Bonjour,
Et c’est parti… l’Avicourse a débuté le 1er
décembre dernier. L’Avicourse est une compétition amicale au sein du club
ornithologique qui consiste à observer le plus d’oiseaux possible entre le 1er
décembre et le 28 février. C’est une bonne raison de sortir durant l’hiver.
Je suis donc partie à quelques occasions avec mes amis Simon
et Lorraine, avec Hélène, Renée ou encore toute seule pour aller observer les
oiseaux. Je dois vous avouer que nous avons un réseau, animé le plus
souvent par Gérard Cyr, qui nous indique où se trouvent les oiseaux inusités à
cette période-ci de l’année. D’autres observations sont inscrites sur la page
des Oiseaux rares ou encore sur eBird (là où on inscrit nos observations).
Le premier oiseau que je vous propose dans ce blogue est peu
commun. On ne le voit pas à toutes les années. C’est une Chouette épervière qui
se tenait (car elle n’y est plus) à la limite de St-Augustin-de-Desmaures et Neuville.
D’après son comportement, j’ai tout de suite pensé qu’elle avait été nourri; ce
qui m’a été confirmé par d’autres observateurs.
J’aime particulièrement celle-ci en vol. J’ai été surprise
de voir ses pattes aussi grosses.
Comme on était près de Neuville, on nous avait mentionné qu’un
Canard branchu et un Fuligule à collier se tenaient sur le tout petit peu d’eau
libre qui restait. Alors, Lorraine et moi y sommes allées.
Comme il était encore tôt dans la journée, nous nous sommes
déplacées vers la Pointe de Maizerets (près du port de Québec). Nous y voyons une
Buse à queue rousse et une Buse pattue de forme pâle. Les voici donc une sur
son perchoir, la Buse à queue rousse :
Et l’autre en vol, la Buse pattue. Vous remarquerez que
cette dernière a une tache sombre sous les ailes. C’est une de ses caractéristiques
qui aide grandement à l’identifier.
Après la Pointe de Maizerets, on ne peut s’empêcher d’arrêter
au Domaine du même nom pour aller tirer le portrait de la Chouette rayée que
voici :
On se promène et on regarde tout partout pour voir des
oiseaux, qui, habituellement, ne sont plus ici à cette période de l’année. C’est
le cas de ce Merle d’Amérique :
Une autre sortie m’amène à Ste-Foy pour y voir une Mésange
bicolore. C’est un oiseau que l’on voit très peu souvent par ici à Québec et
les environs, mais qu’on peut plus facilement voir dans le sud du Québec, comme
chez ma fille à Bromont. Je suis allée à quelques reprises puisque cette belle mésange reste dans
le coin. On peut même voir, sur la deuxième photo, qu’elle a défait
une graine de tournesol pour la manger.
Puis, c’est au Bruant chanteur de se faire tirer le
portrait. Lui non plus n’est pas supposé être ici. Comme il est bien nourri
chez Anne, il y restera pour un bon moment.
Un autre oiseau que j’ai eu beaucoup de chance de voir, car
il est venu se placer tout juste à côté de moi, est le Pluvier kildir. Il était
vraiment perdu celui-là.
Lors d’une autre sortie, nous avons vu ce Plongeon huard. Ou c'est un adulte en plumage d’hiver, ou un jeune.
Incapable de vous le dire : trop poussé pour moi.
Voici une photo qui n’est pas très bonne, mais je vous la
montre quand même, car c’est un oiseau que je n’ai pas la chance de voir si
souvent et encore moins de le prendre en photo. J’ai nommé le Plongeon catmarin.
Celui-ci aussi est en plumage d’hiver.
Même s’il fait froid et que les cours d’eau sont gelés, il
reste quelques petits trous où les oiseaux peuvent se baigner. C’est le cas ici
d’une Mésange à tête noire qui se nettoyait.
Quand je suis allée chez ma fille à Bromont, je travaillais
le dernier blogue dans sa salle à dîner quand mon attention a été portée sur l’arbre
juste en face de la fenêtre. Une nouvelle espèce pour sa cour venait de se
pointer. Quel bonheur de voir un Grimpereau brun. Toute excitée, je montre la
photo à Catherine. Tu t’énerves pour cette toute petite chose, dit-elle? Eh oui,
c’est un oiseau que je ne vois pas si souvent.
