jeudi 19 novembre 2020

Une longue absence

Je vais vous présenter les observations que j’ai faites en trois temps. D’abord de janvier à avril, de mai à août et de septembre à aujourd’hui (novembre).

Le premier oiseau a été vu le 1er janvier 2020. J’ai débuté l’année très en beauté avec ce Grand-duc d’Amérique :

Un petit séjour chez ma fille à Bromont m’a permis de passer par le Parc écomaritime de l’Anse-au-Port, près de Nicolet, pour admirer cette Chouette épervière : 
Un oiseau qui a passé l’hiver avec nous au Parc des Moulins, ce qui est tout de même inusité, est cette Grive solitaire :   
Toujours à partir de chez ma fille, je suis allée faire un tour vers St-Anicet pour admirer ce Bruant vespéral, qui soit dit en passant, était bien loin de son aire d’hivernage :
Et par la même occasion, il y avait un beau Bruant à face noire. Lui aussi était loin de sa patrie, mais il a fait le bonheur de plusieurs ornithologues dont moi et ma sœur Suzane :

Je ne peux passer le début d’année sans vous présenter un Harfang des neiges qui se fait dorer au soleil :

Un visiteur d’hiver, le Plectrophane lapon (anciennement appelé Bruant lapon) :



Un autre oiseau qui a passé une partie de l’hiver avec nous, le Quiscale rouilleux. Il se tenait dans un ruisseau d’eau vive au Marais Provancher. Il porte sa tenue hivernale :

Et le voici en tenue nuptiale, toujours un Quiscale rouilleux. Quelle différence entre ses deux plumages :

Un autre bel oiseau qui a passé l’hiver parmi nous, celui-là au Récréo-Parc à Ste-Catherine près de Châteauguay, est une Sarcelle d’hiver. Malgré le nom qu’elle porte, cette sarcelle migre comme les autres canards :

Cette Pie-grièche boréale est venue se planter juste devant nous. Je n’ai pas hésité à lui tirer le portrait pour vous la présenter :
Un petit saut au Parc de la Mauricie, juste avant la pandémie, avec mes amis Pierre et Christiane pour aller voir une espèce qu’on ne voit pas souvent, j’ai nommé les Bec-croisé des sapins. Ils ressemblent beaucoup au Bec-croisé bifascié, mais n’ont pas de bandes alaires blanches. Voici la femelle :

Et le mâle :

Et la comparaison entre les deux espèces : une femelle de Bec-croisé des sapins et un mâle de Bec-croisé bifascié :

Une autre sortie vers Victoriaville cette fois, nous a amenés Claude, Renée et moi à la rencontre du plus petit hibou du Québec, soit le Petit-duc maculé. Le voyez-vous? Il est d’un mimétisme incroyable. La plupart du temps, ce sont les autres oiseaux qui le craignent qui nous indiquent sa présence :



Les deux prochaines photos vont vous montrer des chouettes. La Petite Nyctale est un peu plus petite qu’un Étourneau sansonnet. C’est la plus petite chouette que nous avons au Québec :



Et la Nyctale de Tengmalm a la grosseur d’un Merle d’Amérique. Comme vous le voyez, elles savent très bien se camoufler, de là la difficulté d’avoir une bonne photo :



Quelques individus de cette espèce restent ici l’hiver, mais ils sont plutôt discrets. C’est un Roitelet à couronne dorée dont on voit bien sa couronne dorée et le rouge intégrée au jaune nous dit que c’est un mâle :



Le printemps est arrivé, et avec lui les canards qui attendent que les lacs plus au nord dégèlent. Un mâle de Canard souchet s’est laissé prendre en photo sans trop de difficulté. Remarquez la grosseur et la forme de son bec :



Qui dit migration des passereaux, dit aussi migration des rapaces qui les suivent pour se nourrir. Ici, c’est un mâle du Busard des marais qui est passé juste à côté de moi quand j’étais dans l’auto :



Cette Crécerelle d’Amérique a été photographiée près de chez moi, au Parc de la Martinière, elle faisait le guet sur son heure de dîner en quête de nourriture :



Un couple de Fuligules à collier sur les étangs d’épuration à Lévis m’ont permis de les prendre en vol ensemble :



Et ce Petit Fuligule était au même endroit :



Toujours aux étangs d’épuration, ce couple de Petit Garrot était plus farouche et se déplaçait rapidement. Qu’à cela ne tienne, je les ai pris en vol :



Les Juncos ardoisés sont revenus passer quelques jours à quelques semaines au printemps dans leur beau plumage. Nous les reverrons à l’automne après la nidification :



