jeudi 17 octobre 2019

L’été et l’automne 2019


La première photo est ma meilleure à vie du Faucon pèlerin. Il était tout juste à côté de nous pour revenir chercher son lunch (un pigeon). En plus, on ne le dérangeait pas car on était dans l’auto, et moi, du bon côté en plus!
La suivante a été prise au Marais Provencher lors de ma sortie annuelle avec Diane. Ce mâle de Gélinotte huppée nous a donné un super spectacle de tambourinage qu’il fait en parage nuptiale. C’est pourquoi il est aussi gonflé :
En mai, je suis allée à Rimouski et j’ai pu observer des Bécasseaux violets de très près. En voici un dont je suis assez contente de la photo :
Toujours à Rimouski, j’ai eu la chance de « relâcher » un Épervier brun qui venait d'être bagué. Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, me voilà juste avant l’envol de l’oiseau.
Voici la première photo prise avec ce super objectif qui m’avait été prêté à ce moment. C’est un Bruant des plaines qui a eu l’honneur d’être mon premier sujet.
Le prochain oiseau, je ne l’ai pas vu très souvent, c’est un Moucherolle à ventre jaune :
J’ai inclus la prochaine photo juste pour vous montrer ce que je peux capter parfois en prenant beaucoup de photos. Une Hirondelle de rivage sur le point d’attraper un insecte :
Au début juin, je suis allée aux Escoumins. J’ai pu y observer plusieurs oiseaux dont cette rareté : Mouette de Franklin :
Ce Pipit d’Amérique a eu la gentillesse de se laisser photographier pour que je vous le présente :
Durant une excursion sur le fleuve, j’ai pu faire de superbes photos du Guillemot marmette. En voici deux avec chacun un « sourcil » différent, un blanc et un noir. Il ne semble pas y avoir de raison particulière pour laquelle le « sourcil » n’est pas de la même couleur.
Et voici en plumage nuptial un Phalarope à bec étroit :
On voit le prochain oiseau en très grand nombre aux Escoumins, j’ai nommé, la Mouette de Bonaparte :
Pour me faire plaisir avec cet objectif si performant, je suis allée faire une séance de photos de l’Érismature rousse. Voici un beau mâle en plumage nuptial :
Sur le même site, soit à Baie-du-Febvre, on y voit des Guifettes noires :
Le prochain oiseau a été surpris sur son nid, c’est un Tyran tritri en train de couver :
J’ai eu la chance d’observer cette rareté au Marais des Graves du Cap Tourmente, c’est une Aigrette tricolore :
Près de St-Ignace de Loyola, se tenaient plusieurs oiseaux rares et là aussi j’ai réussi à faire des photos. Ce Dendrocygne à ventre noir était bien caché dans les herbes :
Voici une série de parulines vues tout au long de l’été. D’abord, cette Paruline à couronne rousse dont c’est ma meilleure photo au Québec :
Une prime-coche cette année : Paruline à gorge grise. J’ai dû monter au Lac-St-Jean pour pouvoir l’observer. J’ai réussi à lui tirer le portrait pour vous la montrer :
J'ai eu une très bonne année pour l’observation de la Paruline du Canada. Voici un beau mâle qui s’est laissé photographier tout près de chez moi à l’Anse Gilmour :
Et que dire de cette photo de Paruline flamboyante? Elle m’impressionne à chaque fois que je la regarde à cause du détail qu’on y voit, notamment les plumes près du bec.
