jeudi 22 juin 2017

Migration printanière

Me revoilà avec beaucoup de photos. Dès mon retour de la Floride, j’ai pu aller voir plusieurs espèces d’oiseaux dont certains assez rares et même très rares. Je vous les présenterai au fur et à mesure des commentaires.

Pour aujourd’hui, j’ai décidé de vous présenter, à l’occasion quand cela est pertinent, des groupes d’oiseaux ou une série sur une espèce en particulier. Je commence avec une catégorie que plusieurs considèrent difficile à identifier. Avec de la pratique, j’ai fini par les reconnaître plus facilement. Voici donc des spécimens de la famille des Bruants. Le premier est un gros Bruant facilement reconnaissable par ses larges bandes blanches sur la tête. D’ailleurs, Hélène le surnomme : casque de bicycle quand elle le voit : Bruant à couronne blanche.


Et celui-ci est très typique : deux petites bandes jaunes sur le bord des yeux et une belle gorge blanche, d’où son nom : Bruant à gorge blanche :
Le prochain est omniprésent dans presque toutes les régions : Bruant chanteur :
Une belle primecoche que je suis allée voir avec Lorraine près de Trois-Rivières. Un très bel oiseau : Bruant de Le conte pris en flagrant délit de chant :
Cet autre, je ne l’avais jamais vu encore au Québec, mais vous l’ai présenté lors du dernier message : Bruant des champs :
Un autre de cette espèce : Bruant des marais :
 
Un oiseau peu fréquent au Québec : Bruant des plaines :
 
