mardi 4 juin 2019

Un peu de chaleur du Sud

Voici la vue que j’avais de la chambre d’hôtel lors du premier séjour à Mismaloya, où je suis allée avec Pierre.
Et la vue à partir de notre hôtel Grand Sirenis Matlali situé au nord de Puerto Vallarta, lors de mon séjour avec Lorraine.
Je commence par les oiseaux d’eau puisque Puerto Vallarta est une destination soleil du Mexique très prisée par les Québécois. Voici un Anhinga d’Amérique vu le long du Rio Pitillal :
Les Cormorans vigua étaient très présents à Mismaloya :
Et que dire des Frégates superbes! Elles étaient omniprésentes aux deux sites :
Le Goéland de Heerman (une prime-coche) passait tout près de nous à Mismaloya :
Quand on voit les deux prochains oiseaux, on sait tout de suite que nous avons affaires à des immatures, des jeunes. Ce sont des Ibis blancs qui ne sont pas encore arrivés à maturité d’où leur coloration brunâtre :
Et voici un bel adulte d’Ibis blanc :
Les Pélicans bruns sont réguliers dans le Sud :
Une Petite Sterne est venue passer près de nous lorsque nous étions à la plage réservée aux résidents de l’hôtel Grand Sirenis :
Beaucoup plus grosse que la précédente, cette Sterne royale est bien présente dans ce coin de pays :
Et comme derniers oiseaux de mer et non les moindres, voici d’abord un Fou brun, oiseau que j’ai eu la chance de voir au Sénégal, mais jamais d’aussi près :
Et une superbe prime-coche : le Fou à pieds bleus. La moitié de sa population se trouve aux Îles Galapagos. C’est donc une belle opportunité que d’avoir pu observer cet oiseau à environ 15 minutes en bateau de notre hôtel à Mismaloya.
Au jardin botanique de Puerto Vallarta, la direction a mis des nichoirs pour les Aras militaires qui ont un statut précaire. Voici une première photo prise au jardin zoologique où on peut voir quelques spécimens de l’espèce. On voit bien les détails de l’oiseau :
Et cette autre photo montre les Aras militaires dans leur milieu naturel. Vous remarquerez la grosseur du nichoir; assez impressionnant même si on n'en voit qu'une partie :
Les Conures à front rouge ont été vues aux deux hôtels :
L’autre espèce de Psittacidae que j’ai eu la chance de voir est le Toui du Mexique. Une chance que j’ai réussi à les prendre en vol, car je n’aurais pas pu vous les présenter. Voici donc le groupe de Touis du Mexique vu au Rio Pitillal :
Nous avons eu la chance, Pierre et moi, de faire deux excursions avec Anne-Marie Galland, une Québécoise qui vit au Mexique durant l’hiver. Elle connaît les bons endroits pour faire de l’ornithologie autour de Puerto Vallarta. C’est elle qui nous a amenés au jardin botanique et au Rio Pitillal. Je lui dit un gros merci, car elle a été très généreuse de son temps, en plus d'être une bonne ressource sur place. En sa compagnie, nous avons vu cette Buse à queue courte de très près :
Tout près de notre hôtel, à Mismaloya, nous avons vu une Buse grise immature dont je vous montre le portrait :
Et voici la version adulte mature du même oiseau, soit la Buse grise :
C’est en se rendant au parc national de Los Arcos, là où nous avons vu les Fous à pieds bleus, que nous avons pu observer cette Buse noire :
La prochaine photo est assez moche, je vous l’avoue. Je vous la présente quand même pour vous montrer comment parfois, grâce à une photo de piètre qualité, on réussit à identifier un oiseau et à en faire une prime-coche. Cet oiseau est un Bec-en-croc de Temminck. Tous les critères sont là pour une bonne identification: les lignes sur la queue, et les bandes blanches au bout des ailes :
Pour terminer la série des rapaces, je vous présente un Urubu noir :
Après les gros oiseaux, on passe aux plus petits et j’ai nommé les colibris et compagnie. Voici le premier de la série même si elle ne porte pas le nom de colibri, elle est de la même famille, Ariane cannelle :
