vendredi 7 février 2020

Deux voyages pour finir en beauté 2019


Ce nouveau message du blogue se divise en deux parties : la première, 46 photos, est le voyage en Équateur. La deuxième partie, 37 photos proviennent du Chili. J’ai réservé la dernière photo pour vous faire mes souhaits de bonne année (un peu tard, mais « Mieux vaut tard que jamais » comme le dit si bien le dicton).

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Du 20 au 30 octobre, un voyage en solo m’a amenée au Bellavista Cloud Forest Lodge en Équateur. J’avais un forfait pour sept jours d’ornithologie. J’ai donc visité quelques lieux aux environs de cet établissement.

Je commence par quelques-uns des plus gros oiseaux, soit les rapaces...

La Buse à gros bec nous montre des détails intéressants du motif de ses ailes :
J’avais vu un Bec-en-croc de Temminck au Mexique avec Lorraine au printemps. Il était tellement haut que ce n’est que par le motif de ses ailes que nous avions pu l’identifier. Celui-ci se tenait bien tranquille sur un fil. Quelle différence : Bec-en-croc de Temminck :
On a entendu un bruit que faisait sa victime avant même de voir l’oiseau qui la mangeait. Ce Harpage bidenté avait attrapé un immense insecte (voyez la grosseur des ailes) et ne s’occupait absolument pas de nous en dégustant son dîner :
Ce Macagua rieur ne s’est jamais préoccupé de ma présence autour de lui pendant que je le photographiais. Il cherchait sa nourriture. Il fait partie de la famille des faucons :
Petit-duc à gorge blanche. Il a été vu le premier jour dans la réserve Yanacocha :
Et celui-ci également le premier jour du voyage, il faisait sa toilette sans se préoccuper de nous qui passions en auto, Hibou des marais :
Maintenant, on passe à de plus petits oiseaux. Ce Cotinga écaillé femelle porte bien son nom avec le motif de ses plumes :
Ils se ressemblent, mais ici c’est le mâle du Cotinga écaillé que je vous présente :
Un oiseau très abondant par endroit, le Merle géant :
Celui-ci a été vu dans la cour d’une propriété privée à Mindo. Ce fut une belle surprise, Fournier variable :
Habituellement, cette espèce est plutôt difficile à voir et encore plus à photographier. Je ne sais pas pourquoi, mais celui-ci a été très coopératif. Je l’en ai bien remercié. C’est un Manakin à ailes blanches :
C’est la meilleure photo que j’ai du prochain oiseau. C’est un peu dommage, car il a des couleurs tellement spéciales pour un pic. Celui-ci est une femelle de Pic de Rivoli :
C’est la seule de sa famille que je vous présente, Paruline ardoisée :
Les six prochaines photos sont des oiseaux extrêmement difficiles à observer. J’ai eu la chance de pouvoir les voir de très près et surtout de les photographier, grâce à une famille qui a développé le Refugio Paz de las Aves (Angel Paz). Voici donc la Grallaire à poitrine jaune :
Celle-ci est la Grallaire à tête rousse :
Et la Grallaire géante :
La Grallaire ocrée :
Le prochain oiseau ne porte pas le nom de Grallaire, mais il est aussi difficile à voir que les précédents. C’est un Mérulaxe ocellé :
Et le dernier de ces six oiseaux pas faciles à voir se nomme Tocro à dos noir. Il est venu se nourrir tout près de nous :
On passe maintenant à de tout petits oiseaux, soit les Colibris. Ils sont 163 de cette famille en Équateur. Au Québec, nous n’en avons qu’une espèce. Ils ne portent pas tous le nom de colibri, c’est pourquoi parfois, on ne sait pas qu’ils sont de cette famille si on ne voit que le nom. Sur les 36 espèces de colibris que j'ai observés durant le voyage, je vous en présente huit. D’abord, le Brillant impératrice :
Celui-ci, j’ai dû prendre beaucoup de photos pour arriver à bien voir la caractéristique de son nom et de pouvoir vous la montrer : Colibri à ailes saphir :
Celui-ci est particulier de par son motif sur la poitrine : Colibri de Benjamin :