Enfin, le dernier qui pourrait mêler certains à cause de ses bandes jaunes : Bruant des prés :
Un petit saut à Bromont chez ma fille m’a permis de constater que les Merlebleus de l’Est sont encore venus faire leurs petits chez elle. Voici la femelle :
Et le mâle du Merlebleu de l’Est :
Un Busard St-Martin mâle se promène également dans son coin :
Et quelle surprise j’ai eue quand j’ai observé ce bel oiseau bleu posé à travers les fleurs blanches : Passerin indigo :
En parlant de passerin, en voici un qui est pas mal loin de chez lui. C’est une des raretés qui est venue se promener à Stoneham, près de Québec. J’en ai vu au Texas et en Floride, jamais encore au Québec. Il a été très coopératif, j’ai nommé le Passerin nonpareil :
Une autre rareté que j’ai pu observer est ce Phalarope à bec étroit. La photo n’est pas des meilleures, mais je vous le montre quand même, car c’est un tout petit oiseau qui tourne sur lui-même sur l’eau :
La dernière grande rareté est ce Caracara du Nord vu près de Trois-Rivières. Oui, oui, la fois qu’on a vu le Bruant de Le Conte, on y allait pour cette rareté surtout. La photo n’est pas très bonne, mais le voici en vol :
Je vous mets une photo prise au Texas en 2016 pour vous montrer ce que l’oiseau peut avoir l’air de plus près : Caracara du Nord
On continue avec un oiseau plus commun, mais quand même assez difficile à voir car il se confond vraiment avec son environnement : Butor d’Amérique :
Et que dire de ce Cormoran à aigrettes qui nous montre fièrement ses aigrettes. Il est drôle, on dirait qu’il est échevelé :
Voici le deuxième groupe d’oiseaux. Elles sont petites, se cachent derrière les feuilles et n’arrêtent à peu près pas de bouger. J’ai nommé les Parulines. La première est la plus abondante lors de la migration : Paruline à croupion jaune :
Celle-ci est plus discrète, se tient dans des milieux peu fréquentés, genre tourbières : Paruline à couronne rousse :
J’ai pu observer la prochaine avec Renée, pas très loin de chez nous : Paruline à tête cendrée :
Et celle-ci adore les endroits où coule de petits ruisseaux ou près des fossés : Paruline masquée :
Et cette petite a un air bien particulier avec sa calotte : Paruline à calotte noire :
Celle-ci porte très bien son nom : Paruline à gorge noire :
La prochaine en fait craquer plusieurs : Paruline tigrée :
Cette autre a été vue en Gaspésie lors de mon séjour ornithologique, plus précisément à l’Île Bonaventure : Paruline à gorge orangée :
Et cette autre aussi a été vue en Gaspésie : Paruline à poitrine baie :
Cette paruline se voit généralement le long des ruisseaux. Cette dernière chantait à qui voulait l’entendre bien haut perchée : Paruline des ruisseaux, vue en Gaspésie.
La dernière et non la moindre a également été vue en Gaspésie. C’est une paruline difficile à prendre en photo, car elle est souvent dans les broussailles. Cette photo est ma meilleure jusqu’à maintenant même si elle n’est pas encore super. Paruline du Canada :
Fini pour les parulines. Je poursuis avec les oiseaux observés en Gaspésie lors du séjour ornithologique. Chapeau aux organisateurs et aux bénévoles qui nous ont si bien reçus. Les prochains oiseaux sont très colorés. J’ai eu la chance qu’ils soient tout près de nous, à Port-Daniel. J’ai nommé les Arlequins plongeurs :
Et ce Bécasseau variable en plumage nuptial que nous avons vu à Douglastown, là où nous étions reçus par le centre communautaire :
Les Bernaches cravant sont très populaires à cette période de l’année :
Et les Petits Pingouins qui nichent sur les bords des falaises :
Une surprise nous attendait à Douglastown : un Pipit d’Amérique :
On a eu la chance de voir deux sortes de plongeons. Le premier dont la photo n’est pas très bonne est le Plongeon catmarin :
Et ce Plongeon huard en plumage d’hiver s'étire une patte en faisant sa toilette :
Un autre «spécial», cette fois sur les Fous de Bassan. Les deux premières photos vous montrent les colonies sur le versant est de l’île, soit du côté du golf. On voit beaucoup de petits points noirs et d’autres blancs, ce sont tous des oiseaux :
Voici la même photo, mais avec un cadrage plus rapproché, on voit très bien la quantité d’oiseaux sur ces rochers. Ceux sur la photo sont des Guillemots marmette et des Fou de Bassan. Et ce n’est qu’une toute petite partie des colonies que l’on retrouve sur l’île.
Le maître des lieux : Fou de Bassan. Le voici dans toute sa grandeur et sa splendeur :
On le voit transporter du matériel pour préparer le nid :
Et cette photo nous montre tout ce qu’il peut prendre pour construire son nid : des algues, des plumes qui traînent au sol. Il s’en met plein le bec pour faire un nid douillet :
Je ne pouvais passer sans vous montrer une photo dans la position traditionnelle des Fous de Bassan :
Et la dernière de la série : un Fou de Bassan qui couve. En regardant bien, on voit l’œuf sous l’oiseau :
Un des endroits où on peut voir du Grand Cormoran est sur le Rocher Percé. J’ai pu prendre cette photo à partir du bateau qui nous amène à l’Île Bonaventure. Vous comprendrez qui dit bateau, dit tangage. La photo a été recadrée, mais on voit bien un des critères du Grand Cormoran : le blanc au bec.
Un autre oiseau convoité à l’Île Bonaventure était le Macareux moine. Nous l’avons vu au télescope. J’ai pu prendre une piètre photo que je vous montre : Macareux moine :
Et je vous en mets une prise en juillet 2015, lors de mon voyage sur la Côte Nord avec Micheline. J’ai eu le bonheur de me rendre sur l’Île aux perroquets et photographier ces petits oiseaux au bec si coloré : Macareux moine :
Toujours sur l’Île, nous avons observé un Troglodyte des forêts (autrefois appelé Troglodyte mignon) et j’ai réussi à lui tirer le portrait pour vous le montrer :
