dimanche 23 avril 2017

En vol vers de nouveaux horizons





Bonjour, nous sommes toujours en Floride. Nous sommes au Jour 20 de notre voyage (17 avril). Tout se passe très bien. Le Chalet ambulant avait perdu un œil, mais depuis le 18, il a retrouvé pleinement la vue de ses deux phares. Il avait également soif d’huile, j’ai remédié à cela également. Tout baigne donc dans l’huile pour le Chalet ambulant et pour nous aussi. 

Vous pensez que nous sommes en Amérique, c’est vrai! Mais, nous parcourons également le monde en voyageant comme on le fait. On traverse plusieurs contrées avec des noms très évocateurs. Par exemple, on est passé par le Pérou (ville de Peru), ou encore en Israël en passant par Bethlem. Nous sommes allées en France avec Paris et Strasbourg, en Italie avec Florence et en Écosse avec Edenburg. Nous sommes même passées en Switzerland, n’est-ce pas la Suisse, en français? Le Canada n’est pas en reste, car nous avons vu Brunswick, Halifax et même Louisbourg. Enfin, plus près de chez nous, nous avons vu les villes de Danville et Warwick. Enfin, Belmont m’a fait penser au cimetière du même nom à Québec. Et dire que les voyages forment la jeunesse… Je crois qu’ils forment également la vieillesse. Pas que je nous trouve vieilles, mais nous ne sommes tout même plus de la première jeunesse.

Trêve de bavardage, voici comme promis, une série d’oiseaux en vol. Vous en aurez déjà vu plusieurs, mais je récidive pour les montrer dans leur élément le meilleur : les airs.

Je débute avec une Aigrette tricolore :
Vient ensuite un Anhinga d’Amérique. Remarquez la longueur de son cou!
Et ce Balbuzard pêcheur. Il a entre ses serres le fruit de sa pêche. Il porte très bien son nom, comme bien d’autres oiseaux!
La prochaine photo n’est pas des meilleures, mais comme on les voit en vol, je vous la montre quand même. Ce sont des Bécasseaux à poitrine cendrée qui atterrissaient :
La prochaine, je vous la fais deux pour le prix d’un! Un tout petit qui houspille un pas mal plus gros que lui. C’est le Tyran tritri qui veut que la Buse à épaulettes quitte son territoire : trop dangereuse, cette buse!
Celle-ci est très facile à identifier à cause de la couleur de sa queue : Buse à queue rousse :
Les canards sont déjà partis pour le nord. Nous avons eu la chance de voir cet arrivage de Canards souchets dans un étang à Big Talbot Island.
La photo de ce Chevalier grivelé n’est pas très bonne, mais je vous la montre également, car c’est un oiseau que nous n’avons pas vu souvent durant le voyage :
Voici un Chevalier semipalmé, il est vraiment beau en vol, cet oiseau! Et quand il est au repos, il n’a l’air de rien : tout gris avec un long bec, grassouillet en plus!
Le prochain, on le connaît très bien, ils sont très nombreux par chez nous aussi, Cormoran à aigrettes :
Le prochain oiseau, je suis très contente de vous le présenter. Je l’ai vaguement vu au Costa Rica et j’avais une photo très médiocre. En arrivant sur un site signalé par Jacques Anctil, près de Gainesville, n’y trouve-t-on pas des Courlans bruns qui ont été très coopératifs. En voici un à l’atterrissage.
Cette élégante dame, je vous l’ai déjà montrée, mais je récidive aussi pour vous la présenter en vol : Échasse d’Amérique :
Un autre qui ne surprend pas : Goéland à bec cerclé :
Encore une que je vous ai montrée à quelques reprises : Grande Aigrette :
Et ce Héron garde-bœufs dans toute sa splendeur nuptiale. Remarquez la douce couleur orangé sur sa tête :
Celui-ci, on le voit beaucoup par endroit. Il vient également par chez-nous. J’ai nommé le Héron vert :
Je suis assez satisfaite de la prochaine photo. On voit bien l’œil de l’oiseau, ses couleurs contrastantes : Ibis blanc
Et que dire de ce Milan à queue fourchue!
Celle-ci est élégante même si je vous disais qu’on ne la regardait plus, tellement elle est commune. Mouette atricille :
Un autre oiseau pris à l’atterrissage : Pélican d’Amérique :
Passons maintenant à un autre genre de vol. Nous sommes descendues à Merritt Island, île sur laquelle on construit les fusées et d’où elles partent. De fait, une partie de ce parc est Cap Canaveral. Je vous montre une piètre photo d’une rampe de lancement. Malheureusement, la réverbération amplifie la distorsion de l’image.
Comme on ne voit pas partir des fusées à tous les jours, on a vu des avions qui survolaient le territoire. En voici un exemplaire :
Enfin, un autre oiseau de métal : l’hélicoptère. Il est comique cet hélicoptère, on dirait qu’il a un nez de clown, ou encore une «boule» pour se faire remorquer s’il tombe en panne.
On voit toutes sortes d’oiseau d’eau, mais aussi ÉNORMÉMENT d’alligators. En voici quelques-uns, dont le premier est en habit de camouflage :
Et cet autre qui trouvait qu’il était temps d’aller manger, il descendait à l’eau pour le dîner :
Enfin, le plus souvent, c’est ainsi qu’on les voit : au repos : alligator.
Continuons avec une série de photos prises sur le vif : un Pélican brun en alimentation.  Toutes les photos ont été prises à l’intérieur d’une minute (l’heure est la même pour toutes les photos). D’abord, sur la première photo, on voit le Pélican brun à la recherche de nourriture :
 
