Ensuite, c’est un Phalarophe à bec étroit que j’ai réussi à
prendre d’assez proche pour vous le montrer comme il faut :
Et ce Dickcissel d’Amérique, lui aussi pas fréquent au
Québec, s’est retrouvé près de St-Grégoire, pas loin de Bécancour :
Tant qu’à être dans ce coin, nous en avons profité, Renée et
moi, pour aller faire un tour à Baie-du-Febvre afin de photographier des
Érismatures rousses :
Et ce Martin-pêcheur que j’ai réussi à prendre en vol :
Et que dire de cette Barge hudsonienne qui est venue se
placer directement en face de Renée et moi, à St-Denis-de-la-Bouteillerie! On
ne pouvait demander mieux :
Au début septembre, avant de partir pour la France, j’ai eu
la chance de voir et de photographier une Barge marbrée, beaucoup plus rare que
sa cousine, la Barge hudsonienne. Elle était à Tadoussac sur la grève :`
Toujours avant de partir, j’ai eu une belle prime-coche au
Lac-St-Jean : Tyran des savanes :
Nous voilà rendus en octobre. Ce Canard d’Amérique se
trouvait au domaine de Maizerets :
Toujours au domaine, j’ai eu de belles observations cette
journée-là. Voici un Grimpereau brun qui a bien voulu prendre la pose pour que
je puisse vous le présenter :
Et le Hibou moyen-duc qui est resté quelques jours, j’ai eu
la chance de le voir aussi :
Le lendemain, grande journée avec le copain Gilles au Cap
Tourmente. Tout à coup, il me dit : «Fais mine de rien, il y a un Hibou
moyen-duc à côté de nous.» Je ne le croyais pas, mais il avait bel et bien trouvé un autre Hibou moyen-duc. Deux en deux jours, moi qui n'avais vu cet oiseau qu'une seule fois auparavant! Voici donc celui de Gilles :
Il y avait un très bon passage de bruants au Cap cette
journée-là. En voici quelques-uns. D’abord, le Bruant à couronne blanche :
Un Bruant de Lincoln :
Un Bruant fauve :
Et un Bruant hudsonien qui essayait de se camoufler, mais
que j’ai réussi à prendre à travers les fleurs dont il se délectait :
Enfin, un oiseau qui me fait chaud au cœur à chaque fois que
je le vois : Viréo à tête bleue :
Un autre oiseau pas très commun dans nos parages a bien
voulu se poser tout près de moi afin que je vous le présente : Tohi à
flancs roux, un beau mâle :
Et que dire de ce Colibri circé très loin de sa patrie
natale. C’est un oiseau que j’ai vu en Arizona, mais qui s’est retrouvé par
inadvertance à St-Lambert. Nous savions qu’il était ici quand nous étions en France,
mais je n’aurais jamais cru pouvoir l’observer. C’est grâce à mes amis Lorraine
et Simon qui m’on amenée avec eux que j’ai pu le prendre en photo. Alors voici
le Colibri circé :
Comme il était loin, je vous présente ma meilleure photo
afin que vous puissiez bien apprécier ce petit oiseau. Elle a été prise à
Madera Canyon en Arizona en avril 2016 :
Déjà novembre. Un autre oiseau peu fréquent, mais qui se
voit assez régulièrement est le Héron garde-bœufs. Avec Lorraine, nous sommes
allées le voir à St-Ferdinand, près de Victoriaville :
Surprenant de voir le prochain oiseau sur de la neige… mais
en novembre, nous en avions ici à Lévis. C’est chez des gens super sympathiques
que ce petit oiseau rare est venu faire son tour pendant plusieurs semaines. J’ai
nommé le Troglodyte de Caroline :
Toujours en novembre, il se voit un Viréo aux yeux blancs au
jardin botanique de Montréal. Je n’ai pas cette espèce au Québec. Qu’à cela ne
tienne! J’appelle le copain Gilles et nous partons à sa rencontre. Gilles l’a
bien repéré et j’ai réussi à faire quelques photos acceptables. Le voici donc,
ce Viréo aux yeux blancs :
Et une Chouette rayée traînait également dans le coin… du
jardin botanique. Alors, je suis allée la voir pour pouvoir vous la présenter :
Ce qui m’a le plus surprise à cet endroit est de voir un
renard roux se promener à travers les gens sans en tenir compte. Voici une
photo sur laquelle on voit les jambes de plusieurs personnes et le renard qui
