mercredi 28 décembre 2016

L'hiver est arrivé


Bonjour,
Et c’est parti… l’Avicourse a débuté le 1er décembre dernier. L’Avicourse est une compétition amicale au sein du club ornithologique qui consiste à observer le plus d’oiseaux possible entre le 1er décembre et le 28 février. C’est une bonne raison de sortir durant l’hiver.
Je suis donc partie à quelques occasions avec mes amis Simon et Lorraine, avec Hélène, Renée ou encore toute seule pour aller observer les oiseaux. Je dois vous avouer que nous avons un réseau, animé le plus souvent par Gérard Cyr, qui nous indique où se trouvent les oiseaux inusités à cette période-ci de l’année. D’autres observations sont inscrites sur la page des Oiseaux rares ou encore sur eBird (là où on inscrit nos observations).
Le premier oiseau que je vous propose dans ce blogue est peu commun. On ne le voit pas à toutes les années. C’est une Chouette épervière qui se tenait (car elle n’y est plus) à la limite de St-Augustin-de-Desmaures et Neuville. D’après son comportement, j’ai tout de suite pensé qu’elle avait été nourri; ce qui m’a été confirmé par d’autres observateurs.
J’aime particulièrement celle-ci en vol. J’ai été surprise de voir ses pattes aussi grosses.
Comme on était près de Neuville, on nous avait mentionné qu’un Canard branchu et un Fuligule à collier se tenaient sur le tout petit peu d’eau libre qui restait. Alors, Lorraine et moi y sommes allées.
Comme il était encore tôt dans la journée, nous nous sommes déplacées vers la Pointe de Maizerets (près du port de Québec). Nous y voyons une Buse à queue rousse et une Buse pattue de forme pâle. Les voici donc une sur son perchoir, la Buse à queue rousse :
Et l’autre en vol, la Buse pattue. Vous remarquerez que cette dernière a une tache sombre sous les ailes. C’est une de ses caractéristiques qui aide grandement à l’identifier.
Après la Pointe de Maizerets, on ne peut s’empêcher d’arrêter au Domaine du même nom pour aller tirer le portrait de la Chouette rayée que voici :
On se promène et on regarde tout partout pour voir des oiseaux, qui, habituellement, ne sont plus ici à cette période de l’année. C’est le cas de ce Merle d’Amérique :
Et de cette Paruline à croupion jaune :
Une autre sortie m’amène à Ste-Foy pour y voir une Mésange bicolore. C’est un oiseau que l’on voit très peu souvent par ici à Québec et les environs, mais qu’on peut plus facilement voir dans le sud du Québec, comme chez ma fille à Bromont. Je suis allée à quelques reprises puisque cette belle mésange reste dans le coin. On peut même voir, sur la deuxième photo, qu’elle a défait une graine de tournesol pour la manger.
 

Puis, c’est au Bruant chanteur de se faire tirer le portrait. Lui non plus n’est pas supposé être ici. Comme il est bien nourri chez Anne, il y restera pour un bon moment.
Un autre oiseau que j’ai eu beaucoup de chance de voir, car il est venu se placer tout juste à côté de moi, est le Pluvier kildir. Il était vraiment perdu celui-là.
Lors d’une autre sortie, nous avons vu ce Plongeon huard. Ou c'est un adulte en plumage d’hiver, ou un jeune. Incapable de vous le dire : trop poussé pour moi.
Voici une photo qui n’est pas très bonne, mais je vous la montre quand même, car c’est un oiseau que je n’ai pas la chance de voir si souvent et encore moins de le prendre en photo. J’ai nommé le Plongeon catmarin. Celui-ci aussi est en plumage d’hiver.
Même s’il fait froid et que les cours d’eau sont gelés, il reste quelques petits trous où les oiseaux peuvent se baigner. C’est le cas ici d’une Mésange à tête noire qui se nettoyait.
Quand je suis allée chez ma fille à Bromont, je travaillais le dernier blogue dans sa salle à dîner quand mon attention a été portée sur l’arbre juste en face de la fenêtre. Une nouvelle espèce pour sa cour venait de se pointer. Quel bonheur de voir un Grimpereau brun. Toute excitée, je montre la photo à Catherine. Tu t’énerves pour cette toute petite chose, dit-elle? Eh oui, c’est un oiseau que je ne vois pas si souvent.
 
