressemblent, mais ici c’est le mâle du Cotinga
écaillé que je vous présente :
Un oiseau très abondant par endroit, le Merle géant :
Celui-ci a été vu dans la cour d’une propriété privée à
Mindo. Ce fut une belle surprise, Fournier variable :
Habituellement, cette espèce est plutôt difficile à voir et
encore plus à photographier. Je ne sais pas pourquoi, mais celui-ci a été très
coopératif. Je l’en ai bien remercié. C’est un Manakin à ailes blanches :
C’est la meilleure photo que j’ai du prochain oiseau. C’est
un peu dommage, car il a des couleurs tellement spéciales pour un pic. Celui-ci
est une femelle de Pic de Rivoli :
C’est la seule de sa famille que je vous présente, Paruline
ardoisée :
Les six prochaines photos sont des oiseaux extrêmement
difficiles à observer. J’ai eu la chance de pouvoir les voir de très près et
surtout de les photographier, grâce à une famille qui a développé le Refugio Paz de las Aves (Angel Paz).
Voici donc la Grallaire à poitrine jaune :
Celle-ci est la Grallaire à tête rousse :
Et la Grallaire géante :
La Grallaire ocrée :
Le prochain oiseau ne porte pas le nom de Grallaire, mais il
est aussi difficile à voir que les précédents. C’est un Mérulaxe ocellé :
Et le dernier de ces six oiseaux pas faciles à voir se
nomme Tocro à dos noir. Il est venu se nourrir tout près de nous :
On passe maintenant à de tout petits oiseaux, soit les
Colibris. Ils sont 163 de cette famille en Équateur. Au Québec, nous n’en avons
qu’une espèce. Ils ne portent pas tous le nom de colibri, c’est pourquoi
parfois, on ne sait pas qu’ils sont de cette famille si on ne voit que le nom.
Sur les 36 espèces de colibris que j'ai observés durant le voyage, je vous en présente huit. D’abord, le Brillant
impératrice :
Celui-ci, j’ai dû prendre beaucoup de photos pour arriver à
bien voir la caractéristique de son nom et de pouvoir vous la montrer :
Colibri à ailes saphir :
Celui-ci est particulier de par son motif sur la
poitrine : Colibri de Benjamin :
Le prochain, j’espérais bien le voir à cause de sa
caractéristique spéciale et dont il porte bien le nom : Colibri
porte-épée :
Cette Érione à poitrine d’or a été bien gentille de poser
pour que je puisse vous la présenter :
Un autre colibri qui porte un drôle de nom, Ermite
yaruqui :
Un colibri que j’espérais bien voir, le Haut-de-chausse à
palettes. Remarquez la forme de sa queue d’où lui vient probablement son nom et
ses petites pantoufles blanches :
La dernière photo présente deux colibris, voici en premier
plan, le Sylphe à queue violette. On peut voir derrière le Colibri de
Jardine :
Le prochain oiseau est très particulier. C’est un
Coq-de-roche péruvien mâle. On peut le voir très tôt le matin en compagnie
d’autres mâles à faire des parades, non pas pour les visiteurs qui se cachent
sous un abri, mais pour les femelles. Cette particularité d’avoir plusieurs
mâles au même endroit qui font des parades se nomme des leks ou des aires de
parades. Nous avons vu au moins huit Coqs-de-roche péruviens faisant leur
parade le temps que nous y étions :
Ce Moucherolle aquatique a été vu dans la même cour que le
Fournier variable à Mindo. Avec un nom pareil, c’est un peu surprenant de le
voir dans le gazon :
Encore une fois, c’est la meilleure photo du Toucan
montagnard que j’ai réussi à prendre. C’est déjà pas mal, car je ne l’ai vu que
deux fois et la première fois, il était à contre-jour et très loin :
Celui-là par exemple, il a été très coopératif et très
photogénique : Toucanet à croupion rouge :
Le prochain n’est pas aussi spectaculaire que certains
autres, mais il a tout de même du charme, j’ai nommé le Tohi tricolore :
Le Tyranneau à queue blanche était très présent sur le site
de l’hôtel :
Et celui-ci aussi était à l’hôtel, c’est un mâle Trogon
masqué :
Je termine la série des oiseaux avec une grande famille
qu’on appelle en anglais les Tanager. Naturellement,
en français, ils ont différents noms. Le premier de la série se nomme Calliste
à calotte noire :
Et celui-ci Calliste gris-or :
J’avais vu cet oiseau au Costa Rica sans pouvoir le
photographier, j’ai eu la chance de le faire en Équateur. C’est un Calliste
rouverdin :
Le Tangara somptueux porte bien son nom :
Celui-ci est tout mignon et franchement surprenant à cause
de sa couleur, Tangara étincelant :
Le premier jour du voyage, j’ai pu observer ce Tangara à
ventre rouge. Croyez-le ou non, je ne m’en souvenais pas du tout. J’ai
découvert cet oiseau au retour en regardant mes photos. Faut dire que j’ai
tellement vu de nouveaux oiseaux cette première journée que j’en ai oublié
plusieurs. Une chance que j’ai des photos!
