mercredi 14 novembre 2018

Une virée en France

Le premier oiseau haut en couleur que nous avons vu… il est terne. Mais quel oiseau! La première fois que j’ai vu cet oiseau en Espagne, j’ai trouvé qu’il avait l’air de s’amuser dans l’eau. Voici un Cincle plongeur.
Le premier matin avec Thibaut : lever tôt pour aller explorer des sentiers dans les Alpes. Voici donc la gang :
Dans ce sentier, nous avons observé plusieurs espèces. C’était bien pour les observations, mais très mauvais pour les photos. L’éclairage n’était pas de la partie. Voici la seule Mésange boréale du voyage :
Et que dire de ce Tétras lyre mâle chantant! Je vous mets la photo même si elle est très à contre-jour, mais on voit bien sa queue en forme de lyre :
La prochaine photo n’est pas des meilleures non plus, mais on voit bien l’oiseau et ses mouchetures, Casse-noix moucheté :
Une autre prime-coche, Merle à plastron. Sur la photo, on voit bien son plastron blanc :
Et celui-ci, tout petit et très semblable à son cousin, j’ai nommé le Grimpereau des bois :
Le prochain oiseau, nous en avons vu en grande quantité, c'est un Traquet motteux :
Et, toujours dans les Alpes, le Pipit spioncelle était omniprésent :
Voici, non pas un oiseau, mais une espèce que nous avons vue en quantité industrielle. C’est la première fois que j’entendais autant leur chant. Ce sont des criquets :