On apprend qu’un oiseau super rare est dans le coin de Nicolet. Lorraine, Claude et moi partons à sa rencontre, en souhaitant qu’on puisse le voir. Lorsque nous sommes arrivés, on ne pouvait se tromper sur l’emplacement : une douzaine d’autos étaient déjà sur place, avec encore plus d’observateurs. On nous dit que l’oiseau est très actif même si on le voit de loin. Tant mieux. Lorraine avait vu cette espèce dans l’Ouest et moi en Arizona. Claude ne l’avait jamais observée. Voici donc la vedette de Baie-du-Febvre : le Moucherolle à ventre roux.
D’abord observé de très loin.
Puis, moyennement loin :
Et enfin, il est venu tout près de nous :
C’est un insectivore. Je peux vous dire qu’il cherchait sa nourriture où il pouvait. J’aime bien cette photo, car on voit qu’il a un insecte dans le bec.
Poursuivons avec nos bons oiseaux d’ici. Un Pic chevelu qui mange du suif :
Quand je peux, je retourne régulièrement au domaine Maizerets. C’est un endroit de choix pour observer certains oiseaux, notamment celui-ci : le Grand-duc d’Amérique. Le voici aux aguets :
 
Et je vous le montre d’un peu plus proche. Voyez comme il a de drôles d'yeux. On dirait qu’il louche de l’œil gauche.
Quand ces oiseaux sont mentionnés, les ornithologues vont les voir, mais aussi beaucoup de photographes. J’ai pris cette photo pour vous montrer jusqu’où certains sont capables d’aller pour prendre des photos. Il disait que cela faisait trois heures que l’oiseau n’avait pas bougé de l’endroit où il était. Personnellement, je préfère prendre quelques photos et aller plus loin pour laisser l’oiseau en paix.
Une autre sortie, cette fois accompagnée d’Hélène, nous avons arpenté quelques rangs à la recherche du Harfang des neiges. Nous en avons trouvé un dont voici une piètre photo, car il était très loin :
Pour faire une petite pause d’oiseaux, voici ce que je vois de la maison. C’est particulier comme bateau. Je n’en avais jamais vu de semblable avant. Je l’ai surnommé le bateau remorqueur. Remarquez que le bateau rouge en a un autre sur son pont. Assez spécial :
Et celui-ci quand il est passé, j’ai cru remonter dans le temps. J’avais l’impression qu’il était d’une autre époque :
Enfin, la dernière photo a été prise le 16 décembre. La veille, le fleuve était libre de glace et ce matin-là, regardez comme il en est rempli. D’ailleurs, il faisait tellement froid que le fleuve «fumait».
Revenons à nos oiseaux. Un Pygargue à tête blanche adulte est passé tout près de moi. Voici ce que cela donne vu de dessous :
Et ce Quiscale bronzé qui se tient près d’une mangeoire pour avoir de quoi se mettre sous la dent, car normalement il est parti pour une contrée plus clémente :
Ceux-ci, par contre, sont habitués au froid. Ils restent ici l’hiver. Voici un couple de Roselin familier vu à travers les branches.
Et la Sarcelle d’hiver du domaine Maizerets est encore parmi nous; car, comme les Colverts, elle se fait nourrir.
Voici la Sittelle à poitrine blanche qui fait la loi chez moi en délogeant les autres oiseaux qui sont à la mangeoire quand elle se pointe. On voit bien ses caractéristiques, notamment le roux au bas du ventre.
Une marche avec mes amis Simon et Lorraine nous a fait rencontrer cet Épervier de Cooper. Il se tient près de chez eux, car ils ont beaucoup de Pigeons et de Tourterelles qui viennent manger. Un beau garde-manger pour ce rapace. Voyez comment il me regarde, il doit savoir qu'il passera sur Internet et n'aime pas ça!
Ma dernière sortie m’a amenée du côté de la Rive-Sud de Québec. J’ai pu y observer cette jolie Alouette hausse-col parmi une centaine d’autres.
Et pour terminer, je vous laisse avec une petite danse de la part de Dindons sauvages. Pour rester dans l’ambiance des Fêtes.
La première photo nous montre que certains individus ont une «grand gueule», non ce n’est pas gentil, mais il a le bec bien ouvert et semble crier après son compère.
 
