mardi 23 mai 2017

Les oiseaux du retour

Cela fait déjà un petit moment que nous sommes rentrées au bercail. J’ai eu plusieurs sorties déjà au Québec avec de beaux oiseaux que je vous montrerai plus tard.

Pour aujourd’hui, je me contenterai de vous montrer les plus beaux oiseaux que nous avons pu observer en revenant à la maison.

Après l’Alabama, nous sommes arrêtées à Seven Islands Birding Park, dans le Tennessee. Nous y avons vu des Bruants des champs dont voici un bel exemplaire :
Et ce Tohi à flancs roux qui chantait à qui voulait bien l’entendre :
Ce Gobemoucheron gris-bleu n’arrêtait pas de virevolter près de notre emplacement de camping dans le Kentucky
Et que dire de ce beau Viréo à gorge jaune qui ne s’est pas laissé prier pour se faire tirer le portrait. Il nous montre même quel est son menu pour le souper :
Les Viréos mélodieux, qui viennent nicher par chez-nous, étaient bien présents à cet endroit :
Nous voilà rendues à l’une de nos deux destinations finales : Magee Marsh, en Ohio. C’est un des bons endroits où les oiseaux passent pendant la migration. C’est là que j’y ai vu des Cygnes trompettes à chaque passage :
Voici un couple un peu désassorti : elle, tout rayée et assez terne tandis que lui est sans rayure et très voyant : le couple de Cardinal à poitrine rose. D’abord la femelle :
Et voici le mâle :
À Magee Marsh, ils ont des nichoirs d’Hirondelles noires. C’est une belle façon de les voir très près de nous et de pouvoir prendre des photos. Voici un couple dans leur appartement d’été :
Quand on y regarde de près, leur nid est très impressionnant. Les Pygargues à tête blanche n’hésitent pas à nicher dans un arbre sur le stationnement. Celui-ci n’a pas l’air commode! Regardez la grosseur des branches dont ils se servent pour la construction du nid :
Et dire qu’il deviendra plus tard un des emblèmes des États-Unis. Aujourd’hui, il ne paie pas de mine, ce petit Pygargue à tête blanche, tout de noir vêtu :
Une dame nous a gentiment montré où se trouvait le prochain oiseau. Elle m’a même organisé la meilleure place pour la photo. Il dort tranquille à l’abri presque des regards. C’est un oiseau qui vient nicher chez-nous, mais qui n’est pas facile à voir, j’ai nommé l’Engoulevent bois-pourris :
Voici un assortiment de parulines que nous avons pu observer dans les derniers jours du voyage. La première est une belle Paruline à couronne rousse :
Et ici, une Paruline rayée :
Une paruline que l’on voit énormément en migration, mais qui est malgré tout assez jolie : Paruline à croupion jaune
Et celle-ci porte bien son nom : Paruline à gorge noire
La prochaine n’est pas facile à voir chez nous, car elle habite surtout le sud du Québec : Paruline à ailes bleues.
La prochaine photo n’est très bonne, mais je vous la montre quand même parce qu’elle a une gorge pétante : Paruline à gorge orangée :
J’espérais tant la voir, car elle manquait à notre palmarès, ce qui me surprenait beaucoup : Paruline jaune :
Et celle-ci, je n’avais jamais vu sa petite couronne. Et encore, c’est en regardant mes photos que j’ai réalisé qu’elle la portait aussi bien : Paruline à joues grises :
Une Paruline couronnée est venue faire sa toilette juste au-dessus de notre tête :
La Paruline masquée femelle ne porte, quant à elle, aucun masque :
Ici, c’est une Paruline noir et blanc qui s’est laissé photographier :
La dernière et non la moindre puisque c’est une belle primecoche. J’avais vu qu’à Seven Islands Birding Park, on en avait recensé une dizaine. J’espérais donc la voir. Et ce fut le cas. C’est une grosse paruline assez voyante. On a même assisté à une parade nuptiale. Voici dans toute sa splendeur la Paruline polyglotte :
Nous voilà rendues à l’extrémité la plus australe du Canada. Je vous en donne la preuve :
Nous sommes donc rendues à notre destination ornithologique finale : Pointe-Pelée. Qui dit pointe, dit longue étendue de sable qui rapetisse petit à petit. Mais quand nous y étions, la «pointe» n’existait pas à cause des fortes pluies et des vents qui faisaient rage depuis quelques jours. Voici donc cette «pointe» telle que je l’ai vue :
Sur la plage, nous avons vu des centaines d’hirondelles, de toutes les espèces, qui ne bougeaient presque plus. Elles semblaient fatiguées de leur voyage. Ici, nous avons une Hirondelle bicolore :
Et une Hirondelle à front blanc. Remarquez que les deux sont «gonflées», peut-être pour se protéger du froid. De fait, ce n’était pas chaud au bout de la «pointe» : on endurait nos mitaines et notre bandeau.
Des dizaines de Harles huppés se promenaient du côté opposé au vent et aux grosses vagues :
Et ce Grèbe esclavon en plumage nuptial se promenait tout près de nous :
Nous avons pu voir une rareté à Pointe-Pelée : un Grèbe à cou noir. Il n’était pas dans toute sa splendeur. Je vous le montre tel qu’on l’a vu :
Et je reprends une photo du voyage au Texas et en Arizona quand nous les avions vus dans leurs plus beaux atours, juste pour vous montrer la différence entre les deux : Grèbe à cou noir :
La prochaine photo, je trouvais que l’arbre ressemblait à un bonhomme qui aurait perdu ses dents :
Et voici une Grenouille verte :
Et un petit lapin qui s’est sauvé devant nous :
Nous avons admiré ces Petits Fuligules :
Et cette Grive fauve :
Un autre oiseau pris en vol : Pluvier kildir :
Un oiseau que l’on voit chez nous surtout en migration : Quiscale rouilleux :
J’aime bien la prochaine photo : cette Sterne pierregarin a le bec de la même couleur que ses pattes :
J’ai beaucoup d’affection pour le prochain oiseau : le Viréo à tête bleue. Il semble prendre son envol d’un air décidé.
Qui ose prétendre qu’un Dindon sauvage n’est pas beau? En voici un tout en nuances délicates de couleurs :
Et pour terminer, des oiseaux qui font comme nous : passer par Pointe-Pelée avant de venir nicher au Québec : Jaseur d’Amérique :

Voilà qui termine notre périple en terre états-unienne avec un retour par l’Ontario.

La prochaine fois, ce sera nos oiseaux qui passent pour poursuivre leur migration ou qui arrivent pour nicher. 

À bientôt