Qui dit été pour les oiseaux, dit construction de nid, couvaison des œufs, nourrissage des petits. C’est un peu de tout cela que je vous montrerai aujourd’hui. Il y a aussi les oiseaux plus rares que j’ai eu la chance d’observer et que je vous partagerai.
D’abord, la construction d’un nid. Ces Hirondelles à front
blanc travaillent fort pour construire leur nid. Elles vont chercher la boue
dans les trous d’eau :
Puis placent les petites boulettes les unes sur les autres
pour préparer le nid. Elles solidifient le tout avec leur bec.
Elles se salissent beaucoup, mais c’est pour une bonne
cause. Malheureusement, ici, celles-ci ne verront jamais la fin de leur
travail, car les propriétaires enlèvent les nids, car c’est un endroit public
et lorsque les petits sont nés, elles deviennent plus agressives envers les
humains.
Palabres au somment entre ces Hirondelles noires à la porte
de leur condo.
Ce Plongeon huard s’est gentiment laissé photographier
pendant qu’il couvait ses œufs.
Et les petits sont nés. Canard colvert avec ses
cannetons :
Un Grèbe à bec bigarré avec ses poussins :
Et ici, un poussin tout frais :
On voit sur la prochaine photo une Gallinule d’Amérique avec
ses poussins. Ils ont été vus au Marais Provancher à Neuville :
Et bébé Gallinule; il est tellement jeune qu’il a encore une
plaque rouge sur la tête au lieu du duvet :
Cette Marouette de Caroline a été vue au Saguenay. Elle
était un peu loin, mais on l’identifie bien avec son bec jaune, ses grands pieds
et sa queue retroussée :
Et le poussin de la Marouette de Caroline qui la suivait de
près :
Un autre jeune avec du duvet : Pluvier kildir :
Un bébé Râle de Virginie : remarquez sa gorge blanche
et son bec noir :
La prochaine photo vous montre une future maman Canard
branchu :
Et celui-ci est un mâle à qui il manque encore de la coloration
pour atteindre toute sa splendeur d’adulte :
Je n’ai pas vu souvent le comportement de l’oiseau suivant. C’est
Simon et Lorraine qui me l’ont montré en prenant une marche sur la piste
cyclable près de chez nous. Un jeune Merle d’Amérique qui prend un bain sans eau. En fait, il se place sur un nid de fourmis qui le libéreront de ses parasites. Intéressant, n'est-ce pas?
La prochaine photo n’est vraiment pas très bonne, je vous la
montre quand même car on y voit un Plongeon catmarin adulte (celui de droite à
qui il reste encore du roux dans le cou) et un jeune qui le suit :
Le prochain canard, je trouve qu’il a fière allure avec son
port de tête : Canard d’Amérique :
Que dire ce celui-ci? C’est certainement un échappé (ils
étaient trois) : Canard domestique. Il est quand même joli avec son bec de
la même couleur que ses pattes.
Petite pause d’oiseaux, puisque j’ai pu tirer le portait de
quelques animaux.
D’abord un renard roux très chétif et pas craintif du tout.
Il était probablement bien mal en point à y voir la maigreur. Il est passé tout
près de nous dans le parc du Bic en juin :
Celui-ci, je le vois très rarement en dehors de l’eau, c’est
pourquoi je vous le présente : rat musqué en train de grignoter une
collation :
Et ceux-ci sont des Marsouins commun : le parent avec
le jeune :
La prochaine photo est particulière (et pas fameuse), mais
je vous la montre quand même, car ce n’est pas très commun de voir ainsi la
queue d’un Béluga. C’est bien ce que vous voyez, juste avant qu’il finisse
d’entrer dans l’eau. C’était au camping Paradis marin. Une femelle Béluga et
son jeune sont sortis tout près de nous. Le jeune suivait sa mère et, pour
entrer dans l’eau, sortait sa queue. C’est un comportement que j’avais vu
l’année dernière, mais que je n’avais pas réussi à photographier. Ici encore, il manque un bout de la queue… une prochaine fois, je
réagirai peut-être assez vite pour avoir une belle photo.
Celui qui se trouve sur la prochaine photo a été très
facilement identifiable. Au Cap Tourmente, au début juillet : ours noir.
Cette grosse tortue serpentine traversait tranquillement le
chemin quand nous l’avons vue.