Il y en avait une vingtaine le lendemain du verglas. Pauvres oiseaux, ils glissaient sur la neige gelée. Voici un individu vu de plus près :
Et la danse commence : les pieds ensemble :
Un pied gauche en l’air (imaginez la musique avec les photos)
Puis, on lève le pied droit
On croise la patte
Enfin, on saute
Et on vous salue (excusez-la)
 
 Au plaisir.




lundi 12 décembre 2016

L'automne bien établi


Une promenade au Parc de la Martinière avec Renée nous a fait observer plusieurs beaux oiseaux, notamment ce Roitelet à couronne dorée. On voit bien sa couronne à celui-là :
Et celui-ci : Roitelet à couronne rubis. C’est beaucoup plus difficile de voir la couronne de ce roitelet, car elle est toute petite comparativement à celle du Roitelet à couronne dorée. Mais l’oiseau est tout mignon même sans sa couronne rubis.
 
J’ai manqué cet oiseau au printemps (voyage oblige), alors j’étais bien contente de le revoir lors de la migration automnale. C’est un oiseau que j’affectionne particulièrement : Viréo à tête bleue, remarquez ses «lunettes» :Celui-ci est vraiment mignon. Dommage qu’il ait perdu son nom. Avant, il s’appelait Troglodyte mignon, maintenant il se nomme Troglodyte des forêts. Mais, il est toujours mignon!
 
Et toujours dans le boisé du parc, on a vu un Cardinal rouge femelle. Je la vois plus souvent près des maisons et des mangeoires, mais on la trouve aussi ailleurs. Chez mes amis Simon et Lorraine, il y avait un petit Bruant à couronne blanche bien particulier : il n’avait pas de queue. C’est un immature, c’est-à-dire qu’il n’a pas encore ses critères d’adulte, mais ce n’est pas non plus un bébé (juvénile). Vous verrez que même s’il n’a pas de queue, il a l’air assez malin, il saura probablement se défendre dans sa vie d’oiseau : En voici un autre que l’on voit mieux, même s’il se cache dans un cèdre : Et ce Bruant à gorge blanche qui est plus commun. Les jeunes sont drôles à l’automne, car ils apprennent à chanter et n’ont pas la bonne note, ils faussent quoi!
 Le prochain, je l’affectionne également, car je ne le vois pas si souvent, c’est le Bruant fauve : 
Un autre très commun : le Bruant chanteur. Il arrive assez tôt au printemps et les jeunes partent plus tard en automne.
 
En voici un qui nous arrive pour l’hiver, le Bruant hudsonnien. Quand les autres bruants sont partis, lui reste avec nous pendant la saison froide. Il est bien courageux.
Et pour terminer ma série de bruants, je vous présente, une fois de plus, le beau Junco ardoisé.Une sortie avec Pierre et Christiane nous a fait observer une superbe Buse à queue rousse juvénile. Elle était perchée dans un arbre sur la route Jean-Gauvin. Un arrêt nous a permis de bien l’observer jusqu’à ce qu’elle nous passe juste au-dessus de la tête. Assez impressionnant de la voir d’aussi près. La voici donc en deux exemplaires :



 Voici quelques oiseaux que je vois à ma mangeoire et autour du patio. Vous en verrez plusieurs, comme moi, à travers les barreaux plutôt qu’à travers les branches.

