jeudi 2 mars 2017

Me voici au Costa Rica


Je vais vous présenter quelques oiseaux que j’ai pu observer dans les deux premiers jours du voyage. Je ne peux pas tous vous les montrer, vous seriez découragés (et moi aussi). Il a fallu que je fasse des choix déchirants… mais je vais survivre.
D’abord, je vous présente des Amazone diadème. Ces oiseaux font partie de la famille des Psittacidae (moi, je vous dirais tout simplement de la famille des perroquets, mais je peux me tromper). Ils sont la plupart du temps en couple. Le couple est formé pour la vie. Ce sont des oiseaux très affectueux.
Toujours dans cette famille, voici un grand oiseau l’Ara de Buffon. On ne les a vus qu’en vol, alors c’est ainsi que vous le verrez vous aussi.
Un petit bruant que l’on voit partout, qui est charmant comme tout et en plus a un drôle de nom. Il se nomme Bruant chingolo. Quand je le voyais, pour aller vite, je l’appelais le gigolo.
Les deux prochains oiseaux sont de la même famille. La première photo vous les montre tous les deux à la mangeoire. Celui qui est le plus près est le Cabézon de Frantzius et l’autre le Cabézon à tête rouge femelle. Je dois vous avouer que les noms ne sont pas toujours faciles à retenir.
D’abord, je vous montre le Cabézon de Frantzius en gros plan.
Ici, on a la femelle du Cabézon à tête rouge. Elle est superbe. Je vous montrerai le mâle plus tard, vers la fin du voyage. On ne l’a pas vu avant. Il devait être gêné, car sa femelle est presque plus jolie que lui (ce qui est rare chez les oiseaux).
Une autre famille dont les oiseaux sont bien colorés est celle des Callistes. Ils sont répertoriés avec les Tangaras. Voici le Calliste à coiffe d’or. Il est beaucoup plus joli en personne que dans le livre :
Puis le Calliste pailleté. Celui-là, il restait caché dans les feuilles. On lui voit quelques couleurs, mais probablement qu’on pourrait voir quelques «paillettes» s’il avait voulu mieux se montrer.
Enfin, un oiseau que l’on voit souvent, mais qui me faisait de l’effet presque à chaque fois, surtout à cause de la couleur verte sur ses ailes. Vraiment spécial, c’est le Calliste safran :
En voilà un qui a un nom à coucher dehors : Chlorospin des buissons. Il a une petite tache à l'oeil qui lui donne une note de distinction.
On a vu des oiseaux, mais on regardait également les animaux qui se présentaient à nous. Voici un Coati. Il est de la même famille que nos ratons-laveurs, si j’ai bien compris. Il pourrait même s’appeler Coati à nez blanc que j’ai lu sur Internet.
Chez nous, nous avons le Grimpereau brun, mais là-bas ils ont des grimpars. Oh la la, ils n’ont rien à voir avec notre tout petit grimpereau. Ils sont géants à côté de lui. Et en plus, ils en ont plusieurs sortes. Voici un des plus grands de sa catégorie : le Grimpar vermiculé :
Je vais vous présenter quelques oiseaux-mouches (ils portent différents noms, mais ils sont tous de la même grande famille des Trochilidés).Je commence par l’Ariane à ventre gris. Cet oiseau est très commun au Costa Rica.
Voici toute la famille des Brillant fer de lance. D’abord la maman (femelle).
Le jeune (juvénile). Remarquez sa gorge chamois.
Et enfin le papa (mâle). Je n’ai pas réussi à le prendre à son meilleur avec toutes ses couleurs.
En voici un assez impressionnant tant par sa grosseur que par sa couleur. C’est le Campyloptère violet. La femelle est plus terne, mais elle a tout un bec!
Voici le mâle dans toute sa splendeur : Campyloptère violet.
Un autre couple qui venait aux mangeoires : le Colibri à gorge pourprée. Voici la femelle, assez jolie avec son roux sur la poitrine :
Et le mâle que j’ai réussi à prendre avec quelques-unes de ses couleurs, dont celle de la gorge pourprée d’où son nom :
LE colibri qu’il fallait voir à cet endroit, car il est endémique, c’est-à-dire qu’on ne le trouve qu’au Costa Rica, est le Colibri à tête cuivrée. Je vous présente le mâle :
Et celui-ci que l’on nomme Colibri à ventre noir. Il porte bien son nom. La photo n’est pas super, mais je tenais à vous le montrer. Lui, il est semi-endémique, c’est-à-dire qu’on ne le retrouve que dans un autre pays en plus du Costa Rica (soit le Panama ou le Nicaragua, les deux pays frontières).
La prochaine photo n’est pas des meilleures non plus, mais comme ce colibri porte un beau nom, je vous le présente : Colibri féérique femelle. Je dois vous avouer que ce n’est pas du tout évident à prendre en photo ces petits oiseaux qui n’arrêtent pas de bouger (ou presque) et en plus l’éclairage change d’un endroit à l’autre. Dure, dure la vie de photographe amateur.
Le prochain oiseau est tout petit, c’est la Coquette à queue fine. Voici le mâle à l’abreuvoir :
Les trois prochaines photos vous montrent ce que j’ai appelé un ballet de Coquette à queue fine en ombre chinoise. Je trouvais que cela ressemblait à de la danse, alors j’ose vous les présenter.


