vendredi 15 décembre 2017

L’hiver est arrivé


Bonjour, ça fait un petit moment que je ne vous ai pas donné de nouvelles. Depuis le dernier message, j’ai fait de belles observations que je vous présente ici. 

D’abord, une Bécassine de Wilson en train de s’alimenter et ne se souciant pas du tout qu’on est tout proche.
Dans le même environnement, ce Butor d’Amérique s’alimente lui aussi sans un regard pour nous.
On est tellement habitué de les voir qu’on ne les regarde plus. Ce Goéland à bec cerclé a élu domicile sur la bordure de ciment de la station d’eau potable à St-Romuald. À chacun de mes passages, il est là.
Ce Jaseur d’Amérique est encore avec son masque « d’adolescent », à cause du blanc qu’on y voit.
Les Juncos ardoisés sont revenus, de passage seulement, ils poursuivront leur route vers le sud.
La prochaine photo n’est pas bonne du tout, mais je vous la montre quand même car ce n’est pas un oiseau que l’on voit souvent : Eider à tête grise femelle. C’est une prime-coche. Le mâle est pas mal plus beau, ce sera pour une prochaine fois.
Celle-ci, c’est Lorraine qui l’a trouvée : Oie de Ross. C’est la petite oie dans le centre, juste devant l’Oie des neiges juvénile (la grise). Pas facile à trouver, car elle ressemble beaucoup à l’Oie des neiges, mais son bec et sa tête sont plus petits et de forme différente.
Elles sont très nombreuses sur le bord du fleuve en période de migration. J’ai nommé la Bernache du Canada :
On a vu ce Bruant des marais, Pierre, Christiane et moi, au Cap Tourmente. Il réussissait à se camoufler afin de nous donner du fil à retordre pour le photographier.
J’ai eu une note de cinq étoiles pour la prochaine photo, je vous la présente donc : Canard colvert en vol.
L’été, les Canards noirs vivent plus à l'est, mais à l’automne, on voit de très grands rassemblements, jusqu’à 2000 individus par moment le long du fleuve entre l’Île d’Orléans et le pont de Québec.
Elle s’appelait Sarcelle à ailes vertes auparavant, maintenant c’est la Sarcelle d’hiver. Avec la prochaine photo, vous comprendrez pourquoi on l’a nommée ainsi au début :
Une des dernières grives à partir vers la chaleur est la Grive solitaire. Remarquez sa queue rousse, c’est une de ses caractéristiques pour  la reconnaître :
Et celui-ci est tout petit, Roitelet à couronne dorée. Il nous montre bien sa couronne sur cette photo :
Ce Roselin familier prend la pose pour bien montrer ses caractéristiques : bec fort, rayures brunâtres, couleur rougeâtre :
Pause d’oiseaux. Nous avons dénombré, Simon, Lorraine et moi, pas moins de 8 (peut-être plus) nids de guêpes au Domaine Maizerets. En voici un de ceux-là :
Cette chenille est particulière avec son dard rouge… sur le devant ou le derrière… je ne saurais le dire. D’après mes recherches, cette chenille serait un Sphinx du gaillet :
Et celle-ci serait la larve de l’Isia isabelle, un papillon de nuit de la famille des Arctiidae. D’après Wikipédia, ce papillon serait « le seul représentant de son genre sur le continent »
J’ai bien l’impression que le prochain ne vivra pas très longtemps. D’abord, il est handicapé, il lui manque une patte et de plus, le blanc dessous lui, c’est de la neige. Cet insecte, trouvé par Simon, n’a pas encore de nom.
Voici mes cadeaux de Noël (la carte suit à la fin). C’est la première fois que je voyais ces animaux d’aussi proche. D’abord le premier s’est montré le museau et a parcouru du terrain à la marina de St-Romuald. J’ai pu le prendre en photo. Quelques minutes plus tard, j’entends couiner et me rends compte qu’ils sont deux. Voici donc deux visons dont un a des pantoufles roses :
 

