Aujourd’hui, je vais vous montrer des oiseaux se rapportant à l’eau. Nous avons eu deux randonnées sur des rivières. La première se situait dans le parc de Caño Negro; la deuxième sur le Rio Tarcoles réputé pour ses crocodiles géants. Nous sommes également restés près d’une lagune et des salines.
Par la suite, je vais vous faire découvrir une autre grande
famille qui ne plaît pas toujours : les rapaces. J’ai eu la chance d’en
prendre plusieurs en vol. Comme ils sont la plupart du temps très loin, les
photos ne sont pas aussi réussies que celles de d’autres espèces. J’ose quand même
vous les montrer.
D’abord, des oiseaux que nous pouvons voir chez nous ou tout
près (en Ontario, aux États-Unis, notamment et plus rarement au Québec).
La première est immaculée : l’Aigrette neigeuse. Elle a
les pieds jaunes comme une partie de son bec.
Sa cousine, l’Aigrette bleue n’est pas vilaine non plus.
Une autre cousine, l’Aigrette tricolore porte bien son nom.
Regardez le long de son cou, on y voit au moins deux couleurs, en plus de celle
sur son dos, cela lui en fait minimum trois.
Un oiseau que l’on voit près de l’eau, mais aussi et surtout
dans les champs à garder les bœufs ou les chevaux ou autre bétail selon les
circonstances. J’ai nommé le Héron garde-bœufs :
Un oiseau assez particulier à cause de la longueur de son
cou et la grandeur de ses ailes est l’Anhinga d’Amérique.
L’Ibis blanc porte bien son nom. Il est élégant avec son bec
de la même couleur que ses pattes.
Et un cousin à lui, que je n’avais jamais vu, l’Ibis vert.
C’est un oiseau que l’on peut voir également dans les sous-bois. Celui-ci est
passé en vol et j’ai réussi à lui croquer le portrait.
Une autre qui est passée en vol que j’ai réussi à prendre en
photo est la Spatule rosée :
J’aime bien cette photo, car ce n’est jamais facile de
prendre des oiseaux en vol. Et celle-ci est particulièrement claire. C’est un
Tantale d’Amérique, un gros oiseau.
Une autre prime-coche que j’ai réussie à prendre au vol est
ce Jabiru d’Amérique. On ne voit pas tout le temps le rose de son cou, mais
ici, il est évident.
Sur la route, dans le même petit étang, nous avons vu la
Talève violacée :
Et ce Jacana du Mexique. Superbe oiseau coloré. En plus, il
cache une partie de ses attributs que je vous montrerai sur la prochaine photo.
Le voici donc (avec son jeune bien différent de lui), qui
déploie ses ailes pour qu’on le regarde lui et non son rejeton.
Le prochain oiseau est L’OISEAU du voyage, pour moi. C’est
un oiseau très discret et qu’on ne voit pas souvent, paraît-il. Je me considère
donc très choyée d’avoir pu observer cet oiseau et même pu le photographier.
J’ai nommé l’Onoré agami ou Héron agami. Comme il est rare, je vous le mets en deux exemplaires.
Remarquez la longueur de son bec : impressionnant.
Un autre onoré que je voyais également pour la première
fois, est l’Onoré du Mexique. Très bel oiseau :
Un oiseau que l’on voit au Québec fréquemment est le
Bihoreau gris. Il a dû passer son hiver au chaud et nous reviendra au mois de
mai ou juin.
Un petit-cousin, le Bihoreau violacé, est aussi très joli.
La photo a été prise très tôt le matin d’où le manque de luminosité. J’aimais
bien sa pose, c’est pourquoi je vous le montre ainsi.
Un autre oiseau de la même famille que j’avais hâte de
voir, car je trouvais qu’il avait un drôle d’air avec son énorme bec, est le
Savacou huppé. Malheureusement, il est resté dans son arbre et je n’ai réussi
qu’à faire cette photo pour vous montrer son gros bec.
Un autre oiseau qui est répertorié avec les oiseaux d’eau,
mais qu’on a vu dans un champ accompagnant des vaches est l’Oedicnème bistrié.