Enfin, la dernière de la série, une Ermite vert femelle. C’est aussi un grand colibri. Je vous présente deux photos. La première pour vous montrer qu’elle a une longue queue et la deuxième pour vous montrer la courbure de son bec, assez impressionnant.

Une petite pause d’oiseaux. On nous a montré de toutes petites chauve-souris (baguées) dont voici une image.
Nous avons également vu plusieurs iguanes. Celui-ci est assez terne. Deux photos : la première pour vous le montrer dans sa totalité et la deuxième d’un peu plus près.

Une fleur très commune là-bas et dont les colibris et autres oiseaux semblent adorer son nectar. Si quelqu’un connaît son nom, faites-le moi savoir, je pourrai l’inscrire pour le bénéfice de tous. Anne Gagnon vient de me donner la réponse : Heliconia, c'est son nom. Merci Anne.
Je reviens aux oiseaux. Voici deux espèces de martinets. Ce n’est pas évident à photographier ces oiseaux : habituellement très haut dans le ciel et volant à une vitesse vertigineuse. Conclusion, les photos ne sont pas super, mais très identifiables. Voici le Martinet à collier. Vous verrez très bien son collier.
Et le Martinet à croupion gris. Celui-là par exemple, vous ne verrez pas son croupion gris.
Un oiseau (présenté dans le blogue du Texas) plutôt terne, mais très commun là-bas : le Merle fauve.
Voici un oiseau bien spécial : tout noir, avec un derrière blanc immaculé, mais surtout avec une protubérance jaune sur le bec; cela donne le Grand Hocco dont voici le portrait.
Un autre oiseau particulier, (et il y en a pas mal là-bas) est le Jacamar à queue rousse. On ne voit pas sa queue rousse, mais on voit la grosseur de l’oiseau, plutôt petit, avec un long bec.
Un oiseau tout mignon : le Moucherolle jaunâtre.
Je vous présente l’oiseau Michael Jackson. Je m’explique. La première fois que j’ai visionné une vidéo sur YouTube sur cet oiseau, la dame nous le montrait en parade nuptiale et elle trouvait que la façon dont il se déplaçait sur la branche avait le même rythme qu’une chanson de Michael Jackson.(je n’ai pas retrouvé le nom de la chanson). C’est la raison pour laquelle je l’appelais ainsi. Son vrai nom est le Manakin à cuisses jaunes. Je vous montre deux photos, car sur la première, on ne lui voit pas les cuisses, mais sur la deuxième, elles sont bien présentes.

