mardi 5 janvier 2016

De belles observations

Depuis le début de l'année, je me suis promenée à la recherche de Plectrophanes des neiges, du Harfang des neiges et quelques autres espèces. J'ai eu de la chance dans mes recherches.

D'abord, les Plectrophanes des neiges étaient rassemblés sur le Chemin Aubin. Ils étaient un peu loin dans le champ, mais je vous les montre en vol
Plectrophane des neiges

Ils sont beaux quand ils volent en groupe. Le contraste du noir et du blanc nous les fait paraître encore plus spectaculaires, surtout quand ils sont en grand groupe.

Puis, sur le même chemin, une bonne quantité de Bruant hudsonnien se tiennent à des mangeoires. Je les ai bien examinés, car avec eux peuvent se trouver des raretés. 
Bruant hudsonnien













Ils sont jolis avec leur calotte rousse et leur bec deux couleurs. En voici un aux aguets.
Bruant hudsonnien














Lors de ma promenade, dimanche le 3 janvier, c'était jour de neige. J'ai vu un petit canard plongeur dans la marina de St-Romuald. Oh que je me suis dit, voilà qui ressemble beaucoup à un Harle couronné femelle. J'ai pris des photos, mais vous constaterez que le temps neigeux n'est pas très propice à la photographie.
Harle couronné femelle












Ce n'est pas une observation fréquente en hiver. J'ai eu de la chance de le voir.

Le lendemain, le 4, je suis sortie avec Renée, une copine qui fait aussi de l'ornithologie. Au programme : promenade dans les rangs à la recherche d'oiseaux. Le premier qu'on rencontre est un bel Harfang des neiges que j'avais vu la veille. Il est loin, alors pour les photos, ce n'est pas fameux. Deux corbeaux viennent le harceler ce qui le fait changer de place. J'ai donc pu le prendre en vol. Voici une photo pas très bonne, mais on voit le voit bien dans toute sa blancheur presque immaculée. 
Harfang des neiges















Par la suite, on s'est rendues à St-Henri dans un endroit où il y avait des centaines d'oiseaux. L'endroit est génial pour l'observation tout proche des oiseaux, au chaud à l'intérieur de l'auto; par contre la senteur n'est pas au rendez-vous. Pour la ferme voisine, ils viennent y chercher du fumier ou quelque chose du genre, alors on repassera pour la bonne odeur. Voici les vedettes de l'endroit :
Plectrophane des neiges














Alouette hausse-col












Elles sont très jolies ces Alouettes avec leur contraste de jaune et de noir. Parfois, on voit leurs cornes, mais pas celle-ci. Avant, elles s'appelaient Alouettes cornues. 

Et puis, oh surprise, je vois un oiseau différent. Oh oh que je dis à Renée, je crois bien que c'est un Plectrophane lapon. À tout moment, les oiseaux s'envolent, alors je perds le Plectrophane de vue, mais il revient. Ainsi plusieurs fois, jusqu'à ce que je réussisse à le photographier pour être bien certaine qu'on l'identifie bien.

Plectrophane lapon















Une des caractéristiques de l'Avicourse est le partage de l'information. J'appelle donc Gérard Cyr pour lui dire que je vois le Plectrophane lapon et lui me dit qu'il est au domaine Maizerets à regarder un Grand-duc d'Amérique. Je regarde Renée et lui dis : «Un Grand-duc d'Amérique, ça te tenterait?» Et comment, qu'elle me répond, je n'en ai jamais vu. On part donc pour se rendre au bateau. Sur le traversier, on voit un Goéland bourgmestre et un Goéland marin. Le bourgmestre est presque blanc comparativement aux autres goélands qui sont plutôt gris ou noir, comme le Goéland marin.

Goéland bourgmestre et Goéland marin












Arrivées à Maizerets, on se dirige vers l'Arboretum, là où Gérard me disait observer l'oiseau. Tout de suite en arrivant, un monsieur vient nous montrer où il se trouve. Quelle belle observation! C'est une prime-coche pour Renée. On l'avait entendu, à Pintendre au printemps, mais jamais vu. Alors, le voici dans toute sa splendeur.

Grand-duc d'Amérique












 
Après s'être rassasiée de ce strigidé, on poursuit notre visite du domaine et on voit la petite Sarcelle d'hiver.
Sarcelle d'hiver











Elle non plus n'est pas commune à cette période de l'année. On peut voir du vert dans son aile. Avant, elle s'appelait Sarcelle à ailes vertes. Encore une fois, on aurait pu lui laisser son nom, il est représentatif de sa morphologie.

Comme on était du côté de Québec, je demande à Renée si elle a le goût d'aller voir le Troglodyte de Caroline qui se tient à Sillery (mon lieu de résidence quand j'étais jeune). Comment qu'elle me dit, je n'en ai jamais vu. Alors, on part et Pierre Normand (qui était du voyage à Cuba) nous rejoint sur le Chemin du Foulon. Comme j'y suis allée juste avant Noël, je sais où aller pour le voir. On attend environ 15 minutes, et le voilà qu'on l'entend et il se pointe près de nous.  

Troglodyte de Caroline












Lui non plus n'est pas commun, même en été. Il nous fait le plaisir de chanter. Puis, il va au suif, et je peux le prendre d'encore plus près.
Troglodyte de Caroline










Cette photo a été sur la page des oiseaux rares du Regroupement Québec-Oiseaux pour partager mon observation.

Voici une autre photo que je trouve un peu spéciale. La façon dont il est placé et la prise de vue fait en sorte qu'il a l'air triste.
Troglodyte de Caroline














Qu'en pensez-vous?

Voilà pour aujourd'hui. À bientôt.

1 commentaire:

  1. Oui, je commence à saisir le principe grâce aux explications de ton dernier message. Ton troglodyte a l'air confortablement installé sur sa branche...

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