D’abord, voici la Sittelle à poitrine blanche. C’est elle qui fait un peu la loi chez moi. Quand elle arrive, les Mésanges à tête noire et autres petits oiseaux déguerpissent et lui laisse la place. Par contre, quand un Cardinal rouge vient manger, c’est elle qui laisse sa place. La loi du plus gros!
Ces Roselins familiers viennent prendre leur bain. Ils en déplacent de l’eau même s’ils sont petits. J’étais bien contente de voir qu’ils se servaient de la baignoire que je mets à leur disposition.
Encore à travers les… barreaux, voici un Chardonneret jaune en plumage d’hiver ou de type femelle. À cette période-ci, il est plus difficile de distinguer les mâles des femelles.
On le voit un peu mieux sur cette photo (Chardonneret jaune) :
Quand je vous disais plus haut que je vois plus souvent le Cardinal rouge aux mangeoires ou tout près, voici la femelle sur le bord du garde-fou et le mâle camouflé dans l’arbre un peu plus bas.


 Un Pic chevelu est venu se pointer, le temps que je lui tire le portrait :
On peut la confondre avec d’autres oiseaux parfois, car on la remarque moins que le mâle de la même espèce. Voici qui est venue à mes mangeoires, mais pas trop souvent et je ne m’en plains pas car ils viennent souvent en grosse gang, c’est une femelle Moineau domestique.
Lui, il est pas mal plus gros et crie plus fort, pas nécessairement bien, mais comme il «flash», on le lui pardonne. J’ai nommé le Geai bleu.
J’aime bien vous montrer les oiseaux en vol. J’ai réussi à le photographier quand il s’en venait se percher dans l’arbre (toujours le Geai bleu).
Voici un oiseau que je n’avais jamais vu (prime-coche). C’est Renée qui l’a repéré haut dans l’arbre. J’ai réussi à le photographier mais la photo est très mauvaise. J’ai eu à peine quelques secondes pour le repérer et lui tirer le portrait, car il est reparti aussi vite qu’il est arrivé. C’est un Coulicou à bec jaune. Vous pourrez constater qu’il a effectivement le bec jaune. Bravo à Renée, car c’est un oiseau qu’on voit surtout en migration et qui est furtif.
Un oiseau que l’on confond parfois avec un rapace est le Grand Corbeau (non, ce n’est pas le mari de la Corneille) parce qu'il est très gros. Le voici en vol :
En automne, la dernière grive que l’on est susceptible de rencontrer est la Grive solitaire. J’en ai vu quelques-unes durant mes promenades. Celle-ci a été vue avec Simon et Lorraine. On ne voit pas très bien sa coloration, mais la queue est rousse, c’est une de ses caractéristiques.
À l’automne, on se promène beaucoup sur le bord du fleuve, car les petits oiseaux (les passereaux) sont, pour la plupart, partis vers leur résidence d’hiver.

La première que je vous montre en est une que l’on voit beaucoup beaucoup, j’ai nommé : la Bernache du Canada. C’est normal, vous me direz, on reste au Canada. Par contre, il y en a d’autres qui portent le nom de Canada et qu’on ne voit pas si souvent, notamment le nouvel emblème aviaire du Canada : le Mésangeai du Canada. Il y en a plusieurs parmi vous qui l’avez vu en personne? Pour nous, ici près de Lévis, on doit aller plus loin pour le voir, soit en montant dans les Appalaches ou traverser dans les Laurentides, à la Forêt Montmorency. On a des bonnes chances de le rencontrer. Enfin, voici donc la Bernache :
Celle-ci a une déficience pigmentaire. On dirait qu’elle est vieille et qu'elle a des cheveux (plumes) blancs, un peu comme moi :
 