Un autre oiseau avec un drôle de nom, mais qui est fort joli est le Motmot à bec large. Voici le portrait que je lui ai tiré.
Tant qu’à vous mettre des noms d’oiseaux particuliers, en voici un autre : Mitrospin obscur (dans la famille des tangaras).
Les prochains oiseaux vont faire fureur. Ce sont des Toucans tocard. La première photo vous en montre deux perchés en train de jaser et l’autre photo vous en montre un en vol.
 

Nous avons vu, dès notre première journée d’observation, quelques parulines dont voici deux nouvelles espèces pour moi : La Paruline ardoisée. La première photo vous la montre de dos avec sa petite calotte et la deuxième avec ses couleurs contrastantes.

Et l’autre nouveauté est la Paruline du Costa Rica. Son nom est dû à son lieu de résidence.
L’Oriole monacal est plus gros que notre Oriole de Baltimore. Ce dernier a été vu là-bas également. Il va y passer ses hivers au chaud.
Les deux prochaines photos vous présentent un GROS oiseau. Et fait surprenant, il se camouffle étrangement bien dans le feuillage et devient très discret. Ici, on a une Pénélope panachée.
C’est surprenant les acrobaties qu’elle réussit à faire (toujours la Pénélope panachée).
Un petit oiseau qui se prend pour un colibri, car on le voit aux mangeoires réservées à ces espèces est le Sucrier à ventre jaune.
Le prochain oiseau est particulier (un autre!). Il fait exactement ce que son nom indique : Percefleur ardoisé. Je vous présenterai plus tard l’oiseau en train de percer une fleur. Pour le moment, il est arrêté pour se faire tirer le portrait.
Le prochain oiseau, on ne peut pas le manquer à cause du contraste de couleur qu’il arbore : l’Organiste à calotte jaune porte très bien son nom.
Et celui-ci, je vous le montre pour que vous compreniez son nom : Organiste cul-blanc. Je l’aurais plutôt appelé cul gris, mais bon…
Un autre oiseau avec un nom à coucher dehors : Pipromorphe olive :
Tiens, un autre qui porte très bien une partie de son nom : Synallaxe à face rouge. Comme on peut le voir, il a vraiment la face rouge :
Là-bas, les troglodytes sont pas mal plus gros que les nôtres. On en trouve quand même des plus petits comme ce Troglodyte ocré qui est super joli :
Un oiseau très très commun : le Tyran quiquivi. Je l’ai vu pour la première fois au Texas. Ici, il est omniprésent.
Son cousin, le Tyran à tête grise, est beaucoup plus discret et moins fréquent. J’ai quand même pu lui tirer le portrait pour vous le présenter. Je l’ai croqué (c’est le cas de le dire) sur son heure de dîner.
Une autre petite pause d’oiseaux. Sur le terrain de la station biologique de la Salva, se trouvait un Peccari à collier. Il ne s’est jamais préoccupé de nous.
Ces guêpes sont très actives. On les voit bien à la porte de leur nid.
Les deux prochaines photos vous montrent une toute petite grenouille. Nous n’en avons pas vu autant que j’aurais espéré. Voici le Dendrobate fraise. La photo n’est pas fameuse, mais il est si petit et mon objectif avait de la difficulté à faire le focus. Mais on le voit bien.
Et celle-ci nous montre ses pattes bleues. D’ailleurs elle est surnommé la grenouille aux jeans bleus ou quelque chose du genre. Probablement qu’en anglais, on l’appelle Blue Jeans' Frog (elle dit n’importe quoi!!! Ou presque) Gisèle m'a donné le bon nom : Blue Jeans Dart Frog; je n'étais pas très loin finalement du bon nom.
Un superbe lézard vert est resté sur son arbre plusieurs minutes. J’ai donc pu lui tirer le portrait. Il était grand, trop pour bien vous le montrer. Alors j’ai fait un gros plan de sa tête que vous verrez sur la deuxième photo.
On dirait que nos ancêtres qui faisaient de la mosaïque, on prit exemple sur ces animaux.