va son petit bonhomme de chemin. J’ai su par la suite que les chiens étaient
interdits dans l’enceinte du jardin, c’est une bonne raison pour que le renard
se promène sans se faire courir après…
Je vous en mets une autre question de vous le montrer de
très près. Il était superbe, une belle fourrure, donc en bonne santé :
Les oiseaux «d’hiver» arrivent aussi au mois de novembre. D’abord,
le Jaseur boréal avec sa belle livrée chaude :
Puis, les Alouettes hausse-col :
La gang de Plectrophanes des neiges est également arrivée. C’est
rare d’en voir qu’un seul, même si sur la prochaine photo, il est tout seul :
En décembre, j’ai été faire une virée avec Simon et Lorraine
dans la région de Montmagny et on a vu ce Plectrophane lapon :
Les Gros-bec errant se voient surtout en hiver. On en observe une bonne quantité cette année, ce qui n’est pas toujours le cas à chaque
hiver. D’abord la femelle du Gros-bec errant :
Puis le mâle :
Une virée dans Bellechasse avec Martine et Michel m’a fait découvrir
ce Bec-croisé bifascié. C’est le mâle que l’on voit sur la photo :
À l’Île-aux-Coudres avec Pierre, Christiane et Lorraine, on
a pu bien voir la différence entre un Garrot à œil d’or que voici :
Et le Garrot d’Islande; ce dernier a le dos plus foncé et un croissant à la joue :
Les oiseaux, c’est un peu comme nous. Ils peuvent porter le
même nom, sans pour autant se ressembler. Voici le portrait de deux Grand-duc d’Amérique
vus à deux endroits bien différents. Le premier, c’est Lorraine qui l’a repéré
sur l’autoroute 20 à la hauteur de St-Jean-Chrysostome. J’ai fait ni un ni
deux, j’ai viré de bord à la prochaine sortie et suis revenue sur mes pas afin de le
voir moi aussi. Elle est pas mal bonne Lorraine d’avoir repéré cet individu qui
dormait. Remarquez comme il est bien roux :
Et cet autre Grand-duc d’Amérique, plutôt grisâtre, se
reposait au domaine de Maizerets un beau dimanche matin :
Toujours au domaine de Maizerets, cette petite Sarcelle d’hiver
vient chercher sa pitance à travers les canards. Même si elle vraiment plus
petite, elle ne s’en laisse pas imposer par les autres gros canards autour :
Et que dire de cette Mésange à tête noire qui nous tient
compagnie tout l’hiver :
J’ai eu la chance de prendre en photo cette «mise à mort»
chez Lorraine et Simon. Cet Épervier de Cooper a attrapé un Pigeon biset. Et oh
surprise, avant que l’on reparte, l’épervier a été distrait et a laissé partir
sa proie. Je n'aurais jamais cru que le pigeon était encore vivant! Je l'ai bien vu s'envoler. L’histoire nous dit (Simon qui l’a vu) que l’épervier a retrouvé l’oiseau
blessé et l’a mangé dans la cour du voisin. Cœur sensible s’abstenir, Épervier
de Cooper et sa proie :
J’ai également une belle affection pour le Grand Pic. Voici
un mâle qu’on reconnaît par sa tête complètement rouge et sa «moustache« rouge
également :
Encore une fois, deux individus d’une même espèce qui ne se
ressemble pas. Le premier Harfang des neiges a été photographié à Québec à la
jonction de deux grandes autoroutes, comme quoi, ils se nourrissent où ils
peuvent :
Et le deuxième, beaucoup plus blanc, a été pris sur la route
du Président Kennedy. Il était juste au-dessus de nous sur un lampadaire. Même
si je me suis approchée, il n’a pas été dérangé, continuant de faire sa
toilette. Faut dire qu’entre la première et la dernière photo, il y a à peine
deux minutes.
Enfin, je vous laisse en vous souhaitant un beau Temps des
Fêtes et une année majestueuse à la hauteur de cet oiseau justement majestueux
qu’est le Pygargue à tête blanche :
Je vous reviens avec le Top XX de l’année. XX, car je ne
sais pas encore à combien je serai capable de m’arrêter. Le choix sera très
difficile. La quantité d’oiseaux que j’ai vus cette année monte à 714! Vous
comprendrez que j’ai eu plusieurs coups de cœur et aussi de belles
photos... Quel beau casse-tête pour la fin de l’année!
À bientôt.