La prochaine photo ne rend pas justice à l’oiseau, mais comme c’est une prime-coche et un oiseau endémique du Mexique, c’est-à-dire qu’on ne le rencontre que dans ce pays, je vous le montre quand même, j’ai nommé la Dryade du Mexique :
Le prochain a été vu au jardin botanique de Puerto Vallarta, c’est le Colibri de Constant :
La prochaine photo non plus n’est pas des meilleures, mais l’oiseau porte tellement bien son nom que je vous la montre quand même. C’est une Ariane à couronne violette :
Ils sont pas mal difficiles à prendre en photo ces colibris. Voici le dernier de la famille des Trochilidae, l’Émeraude couronnée :
Des petits oiseaux difficiles à prendre en photo on passe aux oiseaux difficiles à identifier. Ils se ressemblent beaucoup, vivent dans les mêmes habitats et pour mal faire, je ne connais pas leur cri ou leur chant, alors de beaux casse-tête en perspective au retour pour l’identification à partir des photos. Voici un Moucherolle côtier :
Et le Moucherolle de Coues qui ressemble étrangement à notre Pioui de l’Est, mais en plus grand :
Le Tyran à bec épais est une prime-coche :
Le Tyran de Nutting avait déjà été vu au Costa Rica, mais en voici un bel exemplaire :
Et son cousin germain, le Tyran de Wied :
Une autre prime-coche pas simple à identifier : le Tyran flammé :
Le Tyran mélancolique est commun et facile à identifier :
Et le Tyran pitangua dont voici ma meilleure photo :
Le prochain, il est facile à identifier par son chant. Il se nomme comme il chante : Tyran quiquivi :
Et son petit cousin, tout semblable, mais vraiment plus petit : Tyran sociable :
Les trois prochains oiseaux sont eux aussi de la même famille, soit des Columbidae. La première est toute petite, plus petite qu’un Merle d’Amérique. J’ai nommé la Colombe inca :
Puis vient la Tourterelle à ailes blanches :
Et enfin, la plus commune, la Tourterelle turque :
Les prochains oiseaux ont une particularité commune : la longueur de leur queue plutôt spectaculaire, du moins pour certains d'entre eux. D’abord, celui qui porte bien son nom : Quiscale à longue queue :
Puis, un oiseau pas très joli, mais qui fait du charme pour séduire un ou une partenaire ou encore nous-mêmes qui le regardons, voici un Ani à bec cannelé :
Le Piaye écureuil ne donne pas sa place non plus pour la longueur de sa queue :
Et l’oiseau vedette de notre hôtel Grand Sirenis, le Geai à face noir :
Le cousin du Geai à face noire, le Geai de San Blas n’a été vu qu’au premier voyage, soit celui à Mismaloya :
Et quant à être dans les geais, voici un beau spécimen du Geai vert, vu au jardin botanique :
J’avais déjà vu le prochain oiseau, mais jamais comme j’ai pu l’observer et le prendre en photo. Le mâle de la Bécarde à gorge rose porte vraiment son nom :
Le Bruant ligné se tient généralement à terre, comme ses confrères bruants :
Cette paruline est vraiment la sœur jumelle de notre Paruline à collier. Nous l’avions d’ailleurs identifiée ainsi sur le terrain. Après l’étude des photos, je me suis rendue compte que nous avions affaire à la Paruline à joues noires dont voici le portrait :
Et que dire de cette Paruline des buissons qui n’a jamais voulu se positionner pour que je puisse bien vous la montrer. La voici donc de dos :
Et la dernière paruline peu commune que j’ai eu la chance de voir est la Paruline grise dont voici une photo avec sa caractéristique particulière, le petit point jaune près de l’œil :
Voici ma meilleure photo de Saltator gris :
Et un Piranga vermillon femelle s’est laissé tirer le portrait :
Un oiseau très commun au Grand Sineris, soit l’Oriole à dos rayé :
Il a une drôle de tête le prochain oiseau. Vous comprendrez en regardant la photo du Pic à bec clair :
Un Viréo de Bell a bien voulu prendre la pose quelques secondes le temps de la photo :
Et ce Viréo plombé qui est resté dans l’ombre sans vouloir sortir au soleil pour une meilleure photo :
Le Tityre masqué, lui par exemple, il aime se positionner pour qu’on puisse bien l’observer et donc le photographier :