On reprend les oiseaux. Voici une série d’oiseaux peu commun ou rares que j’ai eu la chance d’observer durant l’automne. D’abord, un Héron garde-bœufs. C’est la deuxième fois que je le vois à cet endroit. La fois précédente, c’était en 2015. C’est tout de même particulier qu’un oiseau, qui vient ici rarement, se retrouve deux fois de suite exactement au même endroit.
Un autre oiseau qui vient de l’ouest ou du sud américain est lui aussi trouvé pour une deuxième fois dans le même arrondissement qu’il y a quelques années. J’ai nommé le Merlebleu azuré. La fois précédente, je ne l’avais pas vu. Cette fois-ci, j’ai pu l’observer à plusieurs reprises. La photo n’est vraiment pas bonne, car il était très très loin pour mon appareil. Je vous la montre quand même. C’est une femelle.
J’ai vu le couple dans mon voyage au Texas et en Arizona. Je vous montre le Merlebleu azuré dans toute sa splendeur de mâle. Il était près du Grand Canyon en Arizona.
Un autre oiseau qui n’est pas fréquent au Québec : Bruant à face noire. Il s’en est vu quelques-uns cette année à différents endroits. La première photo, vous montrer un bel exemplaire de l’oiseau vu à Charlesbourg :
Et un autre (la photo est moins bonne) d’un jeune qui n’a pas encore toutes ses couleurs. Celui-là a été vu près de Nicolet :
Un autre oiseau que j’ai eu la chance de voir et de photographier est le Piranga à tête rouge. Tête rouge?  vous me direz! C’est probablement un mâle en devenir, car la femelle n’a pas de rouge. Sur cet individu, on voit un peu de rouge à la base du bec. C’est une prime-coche, je n’avais jamais vu cet oiseau auparavant.
Et celle-ci est aussi une prime-coche. Par contre, elle vit au Québec, mais je n’avais jamais eu la chance de la voir. Quand j’ai su qu’elle était au Domaine de Maizerets, j’ai téléphoné aux copines et copain et nous sommes partis à quatre pour aller voir cette beauté. J’ai nommé la Nyctale de Tengmalm.
Simon et Lorraine ont eu la chance d’avoir ce Passerin indigo femelle dans leur cour un beau matin. Claude et moi avons réussi à l'observer. Il n’est resté qu’un avant-midi.
Le prochain oiseau, on voit énormément au Québec. Mais normalement, à ce temps-ci de l’année, cela fait un petit moment qu’il est parti sous de meilleurs cieux. Voici un Bruant chanteur retardataire. Il ne passera probablement pas à travers les gros froids que nous avons ces derniers jours.
Et celui-ci est encore plus particulier, car on compte sur les doigts d’une main les mentions du Bruant des plaines pendant l’été. Vous imaginez la surprise du propriétaire quand il a vu l’oiseau dans ses mangeoires. Il a été gentil de nous le partager pour qu’on puisse aller le voir.
On change de catégorie d’oiseaux. Les prochains sont pas mal plus gros. La première est une Buse à queue rousse, même si on ne lui voit pas la queue rousse, car c’est probablement une juvénile de première année. Remarquez également le patron sur son ventre.
La prochaine est une Buse pattue de morphe (ou forme) claire. La photo n’est pas des meilleures, mais on voit tout de même le motif sur son ventre. Il y a beaucoup de noir sur le bas du ventre. C’est une bonne façon de les différencier.
Et celle-ci, une Buse pattue de morphe sombre. On ne peut pas la confondre avec les autres.
On continue dans les gros formats. Un Épervier de Cooper à l’Anse Gilmour, près de chez nous.
Du plus gros, on passe à beaucoup plus petit : Grimpereau brun. Pas fameuse comme photo, mais c’est qu’il est souvent à contre-jour et qu’il grimpe sur une surface qui a la même couleur que lui.
Autre petit, le plus petit de sa catégorie : Pic mineur. Celui-ci est un mâle, car il a une tache rouge sur la tête. On ne la voit pas beaucoup, mais elle est là!
Un autre oiseau pas évident à photographier, car il est sur l’eau et souvent très loin. La Macreuse brune que voici (même si la photo n’est pas bonne), était dans la Baie de Beauport, pas trop trop loin. On voit bien le blanc sur ses ailes et son point dans la figure. Ce sont deux caractéristiques de cette macreuse.
Juste avant la tempête de la mi-décembre, je suis allée jusqu’à Baie Ste-Catherine pour voir des oiseaux qu’on a peu de chance de voir par ici. Le premier, par contre, on le voit très fréquemment dans notre coin : Garrot à œil d’or. Je pense que la photo montre bien pourquoi il porte ce nom :
Et celui-ci, un Garrot d’Islande. Remarquez qu’il est plus foncé que son cousin à œil d’or et qu’il a un croissant plutôt qu’un cercle sur la joue. Vous aurez deviné que ce sont des mâles de leur espèce.
Cet oiseau est en plumage d’hiver, très différent de celui de l’été. C’est un Guillemot à miroir. Il y en avait plusieurs dizaines, voire centaines au quai de Pointe-au-Pic.
Ce Goéland arctique a également été vu à Pointe-au-Pic :
Le prochain fait peur aux petits oiseaux. Quand on connaît ses mœurs, on comprend très bien pourquoi : il les mange. Cette Pie-grièche grise, ou maintenant appelée Pie-grièche boréale, est une jeune de l’année. Elle a un tout petit masque et elle est plutôt brune. Un adulte serait gris.
L’Avicourse commence le 1er décembre. Cette journée-là, avec Simon et Lorraine, nous avons exploré la région entre l’Islet et Lévis. Dans Bellechasse, nous avons vu notre premier Harfang des neiges de la saison, grâce à Claude qui nous l’avait indiqué.
Une autre petite beauté qui se tient au Domaine de Maizerets : Petite Nyctale :
Voici les deux derniers oiseaux. Oiseaux par excellence d’hiver. Le premier est une Alouette hausse-col. Avant, elle s’appelait Alouette cornue. On comprend pourquoi quand on la regarde bien : elle a de toutes petites cornes. Sur la photo, ses cornes semblent retroussées vers l’arrière.
Et le dernier et non le moindre : Plectrophane des neiges. Ce sont ces oiseaux qui, à la campagne, volent en bandes et qui donnent des motifs noirs et blancs.
Je vous ai offert des visons en cadeau, voici la carte qui les accompagne.Je vous souhaite un beau Temps des Fêtes et une prochaine année en santé afin de pouvoir accomplir des projets qui vous tiennent à cœur.
C’est tout pour aujourd’hui. Je vous reviendrai, comme l’an dernier, avec mon top 50 de l’année. Je vous dirai que les choix seront difficiles avec toutes ces belles espèces que j’ai vues durant mes voyages et aussi par ici. Mais je survivrai et vous les présenterai la prochaine fois.
À bientôt.