Et cette grenouille des bois, merci à Diane Jalbert de me
l’avoir montrée et surtout identifiée.
Revenons aux oiseaux. La série qui suit est faite d’oiseaux
plutôt rares. J’en ai vus plusieurs cet été et je vous les présente. La
prochaine photo n’est fameuse non plus, mais je vous la montre puisqu’il s’agit
d’un canard peu commun : Canard siffleur (celui qui a le cou plus roux).
Habituellement, il vit en Europe, mais on en voit régulièrement par ici.
J’aime bien la prochaine photo, on dirait qu’il a les plumes
gonflées. Oiseau difficile à voir, car il reste à couvert le plus
souvent : Petit Blongios. Il est considéré comme assez rare autour de
Québec.
Les deux prochaines photos ont été prises dans la baie des
Escoumins. J’ai été très chanceuse d’arriver pendant que M. Beaulieu (l’expert
de l’endroit) était à examiner les mouettes. Il m’a montré cette mouette assez
rare : Mouette atricille. Elle vit surtout aux États-Unis.
Et cette petite mouette, la Mouette pygmée, était parmi un
grand groupe de Mouettes de Bonaparte.
Un autre oiseau rare que je suis allée voir avec
Renée : le Bihoreau violacé. Je n’avais jamais vu cet oiseau au Québec,
seulement dans le sud des États-Unis ou à Cuba.
D’autres oiseaux rares, ceux-là ont été vus au Saguenay en
compagnie de Lorraine : Cygnes trompette. Très majestueux comme oiseaux.
Et cette Tourterelle turque à St-Édouard-de-Lotbinière.
Oiseau peu commun; quand on en voit une, on l’admire, car rien ne prédit
qu’elle sera là l’année prochaine.
Un voyage spécial avec Lorraine pour se rendre en Gaspésie
chez Diane (merci pour son hospitalité et sa disponibilité à nous montrer les
oiseaux) voir un oiseau qui vient de très loin : soit de l’Amérique du Sud
ou de l’Amérique centrale. J’ai nommé le Tyran mélancolique.
Un autre bel oiseau rare, que nous nous sommes dépêchées
d’aller voir Diane et moi, est ce Traquet motteux.
Un oiseau que l’on retrouve surtout dans l’Ouest, cette
fois-ci, c’est le Tyran de l’Ouest que je suis allée voir avec Lorraine. J’ai
eu la chance de le prendre en vol.
La dernière rareté et non la moindre, puisque c’est une
primecoche pour moi (première fois que je vois l’oiseau) est une Mouette de
Sabine vue lors d’une excursion aux oiseaux pendant le Festival des oiseaux
migrateurs de Tadoussac.
Fini les raretés. Voici des oiseaux plus communs sous nos
latitudes. D’abord, cette Crécerelle d’Amérique en vol.
Et ce Faucon émerillon qui semble se poser des questions à
voir mon appareil photo.
Faucon pèlerin en vol. Celui-là nous a donné tout un
spectacle en essayant d’attraper des limicoles. Il est passé assez près de
nous, c’est pourquoi j’ai réussi à lui tirer le portrait.
Ce Busard des marais a fait fuir tous les oiseaux de rivage
qui étaient près de nous. Qu’à cela ne tienne, c’est lui qui s’est fait
photographier.
Un Épervier brun à l’observatoire de Tadoussac. Cette
journée-là, il a dû en passer au-delà d’une soixantaine.
Un oiseau majestueux : Pygargue à tête blanche adulte.
Le prochain oiseau a été vu à Montréal, grâce à Pierre
Bannon et Suzanne Labbé. L’oiseau a une drôle d’allure sur cette photo, mais il
faisait pratiquement noir quand elle a été prise. C’est un Petit-duc maculé :
Un oiseau plus commun, mais toujours agréable à voir :
Moqueur chat.
Et son cousin : Moqueur roux.
Un Martin-pêcheur d’Amérique avec un poisson dans le bec.
J’étais bien contente que la photo soit assez intéressante pour vous la
montrer.
Le prochain oiseau a été vu au Cap Tourmente contre toute
attente. Avec Diane et Hélène, nous avons réussi, non seulement à l’entendre,
mais aussi à le voir ce qui est relativement difficile. C’est un oiseau très
discret. J’ai nommé le Coulicou à bec noir. Si on regarde attentivement la
photo, on voit qu’il a l’œil rouge.