Cette petite Bernache cravant, pas beaucoup plus grosse qu’un Canard Colvert, m’a fait le plaisir de se trouver tout près de chez moi au Juvénat à St-Romuald. Elle aussi, je l’avais manquée au printemps.
Sur le même terrain que la Bernache du Canada et la Bernache cravant, il y avait trois Oies des neiges, dont une de forme sombre, la voici :
J’ai regardé ces barboteurs (ceux qui restent à la surface de l’eau, qui ne plongent pas) longtemps. On dirait qu’ils ne respirent pas quand ils mangent. Ils peuvent rester super longtemps la tête dans l’eau sans la relever. Je manquais de souffle pour eux. Ici on voit des Bernaches du Canda, mais les plus petits sont des Canards souchet. Ce sont eux pour lesquels je manquais de souffle.
Un autre que j’espérais voir cet automne, et qui s’est présenté tout près de moi à St-Romuald, est le Grèbe esclavon. Il est pas mal plus petit que son cousin que vous verrez après, le Grèbe jougris. De là, la raison pour laquelle il est plus difficile à trouver. Ça nage et surtout ça plonge souvent ces petits grèbes, donc pas si facile à photographier même s’il est proche. Il est en plumage d’hiver, car au printemps, c’est un superbe oiseau. 
Et ce fameux cousin : Grèbe jougris. Je l’ai vu à la Base de Plein-air de Ste-Foy.
Voici un oiseau de la grande famille des Anatidés (qui comprend notamment les canards) qui est superbe. Malheureusement, il était un peu loin et il y avait de la vague sur le fleuve, alors la photo n’est pas impeccable. Mais on voit toutes ses caractéristiques du plumage du mâle avec ses colorations hivernales. C’est le Harelde kakawi. Il a un drôle de nom, j’aime bien… Regardez sa longue queue, son bec deux couleurs.
Et voici la femelle. En plus d’être très ordinaire, la photo n’aide en rien à l’embellir.
Toujours dans les oiseaux d’eau, voici pour une deuxième fois, la belle grande Barge hudsonnienne. Merci à Pierre de m’avoir avertie qu’elle était toujours au même endroit. Avec Renée, donc, nous nous dirigeons au bout de la rivière. Elle a joué à cache-cache avec nous et elle a gagné. Nous l’avons cherchée : pas trouvée. Elle arrive d’on ne sait où le temps de six photos. Je regarde si mes réglages sont bons, Renée prend sa caméra le temps de quelques secondes. Pouf, disparue! Nous l’avons cherchée encore pendant plus d’une demi-heure pour finalement la retrouver loin, dans le foin près des Colverts et des Goélands à bec cerclé. Trop loin pour une belle observation et trop loin également pour la photo. Pauvre Renée, prime-coche pour elle, mais elle n’aura vu de l’oiseau que son derrière. Voici donc une des six photos.
La Base de Plein-air de Ste-Foy est un bon endroit l’automne pour aller se promener. Les estivants sont partis et le plan d’eau reçoit toute sorte de visite. Mais avant de vous montrer la visite, voici quelques résidents d’été. Le si beau Canard branchu. Ce sont des jeunes de l’année qui ont acquis leur plumage d’adulte. D’abord la femelle :
Et le mâle, qui, paraît-il, est le canard le pus sculpté… au monde! Je dirais peut-être plus en Amérique.
Un autre résident (du moins, je le crois) est ce Grand Héron. En tout cas, celui-ci était habitué aux promeneurs, ou c’était un jeune qui ne connaissait pas encore la peur des humains; il est resté sur son perchoir même si nous étions deux trois près de lui à prendre des photos. Il était tout à son affaire et ne s’occupait pas du tout de nous. Nous sommes partis et lui est resté. Je vous le montre en gros plan pour montrer ses plumes.
En voici un de passage. C’est un autre bel anatidé, le Harle couronné. J’ai pu le prendre en vol : c’est un mâle qui a la couronne rabaissée. On voit bien son œil jaune. Lui aussi bouge vite, plonge, vole. Pas évident à prendre en photo.Un autre couple de passage sur les bassins de la Base de Plein-air et que j’ai pu photographier est le Fuligule à collier. Voici la femelle :
Et le mâle. Celui-ci est reconnaissable à son bec qui est cerclé de blanc ainsi qu’un «virgule» sur les flancs (le blanc que l’on voit). Au début, je croyais qu’il s’appelait à collier à cause justement de son bec, on dirait qu’il a un collier autour. Mais non, c’est un léger collier à la base du cou (que je n’ai jamais vu, d’ailleurs) d’où il tire son nom.
De retour au le fleuve pour observer les barboteurs et les plongeurs, voici une Macreuse à bec jaune femelle. Elle ressemble un peu à un Canard noir, mais elle est plus petite et la coloration de sa tête est différente.
Et un autre couple dont le mâle et la femelle ne se ressemblent pas du tout : le Petit Garrot. Voici la femelle; remarquez la forme de la tache blanche sous l’œil, c’est typique de cet espèce.
 