Pour faire la transition entre l’hiver et le l’été, voici deux mammifères que j’ai eu le plaisir de rencontrer. Le printemps achève, mais ce lièvre a déjà sa livrée estivale. Il se croyait camoufler, mais ce n’était pas le cas :



J’ai eu l’immense honneur de recevoir un Polatouche (communément appelé écureuil volant) chez moi à mes mangeoires. Il est passé deux fois. Ce n’est pas un animal très farouche. J’ai pu ouvrir la lumière et la porte pour pouvoir mieux le prendre en photo. Je vous présente donc ce que je crois être le Grand Polatouche :



On poursuit avec les oiseaux d’été. On n’est pas tout à fait en été, au mois de mai, mais la migration bat son plein.

Le premier oiseau de cette série est un Bihoreau gris. Je suis particulièrement contente de cette photo, car on voit sa petite «couette» qui dépasse en arrière :



Dans la même famille des Ardéidés, on retrouve le Butor d’Amérique. Celui-ci est passé tout près de moi au Marais Provancher :



Et cette Gélinotte huppée, pas du tout farouche, se promenait tout autour de nous à chercher sa nourriture. C’est la raison pour laquelle je vous présente un gros plan de sa jolie tête. Je suis au Marais Provancher pour cette belle observation :



Toujours au Marais Provancher, faut dire que c’est un endroit riche en observations au printemps, un Oriole de Baltimore mâle a pris la pose pour que je puisse vous le présenter :



Une belle rareté a été trouvée pas très loin de chez moi en mai, un Cygne tuberculé :



Les deux prochains oiseaux sont communs, mais dans leur livrée nuptiale, ils sont très distinctifs, surtout le mâle. Voici donc la femelle et le mâle du Chardonneret jaune :



 



Et celui-ci est aussi discret qu’il est petit. Il se confond avec les arbres sur lesquels il cherche sa nourriture. J’ai nommé le Grimpereau brun :

J’ai eu la chance de pouvoir me promener cet été avec mon chalet ambulant en étant entièrement autonome. J’en ai donc profité pour faire mon pèlerinage annuel à Rimouski avec quelques semaines de retard. Les oiseaux que j’apprécie beaucoup voir là-bas sont les Bernaches cravant dont voici deux exemplaires :



Au retour de Rimouski, un arrêt chez la copine Anne m’a permis de prendre en photo la gorge rubis de ce Colibri à gorge rubis :



Le prochain oiseau est un de ceux que je trouve les plus difficiles à photographier, car il est toujours toujours en mouvement et souvent haut dans le ciel. Il ne se pose que le soir lorsqu'il entre dans son dortoir. Ce matin-là, j’ai eu la chance qu’il passe près de moi. J’ai réussi ma meilleure photo à vie du Martinet ramoneur que voici :



Au printemps, les oiseaux sont en mode séduction pour la future reproduction. Nous avons ici un Roitelet à couronne rubis qui veut certainement séduire. Il se penche pour bien nous montrer sa couronne rubis :



À chaque année, je fais une virée à Baie-du-Febvre pour voir ce canard plongeur qui a une bonne cote à mes yeux. C’est un Fuligule à tête rouge :



Et c’est aussi à cet endroit que j'observe les Guifettes noires; elles sont tellement élégantes. Celle-ci a une partie de son repas dans le bec :



L’été, j’essaie de trouver des jeunes fraîchement sortis du nid. Voici un Cardinal à poitrine rose qui n’est pas très vieux :

Et celui-ci est venu me saluer directement dans ma cour; Cardinal à poitrine rose, mâle de premier hiver :

Un des bons endroits pour voir du Courlis corlieu est la Grève Leclerc à Trois-Pistoles. Quand j’y suis allée le 23 juillet, ils étaient 44 à se promener pas trop loin. Je vous en montre quelques individus :
Depuis quelques années chaque fois que je vais à ce lac, j’y rencontre le Plongeon huard qui y niche. Voici le portrait de l’individu qui était sur le nid à ce moment-là. Je ne peux dire si c’est le mâle ou la femelle, car les deux alternent sur le nid :

Une autre très belle rencontre fut cette Grive des bois. C’est ma meilleure photo au Québec de cette espèce :
Il a fallu que j’attende un petit moment pour pouvoir capter cette scène. Mais cela a valu la peine, car elles sont rapides ces petites. Hirondelle rustique qui nourrit un rejeton :