Comme je l’ai mentionné au début, j’étais au Bellavista
Cloud Forest Lodge. Cloud veut dire nuages, et les oiseaux aiment bien lorsque
c’est nuageux. Quand le soleil apparaît, on ne les voit pratiquement pas. Par
contre, les papillons de toutes sortes se mettent à voler partout autour de
nous. Je vous en présente quelques-uns. Je ne connais pas toujours leur nom,
mais ils sont beaux. Le premier est de grosseur moyenne, je l’ai surtout vu sur
la route par une belle journée ensoleillée :
Si je ne me trompe pas, c’est le même papillon que le
précédent, mais en vol. Pas évident de les prendre en vol, c’est pourquoi je
vous montre celui-ci :
C’est le guide qui m’a montré ce papillon, plus petit que le
précédent. Il me dit qu’il se nomme 88 à cause du motif sur ses ailes. Son nom
est Diaethria clymena, le Double 8 :
Je n’avais jamais vu d’aussi gros papillon de ma vie. Il est
immense. Il se nomme Caligo, communément appelé papillon-hibou (dixit
Wikipédia) :
Le prochain, on dirait qu’il est de velours; je ne connais
pas son nom :
Enfin les derniers, on les voit sous plusieurs formes :
en vol, posé ailes ouvertes et ailes fermées. Je ne connais pas leur nom, eux
non plus :
_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_-*_
La deuxième partie, vous amène au Chili! Du 22 novembre au 9
décembre, j’y étais avec Lorraine et Janick. Nous avions un très bon guide pour
nous toutes seules. Nous avons vu au-delà de 250 espèces en 15 jours. Un très beau voyage bien organisé avec Albatross Birding Tour. Je
vous présente quelques-uns des oiseaux que nous avons observés là-bas.
D’abord, un oiseau particulier non pas par sa couleur, mais
par la forme de son œil. Remarquez bien, il a la forme d’une fleur. C’est un
Ada clignot :
Le prochain, nous l’avons vu dans de très bonnes conditions,
ce qui semble être assez rare. Voici une Cataménie maculée :
Un Pic du Chili s’est laissé photographier pour que je vous
le présente :
Cet oiseau, Lorraine et Janick l’avaient sur leur liste. C’était
la femelle qu’elles espéraient. Et c’est elle que nous avons observée à loisir.