Un petit dernier avant de revenir aux oiseaux : un Paresseux à deux doigts. On ne voit bien que les deux doigts (regardez dans le centre de la photo). Je ne saurais même pas vous dire dans quelle position il est.
Un beau pic tout en contraste : Pic de Pucheran.
Deux pigeons : un de ville et l’autre de forêt. D'abord celui de ville, vu à San Jose le premier matin. Nous avons même trouvé son nid. C’est donc sur celui-ci que je vous le présente : Pigeon à bec rouge :
Et celui des forêts (qui vient quand même aux mangeoires, pas fou le pigeon), le Pigeon rousset :
La prochaine série de photos représente une grande famille : les Tangaras. Je vous en présente quelques-uns, mâles et femelles qui ne se ressemblent absolument pas. Le premier très commun que l’on voit partout est le Tangara évêque :
Son cousin, presque aussi commun, le Tangara des palmiers. Ici, il est en grosse bataille avec un congénère. C’est pourquoi on ne voit que la queue de l’autre oiseau.
Le Tangara ceinturé a ses couleurs réparties de façon bien définie :
Le prochain oiseau, je n’ai que la femelle. Une prochaine fois, je vous présenterai le mâle qui est assez spectaculaire. Elle a quand même une livrée qui surprend : Tangara émeraude femelle :
Les deux prochaines photos sont la femelle et le mâle du Tangara à croupion rouge. Ceux-ci ne se retrouvent que dans la partie est du Costa Rica. La femelle ne ressemble pas du tout au mâle comme vous pourrez vous en rendre compte. Ici, la femelle :
Et le mâle qui porte très bien son nom : Tangara à croupion rouge.
Un autre couple de tangara. Celui-ci est le Tangara à gorge rouge. J’ai aussi le nom de Habia à gorge rouge. Le nom des oiseaux changent et je viens tout mêlée, ne sachant plus trop où trouver la meilleure information. La femelle arbore plutôt la gorge jaune malgré le nom qu’elle porte.
Et le mâle qui porte lui aussi très bien son nom : Tangara à gorge rouge
Un tout petit oiseau bien particulier : le Todirostre familier.
Une famille que j’affectionne particulièrement est celle des tohi. En voici quatre espèces. La première (un oiseau semi-endémique), la photo n’est pas bonne du tout, mais comme on voit très bien le pourquoi de son nom, je vous le montre. Je vous le remettrai plus tard, à la fin voyage. C’est le Tohi à cuisses jaunes :
Le deuxième à se faire tirer le portrait est le Tohi à nuque brune :
Le troisième venait aux mangeoires : Tohi ligné :
Enfin, le quatrième de son espèce est lui aussi un semi-endémique (qui ne se retrouve que dans un autre pays seulement), c’est le Tohi masqué :
Une dernière pause des oiseaux pour vous montrer un Singe capucin :
Un morphe bleu au repos (naturellement, on ne lui voit pas tout son beau bleu… plus tard, je vous le montrerai en vol).
Un autre papillon dont je ne connais pas le nom :
Et pour terminer ces deux premières journées de voyage, voici une série de trogons que nous avons eu la chance d’admirer. Le premier est le Trogon à ventre orange :
Le prochain, le Trogon aurore est représenté par deux congénères. Le premier qui nous montre ses belles couleurs.
Et le deuxième que l’on croit en train de construire son nid (Trogon aurore) :
Le troisième de l’espèce est le Trogon de Masséna, superbe oiseau :
Le dernier est le Trogon pattu. C’est malheureusement le seul exemplaire que j’ai de celui-ci :
Et pour finir en beauté, c’est le cas de le dire, je termine avec deux photos du Toucanet à gorge bleue aussi appelé Toucanet émeraude. La première, il a un drôle d’air, c’est pourquoi je vous le montre :
Et la deuxième, il a tous ses atours pour plaire.
Voilà donc ces deux premières journées bien remplies. Je poursuivrai avec d’autres oiseaux parfois spectaculaires et d’autres fois juste pour vous montrer ce que j’ai pu observer durant ces deux semaines intensives.
Au plaisir.