L’Engoulevent d’Amérique, que l’on voit sur la prochaine
photo, a été vu à Montmagny. Quand les goélands s’énervent pour manger des fourmis
volantes, on peut voir des engoulevents dans les parages. C’est ce qui nous est
arrivées à Diane et moi ce soir-là.
La prochaine photo nous montre, en partie, pourquoi l’oiseau
s’appelle flamboyant. Regardez la queue du Pic flamboyant : quand il vole
et avec une certaine lumière, elle est dorée.
Cet été, j’ai vu plusieurs Pioui de l’Est. Souvent, j’ai de
la difficulté à les voir, car ils se tiennent très haut dans les arbres. On
l’entend, mais pour le voir, c’est une autre affaire. Il me fait donc plaisir
de vous en présenter un.
Le prochain a une place particulière dans mon cœur, j’ai
nommé le Viréo à tête bleue.
Cette Paruline noir et blanc a eu la gentillesse de venir
assez près pour que je puisse vous la montrer en photo.
J’ai été surprise quand j’ai vu la prochaine photo. On voit
les insectes dans la toile d’araignée. Je crois bien que la Paruline obscure va
voler le lunch de l’araignée.
La prochaine photo montre une Paruline tigrée dans un
plumage qui ne la met pas en valeur.
Celui-là, j’étais très contente de l'observer, car je
m’ennuyais de le voir. Merci à Francine d’avoir trouvé cet oiseau au Marais du
Nord et d’avoir partagé sa mention. Voici un Pic à dos rayé.
Encore une petite pause d’oiseaux. Les prochaines photos
sont ce que j’appelle les bibittes à Lorraine. Elle les connaît bien, leur fait
super attention. Elle et Simon m’en montrent régulièrement quand on se promène
ensemble. Grâce à eux, je découvre un tout autre univers. Et souvent, ce sont
de très beaux spécimens. Je ne m’y connais pas du tout, alors je vous montre
les photos, sans pour autant pouvoir vous les présenter sous leur vrai nom.
Commençons avec un genre d’araignée (du moins c’est ce que je crois que c’est).
Je n’ai aucune espèce d’idée qu’elle est son nom. Regardez la longueur de ses
pattes (si ce sont bien ses pattes), assez impressionnant!
La prochaine, c’est Simon qui me l’a montrée sous une
feuille. Je la trouve super belle. Je l’ai nommée : Araignée blanche et
mauve.
Cette bibitte bleue est assez commune. Elle se nomme Potière bleue.
Celle-ci est toute petite et d’une couleur assez voyante. Son nom : Charançon vert pâle. Merci à Simon et Lorraine de m'instruire et de me trouver les noms.
Une autre que je ne connais pas le nom (est-ce une
Éphémère?), mais qui fait toute légère. Je crois qu’on la voit de dos. C'est bien une Éphémère.
Elle non plus n’est pas vilaine avec ses couleurs
contrastées.
Celle-ci, je connais son nom : Charançon. Mais il
paraît qu’il y en a plusieurs sortes, alors je ne sais pas laquelle c’est. Encore Simon et Lorraine qui m'ont donné le bon nom : Charançon de l'asclépiade.
Et cet escargot, avec ses couleurs, Simon trouve qu’il a
l’air d’un bonbon.
Les deux prochaines photos montrent une mue d’une couleuvre.
La première est dans la main de Lorraine pour montrer la gracilité de l’objet.
Et la deuxième montre la mue complète comme nous l’avons
trouvée sur le gazon.
La prochaine bibitte, je connais son nom : Chrysomèle de l’asclépiade. Ce sont naturellement Simon et Lorraine qui me l’ont dit. Ce
coléoptère mange les feuilles de la plante.
Et celle-ci est l’Arctiide ou chenille de l’asclépiade. Elle
est très jolie. Elles étaient plusieurs dizaines à manger les feuilles de la
plante.
Et cette chenille aux pattes rouges : spéciale,
n’est-ce pas avec ses picots sur le dos!
Croyez-vous que les Scarabées sont dans les déserts
seulement? Ben… non, en voici un beau spécimen. Merci à Janick qui m'a donné son nom : Scarabée japonais.
