Une promenade au Parc de la Martinière avec Renée nous a fait observer
plusieurs beaux oiseaux, notamment ce Roitelet à couronne dorée. On voit bien
sa couronne à celui-là :
Et celui-ci : Roitelet à couronne rubis. C’est beaucoup plus
difficile de voir la couronne de ce roitelet, car elle est toute petite
comparativement à celle du Roitelet à couronne dorée. Mais l’oiseau est tout
mignon même sans sa couronne rubis.
J’ai manqué cet oiseau au printemps (voyage oblige), alors j’étais bien
contente de le revoir lors de la migration automnale. C’est un oiseau que
j’affectionne particulièrement : Viréo à tête bleue, remarquez ses
«lunettes» :
Celui-ci est vraiment mignon. Dommage qu’il ait perdu son nom. Avant,
il s’appelait Troglodyte mignon, maintenant il se nomme Troglodyte des forêts.
Mais, il est toujours mignon!




Un autre très commun : le Bruant chanteur. Il arrive assez tôt au printemps et les jeunes partent plus tard en automne.
En voici un qui nous arrive pour l’hiver, le Bruant hudsonnien. Quand
les autres bruants sont partis, lui reste avec nous pendant la saison froide.
Il est bien courageux.




D’abord, voici la Sittelle à poitrine blanche. C’est elle qui fait un
peu la loi chez moi. Quand elle arrive, les Mésanges à tête noire et autres
petits oiseaux déguerpissent et lui laisse la place. Par contre, quand un
Cardinal rouge vient manger, c’est elle qui laisse sa place. La loi du plus
gros!




On peut la confondre avec d’autres oiseaux parfois, car on la remarque moins que le mâle de la même espèce. Voici qui est venue à mes mangeoires, mais pas trop souvent et je ne m’en plains pas car ils viennent souvent en grosse gang, c’est une femelle Moineau domestique.



En automne, la dernière grive que l’on est susceptible de rencontrer est la Grive solitaire. J’en ai vu quelques-unes durant mes promenades. Celle-ci a été vue avec Simon et Lorraine. On ne voit pas très bien sa coloration, mais la queue est rousse, c’est une de ses caractéristiques.

La première que je vous montre en est une que l’on voit beaucoup
beaucoup, j’ai nommé : la Bernache du Canada. C’est normal, vous me direz,
on reste au Canada. Par contre, il y en a d’autres qui portent le nom de Canada
et qu’on ne voit pas si souvent, notamment le nouvel emblème aviaire du
Canada : le Mésangeai du Canada. Il y en a plusieurs parmi vous qui l’avez
vu en personne? Pour nous, ici près de Lévis, on doit aller plus loin pour le
voir, soit en montant dans les Appalaches ou traverser dans les Laurentides, à
la Forêt Montmorency. On a des bonnes chances de le rencontrer. Enfin, voici
donc la Bernache :
Celle-ci a une déficience pigmentaire. On dirait qu’elle est vieille et qu'elle a des cheveux
(plumes) blancs, un peu comme moi :

Cette petite Bernache cravant, pas beaucoup plus grosse qu’un Canard Colvert, m’a fait le plaisir de se trouver tout près de chez moi au Juvénat à St-Romuald. Elle aussi, je l’avais manquée au printemps.
Sur le même terrain que la Bernache du Canada et la Bernache cravant, il y avait trois Oies des neiges, dont une de forme sombre, la voici :
J’ai regardé ces barboteurs (ceux qui restent à la surface de l’eau, qui ne plongent pas) longtemps. On dirait qu’ils ne respirent pas quand ils mangent. Ils peuvent rester super longtemps la tête dans l’eau sans la relever. Je manquais de souffle pour eux. Ici on voit des Bernaches du Canda, mais les plus petits sont des Canards souchet. Ce sont eux pour lesquels je manquais de souffle.
Un autre que j’espérais voir cet automne, et qui s’est présenté tout près de moi à St-Romuald, est le Grèbe esclavon. Il est pas mal plus petit que son cousin que vous verrez après, le Grèbe jougris. De là, la raison pour laquelle il est plus difficile à trouver. Ça nage et surtout ça plonge souvent ces petits grèbes, donc pas si facile à photographier même s’il est proche. Il est en plumage d’hiver, car au printemps, c’est un superbe oiseau.

Et ce fameux cousin : Grèbe jougris. Je l’ai vu à la Base de Plein-air de Ste-Foy.
Voici un oiseau de la grande famille des Anatidés (qui comprend notamment les canards) qui est superbe. Malheureusement, il était un peu loin et il y avait de la vague sur le fleuve, alors la photo n’est pas impeccable. Mais on voit toutes ses caractéristiques du plumage du mâle avec ses colorations hivernales. C’est le Harelde kakawi. Il a un drôle de nom, j’aime bien… Regardez sa longue queue, son bec deux couleurs.
Et voici la femelle. En plus d’être très ordinaire, la photo n’aide en rien à l’embellir.


Et le mâle, qui, paraît-il, est le canard le pus sculpté… au monde! Je dirais peut-être plus en Amérique.
Un autre résident (du moins, je le crois) est ce Grand Héron. En tout cas, celui-ci était habitué aux promeneurs, ou c’était un jeune qui ne connaissait pas encore la peur des humains; il est resté sur son perchoir même si nous étions deux trois près de lui à prendre des photos. Il était tout à son affaire et ne s’occupait pas du tout de nous. Nous sommes partis et lui est resté. Je vous le montre en gros plan pour montrer ses plumes.
En voici un de passage. C’est un autre bel anatidé, le Harle couronné. J’ai pu le prendre en vol : c’est un mâle qui a la couronne rabaissée. On voit bien son œil jaune. Lui aussi bouge vite, plonge, vole. Pas évident à prendre en photo.