J’espérais voir cet oiseau. J’ai été gâtée : deux pour le prix d’un; dont
un sur son nid.
Les martins-pêcheurs ne sont pas répertoriés comme des
oiseaux d’eau, mais on les retrouve toujours près des rivières, lacs ou même au
fleuve, car ils mangent des poissons. Nous avons eu la chance de voir tous ceux
dans le guide des oiseaux du Costa Rica, sauf celui qui vient chez nous.
D’abord, le plus grand de tous : Le Martin-pêcheur à ventre roux. Sur
cette photo, il est posé sur un piquet dans un champ, mais coule de l’eau dans
le fossé juste dessous lui. Il a une drôle de tête sur cette photo, on dirait
un vampire avec sa cape et ses cheveux dressés sur la tête.
Le deuxième en grosseur est le Martin-pêcheur d’Amazonie. Il
n’est pas évident à distinguer de son proche cousin, le Martin-pêcheur vert. La
grosseur, sur le terrain, aide à les distinguer. Ici, on voit bien que son
plastron n’est pas complet, c’est un autre critère pour identifier le
Martin-pêcheur d’Amazonie.
Le voici, le Martin-pêcheur vert. Il a un plastron complet
et surtout mesure 10 cm de moins que l’autre. Sauf que sa grandeur, on ne la voit pas sur la photo!
Un autre que nous avons vu, mais je ne peux vous montrer,
est le Martin-pêcheur bicolore. Enfin, le dernier et non le moindre, est le
Martin-pêcheur nain. Il a 28 cm de moins que son grand cousin.
Revenons à nos oiseaux d’eau. De la grande famille des limicoles,
nous avons vu du Bécasseau d’Alaska. La photo n’est pas très bonne, mais je
vous la présente juste pour que vous sachiez de quoi il a l’air.
Un Bécasseau minuscule picorait devant nous son souper du
soir :
Voici, trois oiseaux pour le prix d’un. De gauche à droite,
nous avons un Pluvier argenté, un Tournepierre à collier (ces deux oiseaux se
voient chez nous aussi) et un Chevalier semipalmé :
Un Petit Chevalier était présent également sur le
site :
Nous avons vu beaucoup de Courlis corlieu. Voici le portrait
de l’un d’eux :
Un autre oiseau que j’avais vraiment le goût de voir est
le Vanneau tero. Nous avons fini par avoir une observation satisfaisante, même
s’ils étaient loin pour la photo. Ce qui donne de piètres résultats, mais on voit
certains de ses attributs.
Nous avons eu le privilège d’assister à une baignade de
Frégates superbes. Je vous présente d’abord une partie du groupe.
Vient ensuite la baignade comme telle. Jean-Jacques nous
disait qu’elles venaient se dé-saler.
La dernière photo vous la présente moins élégante, car toute
mouillée. Je la trouvais comique, c’est pourquoi je vous la montre.
Un autre oiseau associé à l’eau, mais qui n’est pas
répertorié avec eux, est l’Hirondelle des mangroves.
En voici une autre élégante que j’ai oublié de vous
présenter : l’Échasse d’Amérique. Avec ses longues pattes roses et son
sourcil blanc, elle ne passe pas inaperçue.
Les derniers et non les moindres à vous être présentés sont
les râles. Habituellement, difficiles à voir, certains ont pourtant tendance à
vouloir nous en mettre plein la vue avec leur couleur. D’abord, un petit râle
vu sur le bord de la route : le Râle à menton blanc.
Et le dernier, tout en couleur, le Râle de Cayenne.
Ici, ce sont des poussins de Râles de Cayenne. Je ne sais
pas si les poussins de toutes les espèces de râles sont toujours noirs, mais ceux que j’ai vus jusqu’à maintenant
l’étaient.
Toujours associés à l’eau (ou du moins, c’est dans ce milieu
que nous les avons vus) mais de format fort différent, voici une partie des
animaux que nous avons croisés lors de nos randonnées. D’abord, un saurien
appelé Basilic vert ou Lézard Jésus-Christ, car il marche sur l’eau (paraît-il,
nous, nous l’avons vu seulement sur la terre).