Le prochain, j’espérais bien le voir à cause de sa caractéristique spéciale et dont il porte bien le nom : Colibri porte-épée :
Cette Érione à poitrine d’or a été bien gentille de poser pour que je puisse vous la présenter :
Un autre colibri qui porte un drôle de nom, Ermite yaruqui :
Un colibri que j’espérais bien voir, le Haut-de-chausse à palettes. Remarquez la forme de sa queue d’où lui vient probablement son nom et ses petites pantoufles blanches :
La dernière photo présente deux colibris, voici en premier plan, le Sylphe à queue violette. On peut voir derrière le Colibri de Jardine :
Le prochain oiseau est très particulier. C’est un Coq-de-roche péruvien mâle. On peut le voir très tôt le matin en compagnie d’autres mâles à faire des parades, non pas pour les visiteurs qui se cachent sous un abri, mais pour les femelles. Cette particularité d’avoir plusieurs mâles au même endroit qui font des parades se nomme des leks ou des aires de parades. Nous avons vu au moins huit Coqs-de-roche péruviens faisant leur parade le temps que nous y étions :
Ce Moucherolle aquatique a été vu dans la même cour que le Fournier variable à Mindo. Avec un nom pareil, c’est un peu surprenant de le voir dans le gazon :
Encore une fois, c’est la meilleure photo du Toucan montagnard que j’ai réussi à prendre. C’est déjà pas mal, car je ne l’ai vu que deux fois et la première fois, il était à contre-jour et très loin :
Celui-là par exemple, il a été très coopératif et très photogénique : Toucanet à croupion rouge :
Le prochain n’est pas aussi spectaculaire que certains autres, mais il a tout de même du charme, j’ai nommé le Tohi tricolore :
Le Tyranneau à queue blanche était très présent sur le site de l’hôtel :
Et celui-ci aussi était à l’hôtel, c’est un mâle Trogon masqué :
Je termine la série des oiseaux avec une grande famille qu’on appelle en anglais les Tanager. Naturellement, en français, ils ont différents noms. Le premier de la série se nomme Calliste à calotte noire :
Et celui-ci Calliste gris-or :
J’avais vu cet oiseau au Costa Rica sans pouvoir le photographier, j’ai eu la chance de le faire en Équateur. C’est un Calliste rouverdin :
Le Tangara somptueux porte bien son nom :
Celui-ci est tout mignon et franchement surprenant à cause de sa couleur, Tangara étincelant :
Le premier jour du voyage, j’ai pu observer ce Tangara à ventre rouge. Croyez-le ou non, je ne m’en souvenais pas du tout. J’ai découvert cet oiseau au retour en regardant mes photos. Faut dire que j’ai tellement vu de nouveaux oiseaux cette première journée que j’en ai oublié plusieurs. Une chance que j’ai des photos!
Comme je l’ai mentionné au début, j’étais au Bellavista Cloud Forest Lodge. Cloud veut dire nuages, et les oiseaux aiment bien lorsque c’est nuageux. Quand le soleil apparaît, on ne les voit pratiquement pas. Par contre, les papillons de toutes sortes se mettent à voler partout autour de nous. Je vous en présente quelques-uns. Je ne connais pas toujours leur nom, mais ils sont beaux. Le premier est de grosseur moyenne, je l’ai surtout vu sur la route par une belle journée ensoleillée :
Si je ne me trompe pas, c’est le même papillon que le précédent, mais en vol. Pas évident de les prendre en vol, c’est pourquoi je vous montre celui-ci :
C’est le guide qui m’a montré ce papillon, plus petit que le précédent. Il me dit qu’il se nomme 88 à cause du motif sur ses ailes. Son nom est Diaethria clymena, le Double 8 :
Je n’avais jamais vu d’aussi gros papillon de ma vie. Il est immense. Il se nomme Caligo, communément appelé papillon-hibou (dixit Wikipédia) :
Le prochain, on dirait qu’il est de velours; je ne connais pas son nom :
Enfin les derniers, on les voit sous plusieurs formes : en vol, posé ailes ouvertes et ailes fermées. Je ne connais pas leur nom, eux non plus :
 
