Le premier matin avec Thibaut : lever tôt pour aller
explorer des sentiers dans les Alpes. Voici donc la gang :
Dans ce sentier, nous avons observé plusieurs espèces.
C’était bien pour les observations, mais très mauvais pour les photos.
L’éclairage n’était pas de la partie. Voici la seule Mésange boréale du
voyage :
Et que dire de ce Tétras lyre mâle chantant! Je vous mets la
photo même si elle est très à contre-jour, mais on voit bien sa queue en forme
de lyre :
La prochaine photo n’est pas des meilleures non plus, mais on voit bien
l’oiseau et ses mouchetures, Casse-noix moucheté :
Une autre prime-coche, Merle à plastron. Sur la photo, on
voit bien son plastron blanc :
Et celui-ci, tout petit et très semblable à son cousin, j’ai
nommé le Grimpereau des bois :
Le prochain oiseau, nous en avons vu en grande
quantité, c'est un Traquet motteux :
Et, toujours dans les Alpes, le Pipit spioncelle était
omniprésent :
Voici, non pas un oiseau, mais une espèce que nous avons vue
en quantité industrielle. C’est la première fois que j’entendais autant leur
chant. Ce sont des criquets :
Nous avons également vu, en allant à notre refuge, des
bergers qui revenaient des alpages. C’était pittoresque :
Et voici l’endroit où nous avons dormi deux nuits, au milieu
des Alpes à 2375 mètres, au Refuge Plan du lac. Je le recommande à tous…
Le lendemain matin, très tôt, nous avons eu la chance de
voir des Lagopèdes alpins. Encore une fois, la photo n'est pas fameuse, mais ils
étaient loin et la luminosité médiocre. Ce fut tout de même une très belle observation.
Le prochain oiseau n’est pas une prime-coche. Je l’avais
vu une seule fois auparavant. Voici un Chocar à bec jaune :
Celui-là, par exemple, est une prime-coche : Crave à
bec rouge :
Dans les Alpes, ils ont une espèce de marmotte qui n’a rien
à voir avec la nôtre. Elle est bien jolie, mais surtout très grosse. Elle
s’appelle tout simplement, marmotte des Alpes :
L’objectif du voyage était de voir un Gypaète barbu, un
grand rapace qui laisse tomber les os pour en manger la moelle. On a vu
seulement deux exemplaires de cet oiseau, très haut dans le ciel. Par contre,
on a vu son nid. Voici, encerclé, là où il a niché cette année :
La nature est surprenante… regarder cet arbre s’agrippant
sur le rocher. Lorraine a pris la pose pour donner une idée de grandeur :
La route des Tommes, ce sont des producteurs de fromages qui
se promènent de refuge en village, avec leurs mulets, pour vendre leurs produits. Nous avons eu la
chance de les voir au refuge. Cette photo a été prise sur une des boîtes qui
transportent la marchandise :
Malgré la saison tardive, nous sommes le 20 septembre, nous
avons pu admirer des fleurs alpines :
Des Alpes, nous descendons vers Rémuzat, en Drôme
Provençale. En partant, nous avons observé cette Grive draine :
Nous sommes passés par l’Italie, question de voir un peu de
pays. C’est à Susa que nous avons arrêté, grâce à Diane qui voulait prendre une
photo du paysage. Qu’à cela ne tienne, moi aussi j’ai pris une photo, ville de
Susa :
Et grâce à cet arrêt, nous avons pu observer notre premier
Faucon hobereau, la meilleure observation du voyage :
Nous voilà rendus à Champ d’habit, là où nous logerons pour
les deux prochaines journées, chez des gens fort sympathiques. Oui, oui, nous
avons toute cette grande maison pour nous :
Nous avons pu observer, dès notre arrivée, ce beau papillon
qui se nommerait, si je ne me trompe, La Zygène de la petite coronille :
Et c’est de là que nous partons à la rencontre des grands
vautours. En montant, nous nous arrêtons question de voir quelles espèces nous
pourrions observer. Et voilà, deux Vautours moine se pointent. Une autre
prime-coche pour le voyage :
Et le plus commun, le Vautour fauve s’est montré sous toutes
ses couleurs :
Un arrêt sur la route nous permet d’observer une Sittelle
torchepot :
Et un Gobemouche noir :
Sans oublier le Rougequeue noir. Oiseau présent tout au long
du voyage :
Nous nous dirigeons vers notre prochaine destination :
Arles. Nous y resterons trois nuits. En s’y rendant, nous observons une Buse
variable ;
Des Choucas des tours :
Un arrêt dîner dans un beau parc nous permet de voir de plus
près un Pipit des arbres :
Une superbe Mésange huppée :
Quand j’ai de la difficulté à photographier les oiseaux, je
regarde autour de moi et photographie ce qu’il y a dans la nature. J’ai pu
ainsi tirer le portait de plusieurs espèces de papillons. Celui-ci serait un
Piéride du Réséda, si je ne me trompe pas :
Et cette jolie libellule si bien colorée.