Et le mâle, qui ne lui ressemble pas beaucoup, avec sa grosse tache blanche derrière la tête. Il est bien mignon. Malheureusement, la photo a été prise de loin et la mer était agitée, donc je dois  prendre la photo quand il est entre deux vagues (pas évident du tout).
Au domaine Mazerets, plusieurs Colverts sont présent à l’année, car les gens les nourrissent. À travers les Colverts se cachent quelques fois de beaux spécimens. C’est le cas ici des Sarcelles d’hiver. Elles sont plus petites que les autres canards. Voici une femelle se reposant (elle a les yeux fermés) :
Et un beau mâle :
Me voilà partie pour une ixième fois dans Charlevoix et la Côte-Nord. Le 23 octobre, je dois être aux Éboulements. Durant toute la semaine précédent ma visite aux Éboulements, je vois sur la page des Oiseaux rares qu’un Cardinal à tête noire se tient à Tadoussac. J’ai vu cet oiseau en Arizona, alors vous vous doutez que je ne l’ai jamais observé au Québec. Qu’à cela ne tienne, je m’y rendrai pour voir cet oiseau rare par ici, en espérant qu’il m’attende.
 
D’abord, le dimanche en me rendant aux Éboulements, je passe vis-à-vis le Massif de la Petite-Rivière St-François. J’ai pris la photo à travers la vitre de l’auto juste pour vous montrer quel temps il faisait. Oui, oui, de la neige le 23 octobre. C’est le seul endroit où j’en verrai. Et au retour, le 24, tout était déjà parti.
Je vais coucher à Tadoussac et le lendemain dès la première heure je suis sur le terrain. J’y vois plein d’oiseaux dont ce Gros-bec errant mâle :
 
J’en vois un deuxième. Est-ce un jeune de l’année ou une femelle? Je ne peux vous le dire n’étant pas assez ferrée pour ce genre de subtilité.
 Une gang de Quiscales bronzés viennent faire un tour près des mangeoires où a été mentionné mon oiseau rare :
Je vois aussi des Chardonnerets jaune, une Pie-grièche grise, des Bruant à couronne blanche, à gorge blanche, Junco et autres oiseaux du même genre. J’ai de quoi me garder en alerte. Puis, je vois un arbre avec plusieurs Merles d’Amérique. Ils quittent tous, sauf un. Pourquoi tu ne pars pas avec tes copains que je lui dis? Je mets mes jumelles dessus, oups… il a une drôle de tête pour un Merle. Ben voyons, Marie??? C’est l’oiseau que tu cherches, que je me dis!!!  Voici donc ce Cardinal à tête noire en deux exemplaires pour bien vous le montrer :



Au retour, petit arrêt au quai de Cap-à-l’Aigle. Deux beaux Plongeon huard se baladent dans la baie. Voici celui qui était le plus près du quai :
Un autre arrêt s’imposait, celui-ci à Beauport chez Pierre et Christiane. Eh oui, ils ont reçu chez eux un Colibri à gorge rubis. Un petit retardataire. Pierre lui a installé une belle chaufferette question qu’il ne gèle pas quand il vient se nourrir. Alors, le voici donc ce petit qui a donné des sueurs froides à Pierre :
 
Je vous en mets une autre, car quand j’ai des surprises comme la prochaine photo, j’aime bien vous les partager. Le Colibri à gorge rubis en vol. On le voit bien petit dans l’environnement.
 