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La deuxième partie, vous amène au Chili! Du 22 novembre au 9 décembre, j’y étais avec Lorraine et Janick. Nous avions un très bon guide pour nous toutes seules. Nous avons vu au-delà de 250 espèces en 15 jours. Un très beau voyage bien organisé avec Albatross Birding Tour. Je vous présente quelques-uns des oiseaux que nous avons observés là-bas.

D’abord, un oiseau particulier non pas par sa couleur, mais par la forme de son œil. Remarquez bien, il a la forme d’une fleur. C’est un Ada clignot :
Le prochain, nous l’avons vu dans de très bonnes conditions, ce qui semble être assez rare. Voici une Cataménie maculée :
Un Pic du Chili s’est laissé photographier pour que je vous le présente :
Cet oiseau, Lorraine et Janick l’avaient sur leur liste. C’était la femelle qu’elles espéraient. Et c’est elle que nous avons observée à loisir. J’ai nommé le Pic de Magellan :
Ce petit Synallaxe rayadito est endémique (donc on ne le voit qu’au Chili). Il bouge très vite, mais j’ai fini par réussir une image très acceptable pour que vous puissiez bien le voir :
Un autre oiseau endémique du Chili est le Tyranneau omnicolore. Lui, il n’est resté que quelques secondes pour la photo et on ne l’a vu qu’une seule fois, donc je n’ai pas pu me reprendre :
Dès notre arrivée à Santiago, nous sommes sorties pour observer ce qu’il y avait dans le stationnement de l’hôtel. Oh, quel bel oiseau que celui-là! Nous avions un Taurillon mésange devant nous :
Le Tourco à moustaches est un autre oiseau endémique :
Il ressemble beaucoup aux autres de son espèce, c’est un Moqueur du Chili :
Le dernier oiseau du voyage que nous avons observé avec notre guide est un autre endémique. C’est le Cinclode du ressac qui transportait de la nourriture pour ses petits :
Un beau mâle de Colin de Californie a fait le bonheur de toutes :
Et cette Chevêche des terriers qui scrute le ciel peut-être pour repérer un danger… :
Et celle-ci est une Chevêchette du Pérou :
Nous avons eu la chance d’observer cette Chouette masquée en plein jour, ainsi je peux bien vous la montrer grâce à un bon éclairage :
J’aurais aimé vous présenter une meilleure photo, soit un bel adulte du Condor des Andes, mais c’est une jeune femelle qui était installée sur le toit des condos où nous nous sommes arrêtées :
Cette Buse aguia prend la pause pour me permettre de vous la montrer sous son meilleur angle :
Ce petit colibri est endémique et aussi très rare. On a eu la chance d’en voir quelques-uns, dont une femelle qui préparait le nid et ce mâle qui est venu tout près de nous. J’ai nommé le Colibri d’Arica :
Le Colibri du Chili était omniprésent à notre hôtel à Vilches :
Nous avons rencontré toute la famille, soit deux adultes et deux jeunes de ce Pluvier des Andes :
Voici ma meilleure photo du Flamant du Chili, ils étaient la plupart du temps très très loin :
Cette Gallinule à face noire a été très gentille de s’approcher pour me permette de la photographie pour vous montrer quelques détails de son plumage :
Au Chili, les oiseaux ne sont pas particulièrement spectaculaires, plusieurs se ressemblent énormément. Par contre, ils ont de très beaux canards, dont voici un couple de Canard de Chiloé :
Un Canard spatule :
Et que dire de ce Coscoroba blanc avec le bec aussi rose que ses pattes? Il est ici avec toute sa progéniture :
Ce Cygne à cou noir s’est bien adapté à son milieu et est considéré comme sauvage maintenant :
Les deux prochains sont des cormorans. Le plus grand est le Cormoran des Bougainville et le plus petit le Cormoran de Gaimard. Ils ont chacun leurs charmes, mais le plus petit est plus coloré et plus charmant à mon goût :
Les prochains sont des Goélands gris. Ils ont été pris lors d’une excursion aux oiseaux pélagiques dans le nord du pays.
Et que dire de la couleur du bec de ce Pélican thage? De toute beauté :
Les oiseaux pélagiques sont des oiseaux qui viennent sur la terre ferme que pour nicher. Le reste du temps, ils sont en mer. Les oiseaux pélagiques les plus connus au Québec sont les Fous de Bassan. Là-bas, nous avons eu la chance de faire une excursion à Valparaiso où nous avons vu pas moins de cinq espèces d’Albatros. Ce sont eux que je vous présente pour terminer la série des oiseaux du Chili. Le premier, celui qu'on a vu en plus grand nombre, est l’Albatros de Salvin :
Quant à l’Albatros à sourcils noirs, qui porte vraiment bien son nom, ils étaient bien une vingtaine :
L’Albatros royal ressemble à son cousin à sourcils noirs, mais la couleur du bec diffère. C’est plus facile de les distinguer quand ils sont posés et qu’on peut les observer d’aussi près :
L’Albatros de Buller est venu tout près pour que je puisse bien vous le montrer :
Et enfin, l’unique de son espèce, et les guides étaient bien excités de l’observer, est l’Albatros des Chatham que voici. Cet albatros se voit surtout en la Nouvelle-Zélande. On comprend donc l’excitation de nos guides et la nôtre par le fait même !!!
Et pour terminer, je vous présente quelques spécimens autres que des oiseaux. Le premier est un insecte de bonne grosseur. Comme je le trouve joli, je vous le présente sans même savoir son nom :
Celui-ci était immense! C’est une femelle de Cérambycidé Acanthinodera cummingi qui allait pondre ses œufs :
Enfin les deux dernières photos sont d’un lézard que l’on nomme lézard-bijou. Il a des couleurs que je n’avais jamais vues sur des lézards.
Un gros plan de ce spécimen où on voit même sa gorge rouge :
Et voici mes vœux pour la prochaine année (avec beaucoup de retard) :
Ma «carte de Noël» en est une de nouvelle année finalement. Je vous souhaite de la santé qui est, je crois bien, ce qui est le plus important pour tout le monde. L'oiseau se nomme Passerin arc-en-ciel et la photo a été prise au Mexique. L'arc-en-ciel a plusieurs symboliques. J'en prends quelques-unes que je joins à mon souhait : paix, prospérité et harmonie.
Je vous reviendrai avec mes coups de cœur 2019 la prochaine fois.
Au plaisir,