Et le mâle. Celui-ci est reconnaissable à son bec qui est cerclé de blanc ainsi qu’un «virgule» sur les flancs (le blanc que l’on voit). Au début, je croyais qu’il s’appelait à collier à cause justement de son bec, on dirait qu’il a un collier autour. Mais non, c’est un léger collier à la base du cou (que je n’ai jamais vu, d’ailleurs) d’où il tire son nom.
De retour au le fleuve pour observer les barboteurs et les plongeurs, voici une Macreuse à bec jaune femelle. Elle ressemble un peu à un Canard noir, mais elle est plus petite et la coloration de sa tête est différente.
Et un autre couple dont le mâle et la femelle ne se ressemblent pas du tout : le Petit Garrot. Voici la femelle; remarquez la forme de la tache blanche sous l’œil, c’est typique de cet espèce.
Et le mâle, qui ne lui ressemble pas beaucoup, avec sa grosse tache blanche derrière la tête. Il est bien mignon. Malheureusement, la photo a été prise de loin et la mer était agitée, donc je dois prendre la photo quand il est entre deux vagues (pas évident du tout).
Au domaine Mazerets, plusieurs Colverts sont présent à l’année, car les gens les nourrissent. À travers les Colverts se cachent quelques fois de beaux spécimens. C’est le cas ici des Sarcelles d’hiver. Elles sont plus petites que les autres canards. Voici une femelle se reposant (elle a les yeux fermés) :
Me voilà partie pour une ixième fois dans Charlevoix et la Côte-Nord. Le 23 octobre, je dois être aux Éboulements. Durant toute la semaine précédent ma visite aux Éboulements, je vois sur la page des Oiseaux rares qu’un Cardinal à tête noire se tient à Tadoussac. J’ai vu cet oiseau en Arizona, alors vous vous doutez que je ne l’ai jamais observé au Québec. Qu’à cela ne tienne, je m’y rendrai pour voir cet oiseau rare par ici, en espérant qu’il m’attende.
D’abord, le dimanche en me rendant aux Éboulements, je passe vis-à-vis
le Massif de la Petite-Rivière St-François. J’ai pris la photo à travers la
vitre de l’auto juste pour vous montrer quel temps il faisait. Oui, oui, de la
neige le 23 octobre. C’est le seul endroit où j’en verrai. Et au retour, le 24,
tout était déjà parti.
Je vais coucher à Tadoussac et le lendemain dès la première heure je
suis sur le terrain. J’y vois plein d’oiseaux dont ce Gros-bec errant mâle
:

J’en vois un deuxième. Est-ce un jeune de l’année ou une femelle? Je ne peux vous le dire n’étant pas assez ferrée pour ce genre de subtilité.




Je vous en mets une autre, car quand j’ai des surprises comme la
prochaine photo, j’aime bien vous les partager. Le Colibri à gorge rubis en
vol. On le voit bien petit dans l’environnement.
En sortant de chez eux, je vois dans l’arbre en face un bon groupe de
Jaseurs boréaux. Ce sont mes premiers de l’automne. En voici un de la
gang :


Une belle Oie de Ross était présente. Et pour une fois, elle était tout proche, ce qui fait que c’est ma meilleure photo à vie de cette espèce. La voici d’abord toute seule :
Puis en compagnie de sa cousine l’Oie des neiges. Vous verrez la bonne différence de taille, la rondeur de la tête qui est différente, ainsi que le bec.
J’ai assisté pour une deuxième fois à un spectacle assez fascinant : l’arrivée des Oies des neiges sur le réservoir à la fin de la journée. Ils ont évalué à 125 000 oies à mon départ et il en arrivait encore.
Une autre sortie m’amène au Domaine Maizerets pour y voir… un rat musqué dans le marais. Il m’a trouvée de son goût, car il est venu directement vers moi. Ou peut-être était-il intrigué par la personne qui se trouvait dans son champ de vision?
Par la même occasion, je suis passée voir la Petite Nyctale qui se trouvait à sa place habituelle : dans la sapinière.
Deux traînards étaient perchés le long de la rivière : Bihoreau gris juvénile. En voici un des deux :

Une petite dernière vue lors d’une randonnée avec Pierre et Francine au Parc de la Martinière est la Pie-grièche grise. La photo n’est pas très fameuse, mais je voulais vous la présenter quand même :


Les dernières photos sont un « essai » sur la Superlune. Je me suis promenée la veille pour faire du repérage. Elle n’est pas apparue à l’horizon, car il y avait des nuages. Lorsqu’elle est sortie, elle était déjà trop haute pour faire l’effet escompté. Grand bien m'en prit, car la bonne journée, c’était très nuageux. Voici trois photos. La première, on dirait que le soleil éclaire encore la lune à cause de la couleur (c’est un effet de l’appareil). Les deuxième et troisième photos sont la même photo, mais recadrées de plus en plus près, pour vous montrer les cratères. Peut-être quelqu’un de vous verra le drapeau américain? Personnellement, je ne l'ai pas trouvé.