Je vais vous présenter les observations que j’ai faites en trois temps. D’abord de janvier à avril, de mai à août et de septembre à aujourd’hui (novembre).
Le premier oiseau a été vu le 1er janvier 2020. J’ai débuté l’année très en beauté avec ce Grand-duc d’Amérique :



Et par la même occasion, il y avait un beau Bruant à face noire. Lui aussi était loin de sa patrie, mais il a fait le bonheur de plusieurs ornithologues dont moi et ma sœur Suzane :

Je ne peux
passer le début d’année sans vous présenter un Harfang des neiges qui se fait
dorer au soleil :

Un autre oiseau qui a passé une partie de l’hiver avec nous, le Quiscale rouilleux. Il se tenait dans un ruisseau d’eau vive au Marais Provancher. Il porte sa tenue hivernale :
Et le voici en tenue nuptiale, toujours un Quiscale rouilleux. Quelle différence entre ses deux plumages :
Un autre bel oiseau qui a passé l’hiver parmi nous, celui-là au Récréo-Parc à Ste-Catherine près de Châteauguay, est une Sarcelle d’hiver. Malgré le nom qu’elle porte, cette sarcelle migre comme les autres canards :



Une autre sortie vers Victoriaville cette fois, nous a amenés Claude, Renée et moi à la rencontre du plus petit hibou du Québec, soit le Petit-duc maculé. Le voyez-vous? Il est d’un mimétisme incroyable. La plupart du temps, ce sont les autres oiseaux qui le craignent qui nous indiquent sa présence :

Les deux prochaines photos vont vous montrer des chouettes. La Petite Nyctale
est un peu plus petite qu’un Étourneau sansonnet. C’est la plus petite chouette
que nous avons au Québec :
Et la
Nyctale de Tengmalm a la grosseur d’un Merle d’Amérique. Comme vous le voyez,
elles savent très bien se camoufler, de là la difficulté d’avoir une bonne
photo :
Quelques
individus de cette espèce restent ici l’hiver, mais ils sont plutôt discrets.
C’est un Roitelet à couronne dorée dont on voit bien sa couronne dorée et le rouge
intégrée au jaune nous dit que c’est un mâle :
Le printemps
est arrivé, et avec lui les canards qui attendent que les lacs plus au nord
dégèlent. Un mâle de Canard souchet s’est laissé prendre en photo sans trop de
difficulté. Remarquez la grosseur et la forme de son bec :
Qui dit
migration des passereaux, dit aussi migration des rapaces qui les suivent pour
se nourrir. Ici, c’est un mâle du Busard des marais qui est passé juste à côté
de moi quand j’étais dans l’auto :
Cette
Crécerelle d’Amérique a été photographiée près de chez moi, au Parc de la
Martinière, elle faisait le guet sur son heure de dîner en quête de
nourriture :
Un couple de
Fuligules à collier sur les étangs d’épuration à Lévis m’ont permis de les
prendre en vol ensemble :
Et ce Petit
Fuligule était au même endroit :
Toujours aux
étangs d’épuration, ce couple de Petit Garrot était plus farouche et se
déplaçait rapidement. Qu’à cela ne tienne, je les ai pris en vol :
Les Juncos
ardoisés sont revenus passer quelques jours à quelques semaines au printemps
dans leur beau plumage. Nous les reverrons à l’automne après la nidification :
Pour faire
la transition entre l’hiver et le l’été, voici deux mammifères que j’ai eu le
plaisir de rencontrer. Le printemps achève, mais ce lièvre a déjà sa livrée
estivale. Il se croyait camoufler, mais ce n’était pas le cas :
J’ai eu
l’immense honneur de recevoir un Polatouche (communément appelé écureuil
volant) chez moi à mes mangeoires. Il est passé deux fois. Ce n’est pas un
animal très farouche. J’ai pu ouvrir la lumière et la porte pour pouvoir mieux
le prendre en photo. Je vous présente donc ce que je crois être le Grand
Polatouche :
On poursuit avec les oiseaux d’été. On n’est pas tout à fait en été, au mois de mai, mais la migration bat son plein.
Le premier
oiseau de cette série est un Bihoreau gris. Je suis particulièrement contente
de cette photo, car on voit sa petite «couette» qui dépasse en arrière :
Dans la même
famille des Ardéidés, on retrouve le Butor d’Amérique. Celui-ci est passé tout près
de moi au Marais Provancher :
Et cette
Gélinotte huppée, pas du tout farouche, se promenait tout autour de nous à
chercher sa nourriture. C’est la raison pour laquelle je vous présente un gros
plan de sa jolie tête. Je suis au Marais Provancher pour cette belle
observation :
Toujours au
Marais Provancher, faut dire que c’est un endroit riche en observations au
printemps, un Oriole de Baltimore mâle a pris la pose pour que je puisse vous
le présenter :
Une belle
rareté a été trouvée pas très loin de chez moi en mai, un Cygne
tuberculé :
Les deux
prochains oiseaux sont communs, mais dans leur livrée nuptiale, ils sont très
distinctifs, surtout le mâle. Voici donc la femelle et le mâle du Chardonneret
jaune :
Et celui-ci
est aussi discret qu’il est petit. Il se confond avec les arbres sur lesquels
il cherche sa nourriture. J’ai nommé le Grimpereau brun :
J’ai eu la
chance de pouvoir me promener cet été avec mon chalet
ambulant en étant entièrement autonome. J’en ai donc profité pour faire mon
pèlerinage annuel à Rimouski avec quelques semaines de retard. Les oiseaux que
j’apprécie beaucoup voir là-bas sont les Bernaches cravant dont voici deux
exemplaires :
Au retour de
Rimouski, un arrêt chez la copine Anne m’a permis de prendre en photo la gorge
rubis de ce Colibri à gorge rubis :
Le prochain oiseau est un de ceux que je trouve les plus difficiles à photographier, car il est toujours
toujours en mouvement et souvent haut dans le ciel. Il ne se pose que le soir lorsqu'il entre dans son dortoir. Ce matin-là, j’ai eu la
chance qu’il passe près de moi. J’ai réussi ma meilleure photo à vie du
Martinet ramoneur que voici :
Au
printemps, les oiseaux sont en mode séduction pour la future reproduction. Nous
avons ici un Roitelet à couronne rubis qui veut certainement séduire. Il se
penche pour bien nous montrer sa couronne rubis :
À chaque
année, je fais une virée à Baie-du-Febvre pour voir ce canard plongeur
qui a une bonne cote à mes yeux. C’est un Fuligule à tête rouge :
Et c’est
aussi à cet endroit que j'observe les Guifettes noires; elles sont tellement
élégantes. Celle-ci a une partie de son repas dans le bec :
L’été, j’essaie de trouver des jeunes fraîchement sortis du nid. Voici un Cardinal à poitrine rose qui n’est pas très vieux :


