Bonjour, ça fait un petit moment que je ne vous ai pas donné de nouvelles. Depuis le dernier message, j’ai fait de belles observations que je vous présente ici.
D’abord, une Bécassine de Wilson en train de s’alimenter et
ne se souciant pas du tout qu’on est tout proche.
Dans le même environnement, ce Butor d’Amérique s’alimente
lui aussi sans un regard pour nous.
On est tellement habitué de les voir qu’on ne les regarde
plus. Ce Goéland à bec cerclé a élu domicile sur la bordure de ciment de la
station d’eau potable à St-Romuald. À chacun de mes passages, il est là.
Ce Jaseur d’Amérique est encore avec son masque « d’adolescent
», à cause du blanc qu’on y voit.
Les Juncos ardoisés sont revenus, de passage seulement, ils
poursuivront leur route vers le sud.
La prochaine photo n’est pas bonne du tout, mais je vous la
montre quand même car ce n’est pas un oiseau que l’on voit souvent : Eider
à tête grise femelle. C’est une prime-coche. Le mâle est pas mal plus beau, ce sera
pour une prochaine fois.
Celle-ci, c’est Lorraine qui l’a trouvée : Oie de Ross.
C’est la petite oie dans le centre, juste devant l’Oie des neiges juvénile (la
grise). Pas facile à trouver, car elle ressemble beaucoup à l’Oie des neiges,
mais son bec et sa tête sont plus petits et de forme différente.
Elles sont très nombreuses sur le bord du fleuve en période
de migration. J’ai nommé la Bernache du Canada :
On a vu ce Bruant des marais, Pierre, Christiane et moi, au
Cap Tourmente. Il réussissait à se camoufler afin de nous donner du fil à
retordre pour le photographier.
J’ai eu une note de cinq étoiles pour la prochaine photo, je
vous la présente donc : Canard colvert en vol.
L’été, les Canards noirs vivent plus à l'est, mais à l’automne,
on voit de très grands rassemblements, jusqu’à 2000 individus par moment le long
du fleuve entre l’Île d’Orléans et le pont de Québec.
Elle s’appelait Sarcelle à ailes vertes auparavant,
maintenant c’est la Sarcelle d’hiver. Avec la prochaine photo, vous comprendrez
pourquoi on l’a nommée ainsi au début :
Une des dernières grives à partir vers la chaleur est la
Grive solitaire. Remarquez sa queue rousse, c’est une de ses caractéristiques
pour la reconnaître :
Et celui-ci est tout petit, Roitelet à couronne dorée. Il
nous montre bien sa couronne sur cette photo :
Ce Roselin familier prend la pose pour bien montrer ses
caractéristiques : bec fort, rayures brunâtres, couleur rougeâtre :
Pause d’oiseaux. Nous avons dénombré, Simon, Lorraine et
moi, pas moins de 8 (peut-être plus) nids de guêpes au Domaine Maizerets. En
voici un de ceux-là :
Cette chenille est particulière avec son dard rouge… sur le
devant ou le derrière… je ne saurais le dire. D’après mes recherches, cette
chenille serait un Sphinx du gaillet :
Et celle-ci serait la larve de l’Isia isabelle, un
papillon de nuit de la famille des Arctiidae. D’après Wikipédia, ce papillon
serait « le seul représentant de son genre sur le continent »
J’ai bien l’impression que le prochain ne vivra pas très
longtemps. D’abord, il est handicapé, il lui manque une patte et de plus, le
blanc dessous lui, c’est de la neige. Cet insecte, trouvé par Simon, n’a pas
encore de nom.
Voici mes cadeaux de Noël (la carte suit à la fin). C’est la
première fois que je voyais ces animaux d’aussi proche. D’abord le premier s’est
montré le museau et a parcouru du terrain à la marina de St-Romuald. J’ai pu le
prendre en photo. Quelques minutes plus tard, j’entends couiner et me rends
compte qu’ils sont deux. Voici donc deux visons dont un a des pantoufles roses :
On reprend les oiseaux. Voici une série d’oiseaux peu commun
ou rares que j’ai eu la chance d’observer durant l’automne. D’abord, un Héron
garde-bœufs. C’est la deuxième fois que je le vois à cet endroit. La fois
précédente, c’était en 2015. C’est tout de même particulier qu’un oiseau, qui vient
ici rarement, se retrouve deux fois de suite exactement au même endroit.
Un autre oiseau qui vient de l’ouest ou du sud américain est
lui aussi trouvé pour une deuxième fois dans le même arrondissement qu’il y a
quelques années. J’ai nommé le Merlebleu azuré. La fois précédente, je ne l’avais
pas vu. Cette fois-ci, j’ai pu l’observer à plusieurs reprises. La photo n’est
vraiment pas bonne, car il était très très loin pour mon appareil. Je vous la
montre quand même. C’est une femelle.
J’ai vu le couple dans mon voyage au Texas et en Arizona. Je
vous montre le Merlebleu azuré dans toute sa splendeur de mâle. Il était près
du Grand Canyon en Arizona.
Un autre oiseau qui n’est pas fréquent au Québec : Bruant
à face noire. Il s’en est vu quelques-uns cette année à différents endroits. La
première photo, vous montrer un bel exemplaire de l’oiseau vu à Charlesbourg :
Et un autre (la photo est moins bonne) d’un jeune qui n’a pas
encore toutes ses couleurs. Celui-là a été vu près de Nicolet :
Un autre oiseau que j’ai eu la chance de voir et de
photographier est le Piranga à tête rouge. Tête rouge? vous me direz! C’est probablement un mâle en
devenir, car la femelle n’a pas de rouge. Sur cet individu, on voit un peu de rouge à
la base du bec. C’est une prime-coche, je n’avais jamais vu cet oiseau
auparavant.
