Pour aujourd’hui, je me contenterai de vous montrer les plus
beaux oiseaux que nous avons pu observer en revenant à la maison.
Après l’Alabama, nous sommes arrêtées à Seven Islands
Birding Park, dans le Tennessee. Nous y avons vu des Bruants des champs dont
voici un bel exemplaire :
Et ce Tohi à flancs roux qui chantait à qui voulait bien
l’entendre :
Ce Gobemoucheron gris-bleu n’arrêtait pas de virevolter près
de notre emplacement de camping dans le Kentucky
Et que dire de ce beau Viréo à gorge jaune qui ne s’est pas
laissé prier pour se faire tirer le portrait. Il nous montre même quel est son
menu pour le souper :
Les Viréos mélodieux, qui viennent nicher par chez-nous,
étaient bien présents à cet endroit :
Nous voilà rendues à l’une de nos deux destinations
finales : Magee Marsh, en Ohio. C’est un des bons endroits où les oiseaux
passent pendant la migration. C’est là que j’y ai vu des Cygnes trompettes à
chaque passage :
Voici un couple un peu désassorti : elle, tout rayée et
assez terne tandis que lui est sans rayure et très voyant : le couple de
Cardinal à poitrine rose. D’abord la femelle :
Et voici le mâle :
À Magee Marsh, ils ont des nichoirs d’Hirondelles noires. C’est une belle
façon de les voir très près de nous et de pouvoir prendre des photos. Voici un
couple dans leur appartement d’été :
Quand on y regarde de près, leur nid est très
impressionnant. Les Pygargues à tête blanche n’hésitent pas à nicher dans un
arbre sur le stationnement. Celui-ci n’a pas l’air commode! Regardez la
grosseur des branches dont ils se servent pour la construction du nid :
Et dire qu’il deviendra plus tard un des emblèmes des
États-Unis. Aujourd’hui, il ne paie pas de mine, ce petit Pygargue à tête
blanche, tout de noir vêtu :
Une dame nous a gentiment montré où se trouvait le prochain
oiseau. Elle m’a même organisé la meilleure place pour la photo. Il dort
tranquille à l’abri presque des regards. C’est un oiseau qui vient nicher
chez-nous, mais qui n’est pas facile à voir, j’ai nommé l’Engoulevent bois-pourris :
Voici un assortiment de parulines que nous avons pu observer
dans les derniers jours du voyage. La première est une belle Paruline à
couronne rousse :
Et ici, une Paruline rayée :
Une paruline que l’on voit énormément en migration, mais qui
est malgré tout assez jolie : Paruline à croupion jaune
Et celle-ci porte bien son nom : Paruline à gorge noire
La prochaine n’est pas facile à voir chez nous, car elle
habite surtout le sud du Québec : Paruline à ailes bleues.
La prochaine photo n’est très bonne, mais je vous la montre
quand même parce qu’elle a une gorge pétante : Paruline à gorge
orangée :
J’espérais tant la voir, car elle manquait à notre palmarès,
ce qui me surprenait beaucoup : Paruline jaune :
Et celle-ci, je n’avais jamais vu sa petite couronne. Et
encore, c’est en regardant mes photos que j’ai réalisé qu’elle la portait aussi
bien : Paruline à joues grises :
Une Paruline couronnée est venue faire sa toilette juste au-dessus
de notre tête :
La Paruline masquée femelle ne porte, quant à elle, aucun
masque :
Ici, c’est une Paruline noir et blanc qui s’est laissé
photographier :
La dernière et non la moindre puisque c’est une belle
primecoche. J’avais vu qu’à Seven Islands Birding Park, on en avait recensé une
dizaine. J’espérais donc la voir. Et ce fut le cas. C’est une grosse paruline
assez voyante. On a même assisté à une parade nuptiale. Voici dans toute sa
splendeur la Paruline polyglotte :
Nous voilà rendues à l’extrémité la plus australe du Canada.
Je vous en donne la preuve :
Nous sommes donc rendues à notre destination ornithologique
finale : Pointe-Pelée. Qui dit pointe, dit longue étendue de sable qui
rapetisse petit à petit. Mais quand nous y étions, la «pointe» n’existait pas à
cause des fortes pluies et des vents qui faisaient rage depuis quelques jours.
Voici donc cette «pointe» telle que je l’ai vue :
Sur la plage, nous avons vu des centaines d’hirondelles, de toutes les
espèces, qui ne bougeaient presque plus. Elles semblaient
fatiguées de leur voyage. Ici, nous avons une Hirondelle bicolore :
Et une Hirondelle à front blanc. Remarquez que les deux sont
«gonflées», peut-être pour se protéger du froid. De fait, ce n’était pas chaud
au bout de la «pointe» : on endurait nos mitaines et notre bandeau.
Des dizaines de Harles huppés se promenaient du côté opposé
au vent et aux grosses vagues :
Et ce Grèbe esclavon en plumage nuptial se promenait tout
près de nous :
Nous avons pu voir une rareté à Pointe-Pelée : un Grèbe
à cou noir. Il n’était pas dans toute sa splendeur. Je vous le montre tel qu’on
l’a vu :
Et je reprends une photo du voyage au Texas et en Arizona
quand nous les avions vus dans leurs plus beaux atours, juste pour vous montrer
la différence entre les deux : Grèbe à cou noir :
La prochaine photo, je trouvais que l’arbre ressemblait à un
bonhomme qui aurait perdu ses dents :
Et voici une Grenouille verte :
Et un petit lapin qui s’est sauvé devant nous :
Nous avons admiré ces Petits Fuligules :
Et cette Grive fauve :
Un autre oiseau pris en vol : Pluvier kildir :
Un oiseau que l’on voit chez nous surtout en migration :
Quiscale rouilleux :
J’aime bien la prochaine photo : cette Sterne
pierregarin a le bec de la même couleur que ses pattes :
J’ai beaucoup d’affection pour le prochain oiseau : le
Viréo à tête bleue. Il semble prendre son envol d’un air décidé.
Qui ose prétendre qu’un Dindon sauvage n’est pas beau? En
voici un tout en nuances délicates de couleurs :
Et pour terminer, des oiseaux qui font comme nous :
passer par Pointe-Pelée avant de venir nicher au Québec : Jaseur
d’Amérique :
Voilà qui termine notre périple en terre états-unienne
avec un retour par l’Ontario.
La prochaine fois, ce sera nos oiseaux qui passent pour
poursuivre leur migration ou qui arrivent pour nicher.
À bientôt