Les trois prochains oiseaux ont été photographiés dans le même périmètre. J’ai passé au moins une heure et demie dans ce petit coin du parc de la Martinière. J’y ai recensé 20 espèces. Le premier de la série est un Moqueur chat juvénile :
Le deuxième est moins commun, c’est un jeune Moqueur polyglotte :
Et rien de moins qu’un troisième moqueur, soit le Moqueur roux, juvénile lui aussi :

Encore cette année, j’ai fait mon pèlerinage aux baleines à Grandes-Bergeronnes. Il va de soi d’aller aux Escoumins pour observer les mouettes ou autres raretés qui s’y trouvent. Cette année, c’est la Mouette rieuse qui a fait notre bonheur à Lucie et moi. Voici donc le portrait de cette belle mouette au bec et pattes rouges :
La prochaine série en est une de parulines. Je vous en montre que quelques-unes, car j’essaie de varier le menu à chaque année. La première porte très bien son nom : Paruline à couronne rousse :
La deuxième n’est que de passage, car elle niche plus au nord dans des forêts de conifères. J’ai nommé la Paruline à poitrine baie :
Une des parulines assez difficiles à voir au Québec est la Paruline azurée. Elle niche qu’à un endroit et ce n’est pas simple de la trouver. J’ai eu la chance de rencontrer un couple qui a accepté que j’aille avec eux. Grand bien m’en prit, car non seulement j’ai pu la voir, mais j’ai pu bien la photographier. La voici dans les hauteurs où elle aime bien se percher :

Une autre paruline, celle-ci assez commune, mais qui est très photogénique. Voici la Paruline masquée mâle :

Un super gros oiseau qui vient régulièrement au Québec, mais pour lequel je n’avais pas de bonnes photos. Alors que j’étais à Trois-Rivières, Daniel, un grand ornithologue, mentionne l’oiseau pas très loin d’où j’étais. Je ne fais ni un, ni deux et pars à sa rencontre. J’ai réussi à prendre plusieurs photos dont en voici une où on voit plusieurs caractéristiques du Pélican d’Amérique :
La photo du prochain oiseau a été prise à partir de mon auto. J’étais bien assise et cette Petite Buse était sur le fil électrique devant moi :
Une belle photo du Viréo de Philadelphie :

À Baie-du-Febvre, au moment où je quitte, un gentil monsieur me fait signe. Je descends de l’auto et il me dit qu’il vient d’arriver un Phalarope à bec étroit. WoW, je suis restée plusieurs minutes avant de repartir. Ici, il se fait pourchasser par une Hirondelle bicolore :
Et cet autre phalarope a été vu à Montmagny un peu plus tard dans la saison, Phalarope de Wilson :

J’ai eu la chance que Simon et Lorraine m’indiquent où on pouvait voir un Engoulevent d’Amérique qui dormait sur une rampe de balcon. Ici, on le voit, réveillé, regarder une dame qui rentre chez elle :

La prochaine photo n’a été ni recadrée ni modifiée. Je vous la montre pour que vous puissiez juger à quelle distance ce Pygargue à tête blanche immature est passé :

Une petite virée à Sherbrooke m’a fait découvrir un endroit où il est possible d'observer du Troglodyte des marais à une distance plus que raisonnable… ils sont tout à côté du sentier de bois. C’est rare qu’on peut voir ces oiseaux d’aussi proche :

Ceci termine la période de l’été, ou du moins de l’été ornithologique. Je vous parlais dans mon message de ma nouvelle passion, l’astrophotographie. Je vous présente quelques photos prises cet été. D’abord, le déclencheur, la comète Neowise. La photo a été prise au site du club d’astronomie Le ciel étoilé de St-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud :

Comme je n’y connaissais rien, j’ai appris que Jupiter avait des lunes, cette planète en a quatre comparativement à nous qui n’en avons qu’une. Voici donc les quatre lunes de Jupiter et leur nom :
Un des astres les plus faciles à photographier, vous l’aurez deviné, est la Lune. Je vous présente deux photos : la première est l’astre lui-même et la deuxième, je me suis amusée à mettre des noms sur les mers qu’on y voit :

Enfin, une photo qu’on peut appeler «documentaire», car elle n’est pas très bonne, vous montre les anneaux de Saturne. Je n’ai pas vraiment les instruments pour faire de très bonnes photos, mais c’est un bel essai :
Revenons à nos oiseaux. La dernière période se situe entre les mois de septembre et novembre. D’abord, je vous présente deux montages que j’ai produits pour mon amie Dominique afin de montrer la différence entre les Roselins familiers et les Roselins pourprés. Ils ne sont pas toujours faciles à distinguer. Voici la première photo qui montre les femelles de ces espèces. En haut, c’est le Roselin familier et en bas, le Roselin pourpré :