Nous avons également vu, en allant à notre refuge, des bergers qui revenaient des alpages. C’était pittoresque :
Et voici l’endroit où nous avons dormi deux nuits, au milieu des Alpes à 2375 mètres, au Refuge Plan du lac. Je le recommande à tous…
Le lendemain matin, très tôt, nous avons eu la chance de voir des Lagopèdes alpins. Encore une fois, la photo n'est pas fameuse, mais ils étaient loin et la luminosité médiocre. Ce fut tout de même une très belle observation.
Le prochain oiseau n’est pas une prime-coche. Je l’avais vu une seule fois auparavant. Voici un Chocar à bec jaune :
Celui-là, par exemple, est une prime-coche : Crave à bec rouge :
Dans les Alpes, ils ont une espèce de marmotte qui n’a rien à voir avec la nôtre. Elle est bien jolie, mais surtout très grosse. Elle s’appelle tout simplement, marmotte des Alpes :
L’objectif du voyage était de voir un Gypaète barbu, un grand rapace qui laisse tomber les os pour en manger la moelle. On a vu seulement deux exemplaires de cet oiseau, très haut dans le ciel. Par contre, on a vu son nid. Voici, encerclé, là où il a niché cette année :
La nature est surprenante… regarder cet arbre s’agrippant sur le rocher. Lorraine a pris la pose pour donner une idée de grandeur :
La route des Tommes, ce sont des producteurs de fromages qui se promènent de refuge en village, avec leurs mulets, pour vendre leurs produits. Nous avons eu la chance de les voir au refuge. Cette photo a été prise sur une des boîtes qui transportent la marchandise :
Malgré la saison tardive, nous sommes le 20 septembre, nous avons pu admirer des fleurs alpines :
Des Alpes, nous descendons vers Rémuzat, en Drôme Provençale. En partant, nous avons observé cette Grive draine :
Nous sommes passés par l’Italie, question de voir un peu de pays. C’est à Susa que nous avons arrêté, grâce à Diane qui voulait prendre une photo du paysage. Qu’à cela ne tienne, moi aussi j’ai pris une photo, ville de Susa :
Et grâce à cet arrêt, nous avons pu observer notre premier Faucon hobereau, la meilleure observation du voyage :
Nous voilà rendus à Champ d’habit, là où nous logerons pour les deux prochaines journées, chez des gens fort sympathiques. Oui, oui, nous avons toute cette grande maison pour nous :
Nous avons pu observer, dès notre arrivée, ce beau papillon qui se nommerait, si je ne me trompe, La Zygène de la petite coronille :
Et c’est de là que nous partons à la rencontre des grands vautours. En montant, nous nous arrêtons question de voir quelles espèces nous pourrions observer. Et voilà, deux Vautours moine se pointent. Une autre prime-coche pour le voyage :
Et le plus commun, le Vautour fauve s’est montré sous toutes ses couleurs :
Un arrêt sur la route nous permet d’observer une Sittelle torchepot :
Et un Gobemouche noir :
Sans oublier le Rougequeue noir. Oiseau présent tout au long du voyage :
Nous nous dirigeons vers notre prochaine destination : Arles. Nous y resterons trois nuits. En s’y rendant, nous observons une Buse variable ;
Des Choucas des tours :
Un arrêt dîner dans un beau parc nous permet de voir de plus près un Pipit des arbres :
Une superbe Mésange huppée :
Quand j’ai de la difficulté à photographier les oiseaux, je regarde autour de moi et photographie ce qu’il y a dans la nature. J’ai pu ainsi tirer le portait de plusieurs espèces de papillons. Celui-ci serait un Piéride du Réséda, si je ne me trompe pas :
Et cette jolie libellule si bien colorée. Elle est vraiment spéciale. Je ne connais pas son nom. Grâce à Thibaut, je l'ai su et vous le partage, Sympétrum à nervure rouge :
Enfin, la dernière espèce à se montrer sur la route est la Perdrix rouge :
Nous voilà rendus à Arles, où je suis allée avec Diane photographier une petite partie des arènes :
Arles et Aigues-Mortes où nous resterons pendant une dizaine de jours se trouvent dans la grande région de la Camargue. Nous irons aussi faire un tour dans l'arrière-pays. Les prochaines photos ont été prises durant cette période.
D’abord, un oiseau que nous avons vu presque à tous les jours est le Busard des roseaux :
Dans la plaine de Crau, le Faucon crécerellette y niche. Voici le portrait de l’un d’eux :
La chance nous a sourit, grâce aux connaissances de notre fameux guide Thibaut. Nous avons vu et approché des Pluviers guignards. Cette espèce ne passe qu’en migration. Nous avons donc eu beaucoup de veine de les observer de si près. Pluviers guignards :
Qui dit Camargue, dit oiseaux d’eau. En voici toute une série. D’abord un Courlis cendré au bec démesurément long et qui ressemble étrangement à notre Courlis à long bec :
Le Héron garde-bœufs, ici, garde plutôt les chevaux… de la Camargue :
Le prochain, je l’ai observé en 2008 en Corse. Il était très loin. Ici, ils étaient beaucoup plus près avec un restant de plumage nuptial. J’ai nommé le Grèbe huppé :
Et son cousin beaucoup plus petit que lui, le Grèbe à cou noir :
Je vous présente LE guide que nous avons eu : Thibaut Rivière. Je le recommande très chaudement, n’hésitez pas à communiquer avec moi pour avoir ses coordonnées. Il est EXCELLENT.
Une autre prime-coche qui nous avait fait faux bond au Sénégal, le Chevalier culblanc. On voit bien pourquoi il s’appelle ainsi sur la prochaine photo :
Nous avons pu observer une Orite à longue queue, appelée aussi Mésange à longue queue. L’éclairage était difficile, mais je vous montre la photo quand même, car elle est fort jolie :
La prochaine a été plus coopérative, même si c’est un oiseau de broussailles, elle sortait régulièrement pour qu’on puisse bien l’observer. C’est une Rousserolle effarvate :
Celui-là, j’étais bien contente de le rencontrer. Vanneau huppé :
Le prochain individu est loin de son patelin d’origine puisqu’il vient de l’Amérique du Sud. Le ragondin a été introduit en France et il est inscrit sur la liste des animaux susceptibles d’être nuisibles. J’ai réussi à lui tirer le portrait :
La Camargue est réputée pour ses chevaux :
Ses taureaux dont on fait de très bons saucissons :
Et ses… Flamands roses. Eh oui! Et il y en a à profusion. Voici un de ceux-là :
On a eu la chance d’observer un Râle d’eau. Pas facile à photographier, il se cache dans les roseaux :
On voit souvent des Cygnes tuberculés :
Et des Bergeronnettes grises :
La Bergeronnette printanière s’est laissé tirer le portrait pour que je vous la présente :
La prochaine photo n’est pas très bonne, mais je vous la montre quand même car c’est un bel oiseau, j’ai nommé le Gorgebleu à miroir :
Ce Moineau friquet est un beau représentant de son espèce :
Et les Moineaux soulcie qu’on a eu la chance de bien observer :
La Nette rousse n’était malheureusement plus dans son plumage nuptial :
Celui-là, il se dépêchait en titi, Grèbe castagneux :
Quel plaisir j’ai eu quand j’ai vu cette petite grenouille. C’est la première fois que je voyais une Rainette verte :
J’aime bien la prochaine photo. La Bécassine des marais ressemble étrangement à notre Bécassine de Wilson. Elles ont seulement un océan entre les deux… facile donc à distinguer :
Toujours en Camargue, la famille des chevaliers est bien représentée. Le premier est un Chevalier aboyeur. N’ayez crainte, on ne l’a pas entendu japper :
Le Chevalier arlequin nous avait également échappé au Sénégal. J’étais bien contente d’en voir un; il est très élégant :
Le Chevalier guignette est le pendant européen de notre Chevalier grivelé :
Et ce gracile Chevalier stagnatile est venu tout près pour que je puisse vous le montrer :
Pas besoin de présentation pour le prochain individu, c'est elle qui transporte les bébés : Cigogne blanche :
La Foulque macroule est la cousine germaine de notre Foulque d’Amérique :
De même pour la Gallinule poule d’eau et notre Gallinule d’Amérique :
Une Spatule blanche a pris la pose juste le temps d’une ou deux photos :
Un Héron cendré s’envole et passe juste devant moi pour que je lui tire le portrait :
C’est la seule de son espèce que nous avons vu de tout le voyage, Ibis falcinelle :
La Talève sultane est une prime-coche également :
Les deux prochaines photos, j’en suis pas mal fière. J’avais vu cet oiseau sur certains sites et je n’osais jamais espérer avoir d’aussi bonnes photos. Voici une Panure à moustaches. Tout petit oiseau, mais quel bel oiseau :