Les 19 prochains oiseaux sont tous des prime-coches. Certains ont été observés à plusieurs reprises, d’autres une seule fois, ce qui veut dire que je n’ai pas pu me reprendre si la photo était quelconque. Le premier est très commun. D’ailleurs, je vous mets une photo d’un individu particulier qui a une déficience pigmentaire. Il a beaucoup plus de jaune que ses congénères, alors voici cet individu de Cassique à ailes jaunes du jardin botanique :
Celui-ci est plus «régulier». En plus, il est en train de construire son nid. Cassique à ailes jaunes :
Et la prochaine photo vous montre ce qu’a l’air, une fois terminée, le nid du Cassique à ailes jaunes :
Les prochains, la femelle et le mâle, ont été vus très souvent. Le Pic élégant est le pic que j’a vu le plus souvent durant les deux voyages. D’abord la femelle :
Puis, celui qui porte bien son nom, le Pic élégant mâle :
Le Grimpar à bec ivoire, comme ses comparses, a un long bec et se confond souvent avec les branches sur lesquelles il grimpe :
Les deux prochains oiseaux sont très gros et malgré tout ils réussissent à bien se cacher dans les arbres, tellement qu’on sait qu’ils sont là, mais bonne chance pour les trouver! J’ai nommé l’Ortalide de Wagler vue avec Pierre à Mismaloya :
Et l’Ortalide à ventre marron vue avec Lorraine au Grand Sineris :
Une femelle de Sporophile à col blanc passe inaperçu car elle n’a aucun col blanc :
Les femelles de certaines espèces se ressemblent beaucoup. Parfois j’avais de la difficulté à les différencier les unes des autres. Quand le mâle est proche, c’est vraiment plus facile. Voici donc une femelle d’Évêque paré :
Et le mâle qui ne ressemble en rien à la femelle et qui a des couleurs vraiment iridescentes à certains endroits comme on le voit sur la prochaine photo. Mâle d’Évêque paré :
La prochaine photo montre un couple d’Évêque paré. Le mâle donne un fruit à la femelle :
Une autre femelle qui est plutôt terne est celle du Passerin varié. J’en ai vu lors des deux voyages.
Par contre, le mâle, quand il a le soleil sur lui, montre de superbes couleurs. Mâle de Passerin varié :
Le prochain oiseau a été vu in extremis, avec Pierre, la veille de notre départ de Mismaloya. Quant au site du Grand Sirenis, on en voyait à tous les jours. Le Trogon citrin porte très bien son nom avec sa belle couleur jaune :
Et le Trogon élégant était très présent au Grand Sineris. Voici le portrait d’une femelle :
Et le mâle du Trogon élégant dans toute sa longueur :
Enfin, je vous montre le Trogon élégant en gros plan question de le mettre encore plus en valeur :
Le Merle à dos roux n’est pas aussi présent que notre Merle d’Amérique. On le voyait à l’occasion. Voici un individu de cette espèce :
Quant à son cousin, le Merle à gorge blanche, il n’a été observé qu’une seule fois au jardin botanique :
J’aurais bien aimé voir plus souvent le Viréo doré. Il est tellement joli. En voici un qui s’est laissé admirer et photographier pour que je puisse vous le montrer :
C’est toujours un plaisir et un cadeau que d’observer un Motmot. Celui-ci est un Motmot à tête rousse, le seul de son espèce dans le coin où nous étions :
Ce Colin élégant a été très coopératif puisqu’il est resté plusieurs minutes de l’autre côté du Rio Pitillal à venir chercher sa pitance :
Le Pic à tête grise n’a été vu qu’une seule fois, au jardin botanique :
Ainsi que le Viréo à tête noire :
Également pour cet Oriole cul-noir :
Et je vous laisse avec un oiseau que j’espérais voir au Grand Sirenis, puisqu'on ne l'avait pas vu à Mismaloya, et que j’ai réussi à photographier, in extremis également. La veille de notre départ, en allant souper, j’ai trouvé ce Passerin arc-en-ciel qui se nourrissait tout près de nous. Je souhaite qu’il vous réconforte comme on peut l’être à la vue d’un arc-en-ciel :
Au plaisir de vous montrer mes trouvailles du printemps et de l’été.