Et celle-ci montre les mâles, dans le même ordre : familier en haut et pourpré en bas. Voyez la différence de couleur sur les deux oiseaux :

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les prochaines photos vous présentent la grande famille des limicoles, ces oiseaux de rivage que l’on voit en grand nombre à la fin d’août jusque tard en octobre où il reste encore quelques individus épars. Le premier n’est pas très commun, c’est une Barge hudsonienne. Elle a été vue à Montmagny :

Celle-ci est beaucoup plus rare et j’ai eu la chance de la voir dès mon arrivée sur le site à Rimouski. J’ai nommé la Barge marbrée :

Une virée au début septembre m’a amenée au Camping Florent sur le bord du Lac Champlain. C’est un très bel endroit où les oiseaux sont d’une proximité étonnante et qui ne sont pas farouches si on se promène tout doucement. Celui-ci est un Bécasseau à croupion blanc : 

Ce Bécasseau à poitrine cendrée s’ébouriffait sans gêne :


Et ce Bécasseau variable faisait sa toilette dans se soucier de ma présence :


Ce Bécasseau de Baird a été photographié à Pointe Yamachiche :
Un autre oiseau peu commun et assez difficile à identifier (car il ressemble beaucoup à son cousin) est le Bécassin à long bec. Il a été photographié à Montmagny :
Et ce cousin dont je vous parlais, le Bécassin roux, a également été vu à Montmagny :
Ce Pipit d’Amérique était sur la plage du Lac Champlain :
C’est seulement la deuxième fois que je vois cette espèce au Québec, la Grive à joues grises. Pas si facile à identifier à l’automne, car elle ressemble beaucoup à la Grive solitaire. Celle-ci est un bel individu de son espèce :
La prochaine photo, j’en suis fière aussi, car on comprend très bien pourquoi ce canard porte son nom. Ce sont des Sarcelles à ailes bleues, et quel bleu :
J’ai un faible pour celui-ci. Malheureusement, l’environnement n’est pas joli, mais on voit tellement bien l’oiseau que je vous le présente. J’ai nommé le Viréo à tête bleue :

Les deux prochains oiseaux ont été vus tard pour la saison. Le premier, une Paruline rayée a été vue tout près de chez moi le 11 octobre :

Et la Paruline verdâtre, le 8 octobre :



J’ai eu la chance de voir deux pirangas. Le premier, le Piranga écarlate s’est laissé photographier pour notre plus grand plaisir à Renée et à moi :

Et ce Piranga vermillon, une rareté au Québec, que j’ai trouvé chez mes amis Martine et Michel lorsque que je leur rendais visite :


Comme cadeau de fête, Simon et Lorraine m’ont offert ce très beau présent : une Petite Nyctale sur leur terrain :


Et la même journée, je retrouvais une Oie rieuse qui avait été vue la veille par Patrick :

Les deux prochains oiseaux ont été vus dans le même environnement, soit à la Grève Gilmour, là où je vais me promener presque à tous les jours à partir de chez moi. Je trouve joli ce Bruant à couronne blanche immature avec de la «mousse» dans le bec :

Et ce Bruant de Nelson, que je vais «courir» dans le Bas-du-fleuve à chaque année, est venu se poser tout près de moi afin que je puisse vous le présenter :

Je n’ai jamais vu de Dindon sauvage d’aussi proche! Il était sur le bord d’une piste cyclable :

Toujours chez mes amis Simon et Lorraine, un oiseau rare semble installé à demeure. Il est arrivé le 10 octobre et est toujours présent au moment d’écrire ces lignes, le 17 novembre. C’est un Dickcissel d’Amérique femelle :
C'est grâce à Gisèle que j'ai pu photographier cette belle Chouette rayée pour mon plus grand plaisir :
Et pour terminer cette partie, je vous présente un oiseau très rare et une primecoche pour moi, donc que je n’avais jamais vu auparavant. C’est par un aller-retour à Rimouski que j’ai eu la chance d’être en présence de ce Bruant à couronne dorée pendant plusieurs minutes à lui tirer le portrait. Sur la photo, on voit bien sa couronne dorée :
La prochaine photo a été prise lors d’une conjonction particulière où Vénus, la Lune, Mercure et Spica (étoile principale dans constellation de la Vierge) étaient proches les unes des autres. Sur la photo suivante, je les identifie :


Enfin, la dernière photo vous montre la vue nocturne que j’ai de chez moi. On voit la chute Montmorency et ses environs :
Sur ce, je vous dis au revoir et à bientôt. Portez-vous bien,
Marie