Elle est vraiment spéciale. Je ne connais pas son nom. Grâce à Thibaut, je l'ai su et vous le partage, Sympétrum à nervure rouge :
Enfin, la dernière espèce à se montrer sur la route est la
Perdrix rouge :
Nous voilà rendus à Arles, où je suis allée avec Diane
photographier une petite partie des arènes :
Arles et Aigues-Mortes où nous resterons pendant une dizaine
de jours se trouvent dans la grande région de la Camargue. Nous irons aussi faire un tour dans l'arrière-pays. Les prochaines photos ont été
prises durant cette période.
D’abord, un oiseau que nous avons vu presque à tous les
jours est le Busard des roseaux :
Dans la plaine de Crau, le Faucon crécerellette y niche.
Voici le portrait de l’un d’eux :
La chance nous a sourit, grâce aux connaissances de notre
fameux guide Thibaut. Nous avons vu et approché des Pluviers guignards.
Cette espèce ne passe qu’en migration. Nous avons donc eu beaucoup de veine de
les observer de si près. Pluviers guignards :
Qui dit Camargue, dit oiseaux d’eau. En voici toute une
série. D’abord un Courlis cendré au bec démesurément long et qui ressemble
étrangement à notre Courlis à long bec :
Le Héron garde-bœufs, ici, garde plutôt les chevaux… de la
Camargue :
Le prochain, je l’ai observé en 2008 en Corse. Il était très
loin. Ici, ils étaient beaucoup plus près avec un restant de plumage nuptial.
J’ai nommé le Grèbe huppé :
Et son cousin beaucoup plus petit que lui, le Grèbe à cou
noir :
Je vous présente LE guide que nous avons eu : Thibaut
Rivière. Je le recommande très chaudement, n’hésitez pas à communiquer avec moi
pour avoir ses coordonnées. Il est EXCELLENT.
Une autre prime-coche qui nous avait fait faux bond au
Sénégal, le Chevalier culblanc. On voit bien pourquoi il s’appelle ainsi sur la
prochaine photo :
Nous avons pu observer une Orite à longue queue, appelée aussi
Mésange à longue queue. L’éclairage était difficile, mais je vous montre la
photo quand même, car elle est fort jolie :
La prochaine a été plus coopérative, même si c’est un oiseau
de broussailles, elle sortait régulièrement pour qu’on puisse bien l’observer.
C’est une Rousserolle effarvate :
Celui-là, j’étais bien contente de le rencontrer. Vanneau
huppé :
Le prochain individu est loin de son patelin d’origine
puisqu’il vient de l’Amérique du Sud. Le ragondin
a été introduit en France et il est inscrit sur la liste des animaux
susceptibles d’être nuisibles. J’ai réussi à lui tirer le portrait :
Ses taureaux dont on fait de très bons saucissons :
Et ses… Flamands roses. Eh oui! Et il y en a à profusion. Voici
un de ceux-là :
On a eu la chance d’observer un Râle d’eau. Pas facile à
photographier, il se cache dans les roseaux :
On voit souvent des Cygnes tuberculés :
Et des Bergeronnettes grises :
La Bergeronnette printanière s’est laissé tirer le portrait
pour que je vous la présente :
La prochaine photo n’est pas très bonne, mais je vous la
montre quand même car c’est un bel oiseau, j’ai nommé le Gorgebleu à
miroir :
Ce Moineau friquet est un beau représentant de son espèce :
Et les Moineaux soulcie qu’on a eu la chance de bien
observer :
La Nette rousse n’était malheureusement plus dans son
plumage nuptial :
Celui-là, il se dépêchait en titi, Grèbe castagneux :
Quel plaisir j’ai eu quand j’ai vu cette petite grenouille.