Cette Bondrée apivore est passée juste au-dessus de nous dans un endroit où nous ne nous y attendions pas. Merci une fois de plus à Thibaut d’avoir reconnu du coin de l’œil cet oiseau en migration :
On part très tôt pour être sur les lieux d'observation au lever du soleil :
Nous avons eu la chance de voir une quantité phénoménale (1600 bien comptés sur photos par un autre observateur) de Mouettes mélanocéphales dont en voici une parmi le lot :
Et la Mouette rieuse que l’on voit partout, partout, partout… sur le bord de l’eau :
Le prochain, il n’arrête pas de bouger et il est tout petit. Qu’est-ce que cela veut dire? Difficile à photographier. Je vous montre une photo dont on voit certaines de ses caractéristiques, Roitelet à triple bandeau :
Encore un beau papillon dont j’ignore le nom :
Et celui-ci serait un Piéride du Réséda, selon mes recherches :
À Aigues-Mortes, nous avons assisté à un phénomène spectaculaire. Les salins étaient roses et vraiment roses. Ce sont des micro-algues plus ou moins présentes qui teintes ou non les marais.
Pour la dernière semaine, nous étions laissées à nous-mêmes. Nous nous sommes débrouillées pour trouver et identifier les oiseaux que l’on rencontrait. Il y en avait des très faciles, comme cette Aigrette garzette :
Et ces Avocettes élégantes :
Le Cochevis huppé sur la montagne de sel était à un drôle d’endroit pour se laisser photographier :
L’Échasse blanche était toute seule de sa gang :
Par contre, le Combattant varié avait plusieurs compagnons avec lui :
Un oiseau aux couleurs vraiment spéciales est le Martin-pêcheur d’Europe. Encore un qui passe à toute vitesse. J’ai réussi à le photographier en vol :
Oh que nous étions contentes quand nous avons identifié cet oiseau! Prime-coche pour tout le monde. C’est un Aigle botté qui se faisait «botté le derrière» par toute une panoplie d’oiseaux noirs :
Et que dire de ce Martinet pâle qui est venu me survoler pour que j’aie MA meilleure photo à vie de cette espèce :
La dernière partie du voyage nous a menées dans les Pyrénées. Les prochains oiseaux ont été photographiés dans cette région. 
Nous avions vu un couple de cette espèce dans les Alpes, mais sans pouvoir les prendre en photo. J’étais bien contente de trouver un beau mâle en train de manger. J’ai nommé le Bouvreuil pivoine :
Cette espèce a également été vue dans les Alpes, mais jamais d’aussi proche que dans les Pyrénées. Ils étaient sur le bord d’un parapet juste à quelques mètres de nous, dans le stationnement d’un supermarché. C’est la Linotte mélodieuse que je vous présente :
Celui-là, Thibaut aurait bien voulu nous le montrer dans les Alpes, mais ils se sont enfuis (comme beaucoup d’oiseaux en France) à notre arrivée. Ce Venturon montagnard a été des plus coopératifs pour qu’on puisse bien le photographier et vous le présenter :
Le Faucon crécerelle a été présent un peu partout tout au long du voyage :
Nous avons même assisté à une attaque en règle d’une Buse variable par un Faucon crécerelle. Voici une des scènes dont nous avons été témoin :
La Mésange bleue était plus présente dans les Pyrénées :
Et la Mésange charbonnière également :
La Mésange noire a été une prime-coche pour moi :
Enfin, nous avons pu voir quelques beaux spécimens du Milan royal. Celui-ci est en train de manger sa proie tout en volant :
Je ne pouvais pas terminer le blogue sans vous montrer une Pie bavarde :
Voici un Rougegorge familier qui n’a rien à voir avec notre Merle d’Amérique communément appelé rougegorge par plusieurs :
Enfin, je termine avec un paysage des Pyrénées qui peut ressembler un peu à ce que nous avons ces temps-ci : de la neige. En effet, de Réal, nous voyions des montagnes enneigées. Et le matin de notre départ, c’était blanc partout sur les hauteurs. Nous étions le 8 octobre.
Voilà, en images, notre voyage des Alpes aux Pyrénées en passant par la Camargue avec un super guide et de belles observations.