Et un gros plan pour vous le montrer d’un peu plus près.
Encore dans le gros format, voici un Caïman à
lunettes :
Avec son beau sourire :
Et encore plus gros, un crocodile d’Amérique. Ils sont
réputés dans le Rio Tarcoles, on y organise des tours pour aller les voir.
Et finalement, une autre sorte d’Iguane qui semble sortir
lui aussi de la pré-histoire.
Petit intermède. Nous étions le 14 février, journée de la
St-Valentin. J’ai donc fait un spécial pour prendre ces «cœurs» en photo.
Celle-ci je la dédie à ma sœur Suzane dont c’était la fête cette journée-là.
Et celle-ci, à mes enfants et petits-enfants.
Pour continuer la pause d’oiseaux, voici quelques papillons
pris sur le vif. Celui-ci sera vu régulièrement. Il n’était pas évident à prendre
en photo, comme tous les papillons, car il ne restait pas en place.
Il n’y a pas que les colibris qui vont aux mangeoires qui
leur sont destinées. Celui-ci fait le plein de nectar.
Le Morphe bleu dont je vous ai parlé dans le précédent message,
le voici en vol.
Le prochain papillon est de loin celui qui m’a le plus
épatée. Il est d’une gracilité!
Encore un que j’ai vu près des mangeoires à colibris.
Malheureusement, il ne s’est pas rapproché. Je dois vous le montrer qu’en partie,
mais il était très joli lui aussi.
C’est parce que j’ai vu se poser le prochain papillon sur l’arbre
que je savais qu’il y était. Les autres se demandaient ce que je pouvais
photographier tellement il se confondait dans son environnement.
Finie la pause, nous voici rendu aux rapaces. L’oiseau que
nous avons vu le plus souvent dans cette catégorie est la Buse à gros bec. Elle
est omniprésente. Voici un couple qui semblait apprécier notre hôtel le Natural
Lodge de Caño
Negro. Ils se préparaient à faire des petits.
J'avais identifié cet oiseau comme une Buse à gros bec immature, Sophie et Charles l'ont identifié comme une Petite Buse et ils ont raison. Merci pour l'entraide dans l'identification des oiseaux.
Ma meilleure photo du Caracara du Nord. J’en suis
particulièrement fière. Il est passé si près de moi, que c’est la photo
originale (non-recadrée).
Le prochain rapace est une prime-coche : Caracara à
tête jaune. Bien contente de l’avoir vu, celui-là, il était sur ma liste de
souhaits. Voici un juvénile en vol :
Et son parent près du nid (Caracara à tête jaune) :
Une autre belle observation de dessous d’une Buse à queue
blanche :
Et celle de dessus d’une Buse blanche. Quel bel oiseau :
majestueux dans un ciel bleu.
Celui-là, j’espérais bien avoir une bonne photo, ce que je n'ai pas obtenu à Tadoussac. C’est le Milan à queue fourchue. Il paraît que maintenant
il s’appelle Naucier à queue fourchue.
Ce petit faucon est fort joli. Je vous le présente en deux
exemplaires. D’abord, stationnaire, à poser pour la prospérité, j’ai nommé le
Faucon des chauves-souris :
Puis quand il prend son envol. On voit bien ses couleurs
(Faucon des chauves-souris) :
Voici une Buse à queue barrée :
Et une Buse à tête blanche. Elle est passée et s’est posée
très loin dans un arbre :
Mais j’ai pu la prendre en déplacement et on voit
qu’elle a beaucoup de roux sur les ailes. Un bel oiseau.
Une autre sorte de buse : la Buse noire. D’abord, en
vol :
Et perchée, semblant dire : qui sont-ils ceux-là?