C’est la première fois que je voyais une Rainette verte :
J’aime bien la prochaine photo. La Bécassine des marais
ressemble étrangement à notre Bécassine de Wilson. Elles ont seulement un
océan entre les deux… facile donc à distinguer :
Toujours en Camargue, la famille des chevaliers est bien
représentée. Le premier est un Chevalier aboyeur. N’ayez crainte, on ne l’a pas
entendu japper :
Le Chevalier arlequin nous avait également échappé au
Sénégal. J’étais bien contente d’en voir un; il est très élégant :
Le Chevalier guignette est le pendant européen de notre
Chevalier grivelé :
Et ce gracile Chevalier stagnatile est venu tout près pour
que je puisse vous le montrer :
Pas besoin de présentation pour le prochain individu, c'est elle qui transporte les bébés : Cigogne blanche :
La Foulque macroule est la cousine germaine de notre Foulque
d’Amérique :
De même pour la Gallinule poule d’eau et notre Gallinule
d’Amérique :
Une Spatule blanche a pris la pose juste le temps d’une ou
deux photos :
Un Héron cendré s’envole et passe juste devant moi pour que
je lui tire le portrait :
C’est la seule de son espèce que nous avons vu de tout le
voyage, Ibis falcinelle :
La Talève sultane est une prime-coche également :
Les deux prochaines photos, j’en suis pas mal fière. J’avais
vu cet oiseau sur certains sites et je n’osais jamais espérer avoir d’aussi
bonnes photos. Voici une Panure à moustaches. Tout petit oiseau, mais quel bel
oiseau :
Cette Bondrée apivore est passée juste au-dessus de nous
dans un endroit où nous ne nous y attendions pas. Merci une fois de plus à Thibaut
d’avoir reconnu du coin de l’œil cet oiseau en migration :
On part très tôt pour être sur les lieux d'observation au
lever du soleil :
Nous avons eu la chance de voir une quantité phénoménale
(1600 bien comptés sur photos par un autre observateur) de Mouettes
mélanocéphales dont en voici une parmi le lot :
Et la Mouette rieuse que l’on voit partout, partout, partout…
sur le bord de l’eau :
Le prochain, il n’arrête pas de bouger et il est tout petit.
Qu’est-ce que cela veut dire? Difficile à photographier. Je vous montre une
photo dont on voit certaines de ses caractéristiques, Roitelet à triple
bandeau :
Encore un beau papillon dont j’ignore le nom :
Et celui-ci serait un Piéride du Réséda, selon mes
recherches :
À Aigues-Mortes, nous avons assisté à un phénomène
spectaculaire. Les salins étaient roses et vraiment roses. Ce sont des micro-algues plus
ou moins présentes qui teintes ou non les marais.
Pour la dernière semaine, nous étions laissées à nous-mêmes.
Nous nous sommes débrouillées pour trouver et identifier les oiseaux que l’on
rencontrait. Il y en avait des très faciles, comme cette Aigrette
garzette :
Et ces Avocettes élégantes :
Le Cochevis huppé sur la montagne de sel était à un drôle
d’endroit pour se laisser photographier :
L’Échasse blanche était toute seule de sa gang :
Par contre, le Combattant varié avait plusieurs compagnons
avec lui :
Un oiseau aux couleurs vraiment spéciales est le
Martin-pêcheur d’Europe. Encore un qui passe à toute vitesse. J’ai réussi à le
photographier en vol :
Oh que nous étions contentes quand nous avons identifié cet
oiseau! Prime-coche pour tout le monde. C’est un Aigle botté qui se faisait
«botté le derrière» par toute une panoplie d’oiseaux noirs :
Et que dire de ce Martinet pâle qui est venu me survoler
pour que j’aie MA meilleure photo à vie de cette espèce :
La dernière partie du voyage nous a menées dans les
Pyrénées. Les prochains oiseaux ont été photographiés dans cette région.
Nous
avions vu un couple de cette espèce dans les Alpes, mais sans pouvoir les prendre
en photo. J’étais bien contente de trouver un beau mâle en train de manger.
J’ai nommé le Bouvreuil pivoine :
Cette espèce a également été vue dans les Alpes, mais jamais
d’aussi proche que dans les Pyrénées. Ils étaient sur le bord d’un parapet
juste à quelques mètres de nous, dans le stationnement d’un supermarché. C’est
la Linotte mélodieuse que je vous présente :
Celui-là, Thibaut aurait bien voulu nous le montrer dans les
Alpes, mais ils se sont enfuis (comme beaucoup d’oiseaux en France) à notre
arrivée. Ce Venturon montagnard a été des plus coopératifs pour qu’on puisse
bien le photographier et vous le présenter :
Le Faucon crécerelle a été présent un peu partout tout au
long du voyage :
Nous avons même assisté à une attaque en règle d’une Buse
variable par un Faucon crécerelle. Voici une des scènes dont nous avons été témoin :
La Mésange bleue était plus présente dans les
Pyrénées :
Et la Mésange charbonnière également :
La Mésange noire a été une prime-coche pour moi :
Enfin, nous avons pu voir quelques beaux spécimens du Milan
royal. Celui-ci est en train de manger sa proie tout en volant :
Je ne pouvais pas terminer le blogue sans vous montrer une
Pie bavarde :
Voici un Rougegorge familier qui n’a rien à voir avec notre
Merle d’Amérique communément appelé rougegorge par plusieurs :
Enfin, je termine avec un paysage des Pyrénées qui peut
ressembler un peu à ce que nous avons ces temps-ci : de la neige. En
effet, de Réal, nous voyions des montagnes enneigées. Et le matin de
notre départ, c’était blanc partout sur les hauteurs. Nous étions le 8
octobre.
Voilà, en images, notre voyage des Alpes aux Pyrénées en
passant par la Camargue avec un super guide et de belles observations.
À la prochaine!