On apprend qu’un oiseau super rare est dans le coin de
Nicolet. Lorraine, Claude et moi partons à sa rencontre, en souhaitant qu’on puisse
le voir. Lorsque nous sommes arrivés, on ne pouvait se tromper sur l’emplacement :
une douzaine d’autos étaient déjà sur place, avec encore plus d’observateurs.
On nous dit que l’oiseau est très actif même si on le voit de loin. Tant mieux.
Lorraine avait vu cette espèce dans l’Ouest et moi en Arizona. Claude ne l’avait
jamais observée. Voici donc la vedette de Baie-du-Febvre : le Moucherolle à
ventre roux.
D’abord observé de très loin.
Et enfin, il est venu tout près de nous :
C’est un insectivore. Je peux vous dire qu’il cherchait sa
nourriture où il pouvait. J’aime bien cette photo, car on voit qu’il a un
insecte dans le bec.
Quand je peux, je retourne régulièrement au domaine
Maizerets. C’est un endroit de choix pour observer certains oiseaux, notamment
celui-ci : le Grand-duc d’Amérique. Le voici aux aguets :
Et je vous le montre d’un peu plus proche. Voyez comme il a
de drôles d'yeux. On dirait qu’il louche de l’œil gauche.
Quand ces oiseaux sont mentionnés, les ornithologues vont
les voir, mais aussi beaucoup de photographes. J’ai pris cette photo pour vous
montrer jusqu’où certains sont capables d’aller pour prendre des photos. Il
disait que cela faisait trois heures que l’oiseau n’avait pas bougé de l’endroit
où il était. Personnellement, je préfère prendre quelques photos et aller
plus loin pour laisser l’oiseau en paix.
Une autre sortie, cette fois accompagnée d’Hélène, nous
avons arpenté quelques rangs à la recherche du Harfang des neiges. Nous en
avons trouvé un dont voici une piètre photo, car il était très loin :
Pour faire une petite pause d’oiseaux, voici ce que je vois
de la maison. C’est particulier comme bateau. Je n’en avais jamais vu de semblable avant. Je l’ai surnommé le bateau remorqueur. Remarquez que le bateau
rouge en a un autre sur son pont. Assez spécial :
Et celui-ci quand il est passé, j’ai cru remonter dans le
temps. J’avais l’impression qu’il était d’une autre époque :
Enfin, la dernière photo a été prise le 16 décembre. La
veille, le fleuve était libre de glace et ce matin-là, regardez comme il en est
rempli. D’ailleurs, il faisait tellement froid que le fleuve «fumait».
Revenons à nos oiseaux. Un Pygargue à tête blanche adulte
est passé tout près de moi. Voici ce que cela donne vu de dessous :
Et ce Quiscale bronzé qui se tient près d’une mangeoire pour
avoir de quoi se mettre sous la dent, car normalement il est parti pour une
contrée plus clémente :
Ceux-ci, par contre, sont habitués au froid. Ils restent ici
l’hiver. Voici un couple de Roselin familier vu à travers les branches.
Et la Sarcelle d’hiver du domaine Maizerets est encore parmi
nous; car, comme les Colverts, elle se fait nourrir.
Voici la Sittelle à poitrine blanche qui fait la loi chez moi en
délogeant les autres oiseaux qui sont à la mangeoire quand elle se pointe. On
voit bien ses caractéristiques, notamment le roux au bas du ventre.
Une marche avec mes amis Simon et Lorraine nous a fait
rencontrer cet Épervier de Cooper. Il se tient près de chez eux, car ils ont
beaucoup de Pigeons et de Tourterelles qui viennent manger. Un beau
garde-manger pour ce rapace. Voyez comment il me regarde, il doit savoir qu'il passera sur Internet et n'aime pas ça!
Ma dernière sortie m’a amenée du côté de la Rive-Sud de
Québec. J’ai pu y observer cette jolie Alouette hausse-col parmi une centaine d’autres.
Et pour terminer, je vous laisse avec une petite danse de la
part de Dindons sauvages. Pour rester dans l’ambiance des Fêtes.
La première photo nous montre que certains individus ont une
«grand gueule», non ce n’est pas gentil, mais il a le bec bien ouvert et semble
crier après son compère.
Il y en avait une vingtaine le lendemain du verglas. Pauvres
oiseaux, ils glissaient sur la neige gelée. Voici un individu vu de plus près :
On croise la patte
Au plaisir.
Toute une variété d'oiseaux même l'hiver! Merci Marie!
RépondreEffacerOui. C'est surprenant parfois tout ce qu'on arrive à voir... quand on sait où aller. Merci Dominique. Au plaisir.
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