Tant qu’à être dans le noir, restons-y avec le prochain
oiseau. Il n’a pas bonne réputation à cause de sa tête : il n’a pas de
plume dessus. C’est l’Urubu noir. On en voit beaucoup au Costa Rica :
Le prochain oiseau, je ne suis pas certaine de mon
identification. Je crois que c’est un Harpage bidenté. Si je fais erreur, n’hésitez
pas à me le dire, je pourrai corriger et si j'ai bon, dites-le moi aussi pour que je puisse obtenir une autre prime-coche.
Enfin, le dernier et non le moindre : le Milan du
Mississippi. Quel bel oiseau! Je ne l’attendais pas du tout celui-là, ce fut
une belle surprise.
Voilà pour la séance de rapaces. Passons maintenant à des
oiseaux plus légers, comme ces Barbacous à front blanc qui sont venus nous
faire un concert. Le guide nous disait de bien les regarder, ils chantent en
duo et se répondent. Même les mimiques sont synchronisées.
Un oiseau que je tenais à voir, car je trouve qu’il a fière
allure et un beau nom : Cassique de Montezuma. Le voici donc sous toutes
ses couleurs :
Un autre oiseau qui a fière allure, mais différemment. Avec
sa huppe et son manteau rayé, le Batara rayé porte admirablement bien son nom :
Le prochain oiseau s’est laissé photographier pendant
plusieurs minutes. Il prenait la pose juste pour nous. Je vous le montre d’abord
dans son ensemble : Araçari à collier :
Parfois quand je visionne mes photos, je me rends compte que je n’avais pas remarqué un détail qui se révèle être surprenant. C’est le
cas ici avec l’Araçari à collier. Il a une membrane sur l’œil qui n’est pas là
sur les autres photos.
Et ceux-là sont les spécimens qui sont restés à l’admirer et
à le photographier pour certains. Les autres regardaient d’autres espèces qui
étaient dans le coin. (Une partie du groupe de voyageurs)
Les deux prochains oiseaux viennent de la même famille. Le
premier paraît bien ordinaire, mais il est assez rare, je crois. C’est le
Cotinga neigeux. Le mâle est d’un blanc immaculé, tandis que la femelle, que l’on
voit ici, est plutôt grisâtre.
L’autre oiseau a été signalé à notre chauffeur par ses amis
ornithologues. Jean-Jacques et Gerardo ont trouvé l’oiseau très loin dans un
arbre. Avec la lunette d’approche, nous l’avons tous très bien vu. Voici donc
de piètres photos, mais on voit très bien l’oiseau et même sa couleur malgré l’éclairage
difficile. C’est un Cotinga turquoise. J’ai eu la chance de pouvoir le prendre
d’abord tout dégagé.
La prochaine photo vous montre l’arbre dans lequel se tenait
l’oiseau. Je ne sais pas si vous serez en mesure de trouver l’oiseau sur la
photo.
Je vais vous montrer où le Cotinga turquoise se cachait dans
l’arbre. Vous comprendrez que la photo a été très recadrée. Regardez la photo précédente et vous le verrez en plein centre dans les feuilles de couleur.
Après ces mauvaise photos, je vais vous montrer quelque chose d’assez
particulier. C’est Pierre, mon compagnon de voyage, qui m’a parlé de clôtures
vivantes. Je croyais qu’il me niaisait, mais non… Il m’a montré ce qu’était une
clôture vivante. Ce sont des piquets de clôture qui reprennent vie après leur
plantation. Voici un exemple de ce genre de clôture. Remarquez les fils
barbelés qui sont retenus sur les piquets et les feuilles qui verdissent sur
ces mêmes piquets. En voici deux modèles :
Avec de l’imagination, on peut voir toutes sortes d’images.
Voici ce que j’ai intitulé un Arbre facial. J’y vois une bouche, un nez et un œil
ouvert, tandis que l’autre est fermé. Des cheveux hirsutes pendent et il a même
un troisième œil sur le front. Et dans sa bouche, on pourrait y voir un nid d’oiseau
avec toutes ces brindilles qui dépassent.
Voilà pour aujourd’hui. Il reste encore beaucoup à vous
montrer. Je reviendrai bientôt.