À la prochaine!

16 commentaires:

  1. Merci une fois encore de nous partager toutes ces belles images. Je ressent une sensation de mouvement continu à travers vos déplacements multiples et prises de vues des oiseaux en vol !
    André

    RépondreEffacer
  2. Merci André pour ce bon commentaire. De fait, nous avons bougé pour la peine. Nous avons roulé autour de 2400 kilomètres en trois semaines.
    Je constate que tu as réussi à écrire ton message directement sur le blogue... Bravo!
    On se voit bientôt,
    Marie

    RépondreEffacer
  3. Wow! Merci de partager...j’ai un petit faible pour le bouvreuil....

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Merci Anne. C'est toujours un plaisir pour moi de vous montrer tous ces beaux oiseaux. Il est vraiment beau le Bouvreuil pivoine. Ma photo ne lui rend pas justice. Mais au moins, on le voit bien.
      Au plaisir.

      Effacer
  4. Malgré les mauvaises conditions visuelles, vous avez quand même observés plusieurs espèces. De vraies pros☺ Bravo!

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Merci Dominique. Faut dire qu'avec Thibaut, on en a vu pas mal plus que si on avait été toutes seules. Vive les guides d'expérience!
      À bientôt,.

      Effacer
  5. Allo Marie,
    Mon préféré: Panure à moustaches...Je l'ajoute à ma Bucket List :)
    Tous les autres sont beaux aussi et je devrai traverser l'Atlantique pour en cocher certains. Nous sommes toujours en étude pour notre prochain voyage...À suivre...Merci encore de partager ta passion avec nous. On se revoit bientôt.

    RépondreEffacer
  6. Merci Chantal. Entre passionnés, c'est facile de faire plaisir, juste à partager. Je te comprends très bien pour la Panure à moustaches. Quel oiseau!! Eh oui, il faudra bien que tu décides de traverser l'Atlantique plutôt que de descendre toujours vers le Sud. Par contre, les oiseaux sont plus faciles à voir dans le Sud que chez nos cousins. M'enfin... Il doit y avoir des périodes plus propices que d'autres.
    À bientôt.

    RépondreEffacer
  7. Bonsoir Marie,quel beau voyage,j'aime bien regardé ses photos.j'aime bien le martin pêcheur et que dire des avocettes.Merci.

    RépondreEffacer
  8. Merci Claude pour ce bon mot. Il est assez spectaculaire le Martin-pêcheur d'Europe et près de 10 cm de moins que le nôtre. Quant aux Avocettes élégantes, elles restent noir et blanc. Elles n'ont pas de couleur comme les Avocettes d'Amérique en plumage nuptial. Elles sont donc jolies à l'année longue.
    Au plaisir de refaire du terrain avec toi.

    RépondreEffacer
  9. Merci de ce beau partage sur le continent Européen.J'adore ta photo de la rainette verte et du Panure à moustache Wow.Fascinant!

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Merci Renée pour ce bon commentaire. C'est tellement petit une rainette que je croyais que c'était un quelconque insecte. J'étais vraiment contente de la voir. Et c'est vrai que la Panure à moustaches est vraiment belle.
      À bientôt.

      Effacer
  10. On fait encore un beau voyage grâce à toi Marie. Si tu le sais, j'aimerais bien connaître le nom de l'arbre dans lequel se trouvent les Choucas des tours. C'est drôle, ils ont l'air contemplatif.
    Nicole

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Allo Nicole,
      Thibaut m'écrit : «Il s'agit d'un Platane commun, originaire d'Asie ou d'Amérique du Nord et qui a donné lieu à pas mal d'hybridation... c'est une famille proche des érables.»
      Voilà ta réponse.

      Effacer
    2. Merci Marie pour la réponse. J'ai photographié des arbres semblables lors de mon voyage au Portugal et je n'avais pas réussi à savoir qu'est-ce que c'était. La preuve que l'union fait la force.
      À bientôt!
      Nicole

      Effacer
  11. Merci Nicole. C'est voyager à bon compte dans le confort de ton foyer. Super, en plus ça coûte pas très cher ;-) ce genre de voyage! Je m'informer pour le nom de l'arbre et te reviens si je reçois l'information. À vue de nez, je dirais un châtaignier, mais sous toute réserve. Je ne connais rien aux arbres. C'est à cause des fruits que je vois dedans que je l'identifie ainsi. À suivre.
    Au plaisir de te revoir.

    RépondreEffacer