Puis, il passe en première vitesse pour descendre chercher ce qu’il a vu :
De la première, il passe en quatrième vitesse :
Celle-ci, la photo n’est pas bonne, car il allait beaucoup trop vite pour moi. Il arrive à l’eau :
Enfin, la dernière, est celle où il fait PLOUF : disparu pêcher son poisson.
Ce Pygargue à tête blanche immature deviendra, dans cinq ans, ce que les gens appellent communément un Aigle à tête blanche :
En parlant d’adulte, en voici un à l’atterrissage (encore une fois) : Pygargue à tête blanche mature :
Un oiseau que l’on voit beaucoup ici en Floride est l’Urubu noir. Remarquez les tâches blanches sur ses ailes. C’est une des différences d’avec son grand frère, l’Urubu à tête rouge.
Je termine cette page du blogue avec les sternes. Elles sont de différentes grosseurs, donc sont plus ou moins difficiles à prendre en photo. Plus elles sont grosses, plus elles volent lentement, donc plus faciles à photographier. Voici, d’abord, la Sterne royale. On en voit beaucoup sur le bord de la mer :
Celle-ci est un peu plus petite, à peu près la grosseur de notre Sterne pierregarin. D’ailleurs, elle lui ressemble étrangement quand elle est en plumage nuptial. Je la préfère presque en plumage internuptial, elle a un genre bien à elle avec son œil au beurre noir : Sterne de Forster :
Et la dernière est presque une primecoche. Je m’explique. L’année dernière au Texas, j’ai vu cette espèce. Elle était tellement loin qu’on avait à peine vu ses critères. Mais, on les voyait quand même un peu. J’espérais bien la voir cette année, mais je ne pensais jamais qu’elle viendrait se nourrir devant nous dans l’étang de St-Marks State Park. C’est la Petite Sterne. C’est la seule à avoir un bec jaune et les pattes jaunes. Et tenez-vous bien, elle est plus petite qu’un Merle d’Amérique, alors elle est encore plus difficile à prendre en photo. Je suis donc d’autant plus fière de vous présenter la prochaine photo : Petite Sterne :
Voilà donc pour aujourd’hui. Il reste encore de beaux oiseaux à vous montrer, ce sera pour la prochaine fois.

Au plaisir.