Un des bons
endroits pour voir du Courlis corlieu est la Grève Leclerc à Trois-Pistoles.
Quand j’y suis allée le 23 juillet, ils étaient 44 à se promener pas trop loin. Je vous en montre quelques
individus :
Depuis
quelques années chaque fois que je vais à ce lac, j’y rencontre le Plongeon
huard qui y niche. Voici le portrait de l’individu qui était sur le nid à ce
moment-là. Je ne peux dire si c’est le mâle ou la femelle, car les deux
alternent sur le nid :


Les trois prochains oiseaux ont été photographiés dans le même périmètre. J’ai passé au moins une heure et demie dans ce petit coin du parc de la Martinière. J’y ai recensé 20 espèces. Le premier de la série est un Moqueur chat juvénile :

Le deuxième est moins commun, c’est un jeune Moqueur polyglotte :

Et rien de moins qu’un troisième moqueur, soit le Moqueur roux, juvénile lui aussi :

Encore cette année, j’ai fait mon pèlerinage aux baleines à Grandes-Bergeronnes. Il va de soi d’aller aux Escoumins pour observer les mouettes ou autres raretés qui s’y trouvent. Cette année, c’est la Mouette rieuse qui a fait notre bonheur à Lucie et moi. Voici donc le portrait de cette belle mouette au bec et pattes rouges :

La prochaine série en est une de parulines. Je vous en montre que quelques-unes, car j’essaie de varier le menu à chaque année. La première porte très bien son nom : Paruline à couronne rousse :

La deuxième n’est que de passage, car elle niche plus au nord dans des forêts de conifères. J’ai nommé la Paruline à poitrine baie :

Une autre
paruline, celle-ci assez commune, mais qui est très photogénique. Voici la
Paruline masquée mâle :
Un super
gros oiseau qui vient régulièrement au Québec, mais pour lequel je n’avais pas
de bonnes photos. Alors que j’étais à Trois-Rivières, Daniel, un grand
ornithologue, mentionne l’oiseau pas très loin d’où j’étais. Je ne fais ni un,
ni deux et pars à sa rencontre. J’ai réussi à prendre plusieurs photos dont en
voici une où on voit plusieurs caractéristiques du Pélican d’Amérique :La photo du
prochain oiseau a été prise à partir de mon auto. J’étais bien assise et cette
Petite Buse était sur le fil électrique devant moi :
Une belle
photo du Viréo de Philadelphie :
À
Baie-du-Febvre, au moment où je quitte, un gentil monsieur me fait signe. Je
descends de l’auto et il me dit qu’il vient d’arriver un Phalarope à bec
étroit. WoW, je suis restée plusieurs minutes avant de repartir. Ici, il se
fait pourchasser par une Hirondelle bicolore :Et cet autre
phalarope a été vu à Montmagny un peu plus tard dans la saison, Phalarope de
Wilson :
J’ai eu la
chance que Simon et Lorraine m’indiquent où on pouvait voir un Engoulevent d’Amérique
qui dormait sur une rampe de balcon. Ici, on le voit, réveillé, regarder une
dame qui rentre chez elle :
La prochaine
photo n’a été ni recadrée ni modifiée. Je vous la montre pour que vous puissiez juger à quelle distance ce Pygargue à tête blanche immature est passé :
Une
petite virée à Sherbrooke m’a fait découvrir un endroit où il est possible d'observer du Troglodyte des marais à une distance plus que raisonnable… ils sont
tout à côté du sentier de bois. C’est rare qu’on peut voir ces oiseaux d’aussi
proche :
Un des astres les plus faciles à photographier, vous l’aurez deviné, est la Lune. Je vous présente deux photos : la première est l’astre lui-même et la deuxième, je me suis amusée à mettre des noms sur les mers qu’on y voit :