Toujours en Gaspésie, on a vu ce tout petit oiseau qui nous montre sa belle couronne : Roitelet à couronne dorée :
Les oiseaux de ce coin de la Gaspésie nous ont montré qu’ils savaient être originaux. Ces Hirondelles bicolores exploraient le tuyau d’échappement de notre autobus pour voir si c’était un bon endroit pour nicher. Assez spécial quand même… non?
Et ce beau Viréo de Philadelphie s’est laissé admirer et photographier pour que je puisse vous le présenter :
Enfin, une surprise nous attendait au sentier du Castor, dans le parc Forillon : un Moucherolle à côtés olive. La photo n’est pas très réussie, car il était pas mal loin, mais je vous le montre quand même puisqu’il n’est pas commun du tout.
Petite pause d’oiseaux, je vous montre d’autres bestioles et roches. D’abord, le fameux Rocher percé. Le capitaine du bateau nous transportant de Percé à l’Île Bonaventure nous faisait remarquer que pris ainsi, le rocher pouvait ressembler à un cheval : la tête baissée buvant dans l’eau, la verdure du dessus étant la crinière.
À l’étang aux Castors à Forillon, nous avons vu... oh surprise : des castors dont voici deux exemplaires :
Je trouve que ce rocher a l’allure d’un singe. Et vous, en voyez-vous un aussi?
Il y avait plusieurs porcs-épics dans le parc. En voici un qui se repose :
La prochaine photo a été prise de l’autobus. Il n’y avait aucune crainte à y avoir, ils étaient pas mal loin, mais c’est toujours, pour moi, une belle rencontre que de voir ces Ours noirs. Et voici plutôt une ourse avec ses trois rejetons :
Une autre belle rencontre faite au Barachois de Malbaie est un Renard roux. D’abord, loin et harcelé par les Corneilles et les Carouges, je lui ai tiré le portrait ne sachant pas trop par où il partirait :
Puis, il s’est approché tranquillement. On aurait dit qu’il nous surveillait.
Jusqu’au moment où il s’est approché assez pour voir que nous n’étions pas du tout intéressantes pour lui. Il a alors déguerpi à toute vitesse sans demander son reste :
Je suis toujours contente de les voir : Petit Rorqual. Il est venu tout près de notre aire de pique-nique à Forillon. Avec lui, c’est la dernière photo de mon séjour en Gaspésie.
Enfin, près de Pointe-au-Père, se prélasse ce Phoque commun :
Revenons aux oiseaux. Un arrêt chez ma copine Louise à Escuminac m’a fait observer ces superbes Gros-becs errants dont voici un couple à ses mangeoires :
Une Grive fauve sur le point de s’envoler :
Un bon groupe de Grands Harles nous a approchés et j’ai pu les prendre en photo pour vous les montrer. Les plus contrastés sont les mâles et les femelles plus ternes :
Un Grand Pic pas du tout farouche à la Base de Plein air de Ste-Foy s’est laissé admirer et photographier :
Le prochain oiseau, il faut le voir chanter pour être certain de son identification, car il est tout à fait semblable à son cousin des aulnes. J’ai nommé le Moucherolle des saules. Naturellement, si je vous le présente ainsi, c’est que je l’ai vu chanter. C’est grâce à mes amis Simon et Lorraine que je sais où il crèche :
Oh, oh, oh, le prochain il n’est pas du tout facile à photographier : petit, n’arrête pas de bouger et en plus il vole assez haut dans les airs. J’ose vous le montrer quand même. Martinet ramoneur :
Un oiseau qui se voit de moins en moins et que j’ai eu la chance de voir à deux reprises est la Maubèche des champs. La voici justement dans un champ :
Quand j’ai regardé la prochaine photo, j’ai réalisé que, dans le groupe, il y en avait une différente. J’espérais un oiseau rare, mais non, c’était une forme sombre. Voici donc des Oies des neiges avec une seule de forme sombre :
Et celles-ci nous ont pris par surprise Lorraine et moi sur le Chemin Harlaka, tout près de chez nous. Des Grues du Canada ne sont pas fréquentes à cette période de l’année. Voici les trois qui nous ont passé au-dessus de la tête :
Il était bien excité ce petit oiseau. Tellement qu’il nous a montré sa belle couronne dont il porte le nom. Roitelet à couronne rubis :
Ce Roselin pourpré nous montre fièrement sa couleur de mâle.
Et la femelle est venue manger dans le garde-manger que je leur offre, c’est pourquoi on la voit à travers les barreaux de la galerie.
Le prochain oiseau, j’en ai vu plusieurs en voyage cette année. Il n’est pas très fréquent à notre latitude. J’ai pu l’observer près de chez nous à St-Romuald. Il se tenait chez un monsieur très gentil qui m’a permis d’aller sur son terrain pour mieux le voir. Voici un Tohi à flancs roux femelle :
Cet oiseau est un de nos beaux oiseaux nicheurs : Oriole de Baltimore.
Celle-ci peut surprendre. Elle est assez jolie malgré qu’elle soit terne et qu’elle n’ait pas bonne réputation, car elle pond dans le nid des autres et fait nourrir ses petits par des parents beaucoup plus petits qu’eux. C’est une dame Vacher à tête brune :
Et le dernier oiseau de cette série est un oiseau qui porte bien son nom : Viréo aux yeux rouges. Voyez-vous ses yeux rouges sur la photo?
Je termine avec une série de photos dont la première est celle d’un Morio. Remarquez que ce papillon a du bleu comme les fleurs autour de lui :
Cette marmotte n’était pas sauvage du tout. Elle s’est approchée comme si elle voulait qu’on la nourrisse. C’était avec Simon et Renée à la Base de Plein air de Ste-Foy :
Lorraine adore les bibittes. Voici une chenille aux pattes rouges.
Une autre bibitte dont je ne connais pas le nom, mais je la trouve jolie. Mon ami Simon m'a donné la réponse : Tipule, c'est le nom de cet insecte. Merci Simon.
Je termine ce message du blogue sur une photo prise de mon balcon. Coucher de soleil sur Beauport. À droite, on voit la chute Montmorency.
 
Voilà pour aujourd’hui mes observations printanières. À la prochaine.