Une jolie Demoiselle bistrée.
Une libellule dorée. Serait-ce un Sympétrum rubigineux?
D’après mes recherches, celle-ci se nommerait :
Libellule lydienne, mâle.
Et celle-ci serait une Libellule gracieuse, mâle.
Je crois que ce papillon fait partie de la famille des
Hespéries… mais lequel? Aucune idée.
Et celui-ci serait un Croissant nordique.
Et ce papillon, je n’ai pas réussi à l’identifier.
Je crois que ce papillon est un Satyre des Appalaches. Ai-je raison?
Le prochain papillon, par exemple, je connais son nom grâce
à Diane de la Gaspésie. Il est assez particulier aussi : regardez sa forme
en croix. C’est un Ptérophore commun.
Ses couleurs sont tout en douceur : Coliade du trèfle
À la fin de l’été, on voit beaucoup de papillons comme
celui-ci : Belle Dame. Il porte bien son nom.
Une dernière série d’oiseaux. Voici une Mouette de Bonaparte
adulte :
Et celle-ci, une juvénile :
Une autre mouette juvénile, celle-ci est une Mouette
tridactyle :
Et l’adulte en vol de la Mouette tridactyle. Remarquez le
bout des ailes noir, comme si quelqu’un les avait trempés dans l’encre noire.
À la fin de l’été, nous observons les oiseaux de rivages,
aussi appelés limicoles, qui reviennent de leur aire de nidification pour s’arrêter
de quelques jours à quelques semaines afin de reprendre des forces pour continuer
leur voyage. Les oiseaux de cette grande famille sont difficiles à identifier,
car on les voit dans différents plumages, rarement en plumage nuptial, lorsqu’ils
sont si beaux et plus faciles à reconnaître. Je vous présente donc une série de
ces fameux oiseaux.
Le premier est un des plus petits de sa gang, j’ai nommé le
Bécasseau minuscule :
Un oiseau un peu plus rare, le Bécasseau à échasses :
Celui-ci, on en a vu à plusieurs exemplaires, Bécasseau à
poitrine cendrée
Et celui-ci, il est un peu moins fréquent : Bécasseau
maubèche
Le prochain, on le rencontre par ici durant l’été :
Chevalier solitaire
Quand ils passent, ceux-là sont souvent en très grand nombre :
Petit Chevalier
Le prochain individu ne représente pas bien son nom :
Bécassin roux. On ne lui voit pas tellement de roux. En plumage nuptial, c’est
tout autrement :
Celui-ci est tout petit, c’est le cousin du Kildir :
Pluvier semi-palmé :
Le Phalarope à bec étroit, l’oiseau sur la prochaine photo,
est considéré comme rare. On était bien contentes d’en voir quelques-uns cet
été :
Et celui-ci est un Phalarope de Wilson. Vous remarquerez les
différences entre les deux :
Le dernier séjour en
«Chalet ambulant» a été fait sur la Côte Nord, de Tadoussac à Portneuf-sur-Mer
lors du festival des oiseaux migrateurs de Tadoussac. J'étais accompagnée de Diane,
Hélène et Linda et, sur place, nous avons rencontré Christiane et Pierre. Nous avons
fait de belles observations dont cette Alouette hausse-col :
Et cette Barge hudsonienne que j’ai réussi à prendre en
photo, de justesse, car un Busard des marais est passé et a fait partir tous
les oiseaux :
Pour les dernières photos, je ne pouvais passer sous silence
la venue des Grands Voiliers à Québec. Certains
sont arrivés tôt, comme celui de la photo suivante. Il se promenait en face de
chez moi :
J’en ai vu passer quelques-uns quand j’étais au Paradis marin.
Le premier fait partie de la Garde côtière américaine :
La prochaine photo n’est pas très bonne. La luminosité était
difficile pour faire des clichés intéressants. Je vous le montre quand même,
car c’était un beau voilier :
Enfin, le dernier et non le moindre, le plus grand de tous,
je crois, était un voilier à quatre mâts. Ce voilier se nomme l'Esmeralda et il vient du Chili. Merci à Pierre et Marie de m'avoir donné l'information.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cela vous a plu. La prochaine fois, il y aura probablement de la neige. D’ici là, portez-vous bien.