Et celle-ci est aussi une prime-coche. Par contre, elle vit
au Québec, mais je n’avais jamais eu la chance de la voir. Quand
j’ai su qu’elle était au Domaine de Maizerets, j’ai téléphoné aux copines et
copain et nous sommes partis à quatre pour aller voir cette beauté. J’ai nommé
la Nyctale de Tengmalm.
Simon et Lorraine ont eu la chance d’avoir ce Passerin
indigo femelle dans leur cour un beau matin. Claude et moi avons réussi à l'observer. Il n’est resté qu’un avant-midi.
Le prochain oiseau, on voit énormément au Québec. Mais
normalement, à ce temps-ci de l’année, cela fait un petit moment qu’il est
parti sous de meilleurs cieux. Voici un Bruant chanteur retardataire. Il ne
passera probablement pas à travers les gros froids que nous avons ces
derniers jours.
Et celui-ci est encore plus particulier, car on compte sur
les doigts d’une main les mentions du Bruant des plaines pendant l’été. Vous
imaginez la surprise du propriétaire quand il a vu l’oiseau dans ses
mangeoires. Il a été gentil de nous le partager pour qu’on puisse aller le
voir.
On change de catégorie d’oiseaux. Les prochains sont pas mal
plus gros. La première est une Buse à queue rousse, même si on ne lui voit pas
la queue rousse, car c’est probablement une juvénile de première année.
Remarquez également le patron sur son ventre.
La prochaine est une Buse pattue de morphe (ou forme)
claire. La photo n’est pas des meilleures, mais on voit tout de même le motif
sur son ventre. Il y a beaucoup de noir sur le bas du ventre. C’est une bonne
façon de les différencier.
Et celle-ci, une Buse pattue de morphe sombre. On ne peut
pas la confondre avec les autres.
On continue dans les gros formats. Un Épervier de Cooper à l’Anse
Gilmour, près de chez nous.
Du plus gros, on passe à beaucoup plus petit :
Grimpereau brun. Pas fameuse comme photo, mais c’est qu’il est souvent à
contre-jour et qu’il grimpe sur une surface qui a la même couleur que lui.
Autre petit, le plus petit de sa catégorie : Pic
mineur. Celui-ci est un mâle, car il a une tache rouge sur la tête. On ne la
voit pas beaucoup, mais elle est là!
Un autre oiseau pas évident à photographier, car il est sur
l’eau et souvent très loin. La Macreuse brune que voici (même si la photo n’est
pas bonne), était dans la Baie de Beauport, pas trop trop loin. On voit bien le
blanc sur ses ailes et son point dans la figure. Ce sont deux caractéristiques
de cette macreuse.
Juste avant la tempête de la mi-décembre, je suis allée
jusqu’à Baie Ste-Catherine pour voir des oiseaux qu’on a peu de chance de voir
par ici. Le premier, par contre, on le voit très fréquemment dans notre coin :
Garrot à œil d’or. Je pense que la photo montre bien pourquoi il porte ce nom :
Et celui-ci, un Garrot d’Islande. Remarquez qu’il est plus
foncé que son cousin à œil d’or et qu’il a un croissant plutôt qu’un cercle sur
la joue. Vous aurez deviné que ce sont des mâles de leur espèce.
Cet oiseau est en plumage d’hiver, très différent de celui
de l’été. C’est un Guillemot à miroir. Il y en avait plusieurs dizaines, voire
centaines au quai de Pointe-au-Pic.
Ce Goéland arctique a également été vu à Pointe-au-Pic :
Le prochain fait peur aux petits oiseaux. Quand on connaît
ses mœurs, on comprend très bien pourquoi : il les mange. Cette
Pie-grièche grise, ou maintenant appelée Pie-grièche boréale, est une jeune de
l’année. Elle a un tout petit masque et elle est plutôt brune. Un adulte serait
gris.
L’Avicourse commence le 1er décembre. Cette
journée-là, avec Simon et Lorraine, nous avons exploré la région entre l’Islet
et Lévis. Dans Bellechasse, nous avons vu notre premier Harfang des neiges de
la saison, grâce à Claude qui nous l’avait indiqué.
Une autre petite beauté qui se tient au Domaine de Maizerets :
Petite Nyctale :
Voici les deux derniers oiseaux. Oiseaux par excellence d’hiver.
Le premier est une Alouette hausse-col. Avant, elle s’appelait Alouette cornue.
On comprend pourquoi quand on la regarde bien : elle a de toutes
petites cornes. Sur la photo, ses cornes semblent retroussées vers l’arrière.
Et le dernier et non le moindre : Plectrophane des
neiges. Ce sont ces oiseaux qui, à la campagne, volent en bandes et qui donnent
des motifs noirs et blancs.
Je vous ai offert des visons en cadeau, voici la carte qui
les accompagne.Je vous souhaite un beau Temps des Fêtes
et une prochaine année en santé afin de pouvoir accomplir des projets qui vous
tiennent à cœur.
C’est tout pour aujourd’hui. Je vous reviendrai, comme l’an
dernier, avec mon top 50 de l’année. Je vous dirai que les choix seront
difficiles avec toutes ces belles espèces que j’ai vues durant mes voyages et
aussi par ici. Mais je survivrai et vous les présenterai la prochaine fois.
À bientôt.