J’ai nommé le Pic de Magellan :
Ce petit Synallaxe rayadito est endémique (donc on ne le
voit qu’au Chili). Il bouge très vite, mais j’ai fini par réussir une image
très acceptable pour que vous puissiez bien le voir :
Un autre oiseau endémique du Chili est le Tyranneau
omnicolore. Lui, il n’est resté que quelques secondes pour la photo et on ne l’a
vu qu’une seule fois, donc je n’ai pas pu me reprendre :
Dès notre arrivée à Santiago, nous sommes sorties pour
observer ce qu’il y avait dans le stationnement de l’hôtel. Oh, quel bel oiseau
que celui-là! Nous avions un Taurillon mésange devant nous :
Le Tourco à moustaches est un autre oiseau endémique :
Il ressemble beaucoup aux autres de son espèce, c’est un
Moqueur du Chili :
Le dernier oiseau du voyage que nous avons observé avec
notre guide est un autre endémique. C’est le Cinclode du ressac qui
transportait de la nourriture pour ses petits :
Un beau mâle de Colin de Californie a fait le bonheur de
toutes :
Et cette Chevêche des terriers qui scrute le ciel peut-être
pour repérer un danger… :
Et celle-ci est une Chevêchette du Pérou :
Nous avons eu la chance d’observer cette Chouette masquée en
plein jour, ainsi je peux bien vous la montrer grâce à un bon éclairage :
J’aurais aimé vous présenter une meilleure photo, soit un
bel adulte du Condor des Andes, mais c’est une jeune femelle qui était
installée sur le toit des condos où nous nous sommes arrêtées :
Cette Buse aguia prend la pause pour me permettre de vous la
montrer sous son meilleur angle :
Ce petit colibri est endémique et aussi très rare. On a eu
la chance d’en voir quelques-uns, dont une femelle qui préparait le nid et ce
mâle qui est venu tout près de nous. J’ai nommé le Colibri d’Arica :
Le Colibri du Chili était omniprésent à notre hôtel à
Vilches :
Nous avons rencontré toute la famille, soit deux adultes et
deux jeunes de ce Pluvier des Andes :
Voici ma meilleure photo du Flamant du Chili, ils étaient la
plupart du temps très très loin :
Cette Gallinule à face noire a été très gentille de s’approcher
pour me permette de la photographie pour vous montrer quelques détails de son
plumage :
Au Chili, les oiseaux ne sont pas particulièrement
spectaculaires, plusieurs se ressemblent énormément. Par contre, ils ont de
très beaux canards, dont voici un couple de Canard de Chiloé :
Un Canard spatule :
Et que dire de ce Coscoroba blanc avec le bec aussi rose que
ses pattes? Il est ici avec toute sa progéniture :
Ce Cygne à cou noir s’est bien adapté à son milieu et est
considéré comme sauvage maintenant :
Les deux prochains sont des cormorans. Le plus grand est le
Cormoran des Bougainville et le plus petit le Cormoran de Gaimard. Ils ont
chacun leurs charmes, mais le plus petit est plus coloré et plus charmant à mon
goût :
Les prochains sont des Goélands gris. Ils ont été pris lors
d’une excursion aux oiseaux pélagiques dans le nord du pays.
Et que dire de la couleur du bec de ce Pélican thage? De toute
beauté :
Les oiseaux pélagiques sont des oiseaux qui viennent sur la terre ferme que
pour nicher. Le reste du temps, ils sont en mer. Les oiseaux pélagiques les
plus connus au Québec sont les Fous de Bassan. Là-bas, nous avons eu la chance
de faire une excursion à Valparaiso où nous avons vu pas moins de cinq espèces
d’Albatros. Ce sont eux que je vous présente pour terminer la série des oiseaux
du Chili. Le premier, celui qu'on a vu en plus grand nombre, est l’Albatros de
Salvin :
Quant à l’Albatros à sourcils noirs, qui porte vraiment bien
son nom, ils étaient bien une vingtaine :
L’Albatros royal ressemble à son cousin à sourcils noirs,
mais la couleur du bec diffère. C’est plus facile de les distinguer quand ils sont posés et qu’on
peut les observer d’aussi près :
L’Albatros de Buller est venu tout près pour que je puisse
bien vous le montrer :
Et enfin, l’unique de son espèce, et les guides étaient bien
excités de l’observer, est l’Albatros des Chatham que voici. Cet albatros se
voit surtout en la Nouvelle-Zélande. On comprend donc l’excitation de nos
guides et la nôtre par le fait même !!!
Et pour terminer, je vous présente quelques spécimens autres
que des oiseaux. Le premier est un insecte de bonne grosseur. Comme je le
trouve joli, je vous le présente sans même savoir son nom :
Celui-ci était immense! C’est une femelle de Cérambycidé
Acanthinodera cummingi qui allait pondre ses œufs :
Enfin les deux dernières photos sont d’un lézard que l’on
nomme lézard-bijou. Il a des couleurs que je n’avais jamais vues sur des lézards.
Un gros plan de ce spécimen où on voit même sa gorge rouge :
Et voici mes vœux pour la prochaine année (avec beaucoup de
retard) :
Ma «carte de Noël» en est une de nouvelle année finalement.
Je vous souhaite de la santé qui est, je crois bien, ce qui est le plus
important pour tout le monde. L'oiseau se nomme Passerin arc-en-ciel et la
photo a été prise au Mexique. L'arc-en-ciel a plusieurs symboliques. J'en
prends quelques-unes que je joins à mon souhait : paix, prospérité et harmonie.
Je vous reviendrai avec mes coups de cœur 2019 la prochaine
fois.
Au plaisir,