En sortant de chez eux, je vois dans l’arbre en face un bon groupe de Jaseurs boréaux. Ce sont mes premiers de l’automne. En voici un de la gang :
Une autre sortie, cette fois-ci vers Victoriaville pour me rendre au Réservoir Beaudet. On y recense des milliers d’Oies des neiges et aussi plusieurs autres espèces. Mais avant, je passe par le Rang St-Joseph à Notre-Dame-de-Lourdes pour essayer de voir les Grues du Canada. Elles y viennent à chaque année. J’ai eu la chance de les observer pendant quelques minutes. Elles sont passées au-dessus de ma tête en se déplaçant pour aller vers un autre champ. J’ai bien essayé de les revoir, mais peine perdue. Quand on dit pour les oiseaux (et autres choses également) : Être au bon endroit, au bon moment. Ce fut mon cas cette journée-là. Voici donc ces Grues du Canada en vol :
Puis au Réservoir, je rencontre Christiane Charrette que je remercie chaleureusement pour sa générosité à me montrer plusieurs oiseaux. Cette dame y est à tous les jours en automne, car elle sait qu’il se trouve des espèces rares régulièrement sur le réservoir. Elle a la gentillesse de me montrer un Goéland brun adulte. Il est très loin. Mais je vous le montre quand même, car c’est une espèce que l’on ne voit pas si souvent. C’est le petit goéland foncé à gauche du gros goéland foncé (ce dernier étant un Goéland marin).
Une belle Oie de Ross était présente. Et pour une fois, elle était tout proche, ce qui fait que c’est ma meilleure photo à vie de cette espèce. La voici d’abord toute seule :
Puis en compagnie de sa cousine l’Oie des neiges. Vous verrez la bonne différence de taille, la rondeur de la tête qui est différente, ainsi que le bec.
 
J’ai assisté pour une deuxième fois à un spectacle assez fascinant : l’arrivée des Oies des neiges sur le réservoir à la fin de la journée. Ils ont évalué à 125 000 oies à mon départ et il en arrivait encore.
Une autre sortie m’amène au Domaine Maizerets pour y voir… un rat musqué dans le marais. Il m’a trouvée de son goût, car il est venu directement vers moi. Ou peut-être était-il intrigué par la personne qui se trouvait dans son champ de vision?
Par la même occasion, je suis passée voir la Petite Nyctale qui se trouvait à sa place habituelle : dans la sapinière.
Deux traînards étaient perchés le long de la rivière : Bihoreau gris juvénile. En voici un des deux :
Toujours au Domaine, mais à une autre occasion, j’ai pu voir la Chouette rayée. C’est drôle, depuis que la Chouette rayée est présente au domaine, on ne voit plus la Petite Nyctale. Je crois que les deux ne font pas bon ménage : une pourrait manger l’autre. Je comprends donc la Petite Nyctale d’avoir «sacré son camp».
Un oiseau qu’on ne regarde pas souvent de près, car très commun, est l’Étourneau sansonnet. Mais il a toute une livrée à cette période-ci de l’année.
Une petite dernière vue lors d’une randonnée avec Pierre et Francine au Parc de la Martinière est la Pie-grièche grise. La photo n’est pas très fameuse, mais je voulais vous la présenter quand même :
Voici deux photos que j’ai oublié de placer dans le dernier blogue, mais que je veux vous montrer. D’abord, un oiseau que je n’ai jamais vu hors captivité, c’est le Hibou des marais. Je ne crois pas non plus que je pourrai vous le montrer d’aussi près que maintenant. Il était chez Chouette à voir.
L’autre photo est celle d’un mammifère. Quand j’étais petite, je pense que le Carcajou était un animal fictif, avec ses pattes plus courtes d’un côté que de l’autre. Eh bien, il n’est pas du tout fictif, ce Carcajou, car je l’ai vu au zoo de St-Félicien. Et je tenais à le voir, car je ne pense pas l’avoir vu ailleurs. Le voici donc. Il n’a pas l’air commode, il garde bien sa réputation.
 
Les dernières photos sont un « essai » sur la Superlune. Je me suis promenée la veille pour faire du repérage. Elle n’est pas apparue à l’horizon, car il y avait des nuages. Lorsqu’elle est sortie, elle était déjà trop haute pour faire l’effet escompté. Grand bien m'en prit, car la bonne journée, c’était très nuageux. Voici trois photos. La première, on dirait que le soleil éclaire encore la lune à cause de la couleur (c’est un effet de l’appareil). Les deuxième et troisième photos sont la même photo, mais recadrées de plus en plus près, pour vous montrer les cratères. Peut-être quelqu’un de vous verra le drapeau américain? Personnellement, je ne l'ai pas trouvé.




Sur ce, je vous souhaite de beaux rêves en pensant à cette Superlune et vous dis à la prochaine.