Et celle-ci est une Paruline obscure avec sa livrée automnale :
Une belle Paruline rayée mâle :
Et une Paruline tigrée mâle également :
L’été est la saison des jeunes sortis des nids. Voici quelques espèces que j’ai réussi à prendre en flagrant délit de nourrissage. Le premier est un Grèbe à bec bigarré, le parent donne le poisson à son rejeton :
La prochaine photo a été prise dans ma cour : Pic mineur mâle nourrissant son jeune :
C’est la première fois que je voyais cette espèce venir au suif. Pic flamboyant dont voici un jeune mâle qui se faisait nourrir par son papa. Remarquez le rouge sur le dessus de la tête, caractéristique d'un juvénile :
Et ce Moqueur chat qui transporte de la nourriture pour ses petits encore au nid :
On a dû arrêter la voiture quand cet animal s'est pointé devant nous : un original est sorti du fossé sans crier gare. La photo a été prise à travers le pare-brise d'où sa piètre qualité :
Pour rester hors oiseaux, voici une bibite que je n’avais observée avant. Elle a un nom à coucher dehors : Aphanistes rheumapterae, du moins c’est ce que j’en ai compris. Remarquez ses longues pattes qui traînent derrière et son long corps quasi à l’horizontal. Vraiment particulier et en plus, elle restait presque tout le temps sous couvert, donc très difficile de la prendre en photo.
Et celle-ci se nomme Enicospillus je ne sais trop quoi… et elle aussi a un très long corps :
Une petite virée sur la Côte-Nord avec le copain Pierre m’a fait observer des rorquals à bosse dont j’ai réussi de superbes photos. En voici quelques-unes; la première n’a pas encore été identifiée, mais elle se présente bien :
Celle-ci se nomme Lazy Su. Elle plonge :
Et voici pourquoi on sait qu’elle se nomme Lazy Su : à cause de son patron de queue. C’est ainsi qu’ils identifient les baleines à bosse, chacune a un patron différent, comme nos empreintes digitales :
On revient aux oiseaux. Un beau Harelde kakawi, malheureusement blessé, s’est laissé photographier de tout près :
Toujours sur la Côte-Nord, nous avons pu observer et bien faire la différence entre un Goéland marin (le plus gros) et un Goéland brun adulte. J'ai mis le nom de chacun sur la photo pour en faciliter l'identification :
Qui dit Côte-Nord, dit Macareux moine. Je suis donc retournée à l’Île aux perroquets. Voici en gros plan ce petit Alcidé.
Et toujours le Macareux moine qui transporte de la nourriture pour sa progéniture :
J’étais surprise de voir la couleur de l’intérieur du bec de ce Petit Pingouin :
Ce Balbuzard pêcheur est passé assez près de moi pour que je puisse vous le présenter :
Voici, en gros plan, un Eider à duvet femelle :
Et un Cormoran à aigrettes. C’est la première fois que je réussis à prendre aussi bien la couleur de son œil en photo.
Je vous mets cinq photos (en séquence) d’un Fou de Bassan se nourrissant. C’est qu’il descend pas mal vite celui-là. Il faut donc peser sur le piton et le laisser dessus afin de prendre des photos en rafale. Et encore, faut-il que le focus se fasse!!! Voici donc la première photo de la séquence, le Fou de Bassan à la recherche de sa nourriture :
Et là, il plonge à toute vitesse :
Remarquer quand il entre dans l’eau comme ses ailes sont complètement fermées et collées sur son corps :
Et plouf!
Le revoilà sorti dans une gerbe d’eau. Toutes les photos ont été prises à Havre-Saint-Pierre.
Les couleurs sur les oiseaux sont parfois impressionnantes. Remarquez l’intérieur du bec qui est de la même couleur que les pattes de ce Guillemot à miroir :
Traversée Les Escoumins / Trois-Pistoles à 4h30 du matin : on a droit à un lever de soleil que je vous partage même si la photo n’est pas des meilleures :
Sur la Rive-Sud, Pierre tenait à aller au quai de Ste-Flavie, grand bien nous en prit de l’écouter, car on y a vu des Courlis corlieu de très près. En voici deux sur la vingtaine qui étaient présents à ce moment-là :
Toujours au retour de cette escapade Côte-Nord / Rive-Sud, nous avons pu observer ces Pluviers argentés :
Cette rareté est un pur hasard. J’ai photographié cet oiseau et n’ai pu l’identifier que quelques jours plus tard. À ce moment-là, j’ai réalisé que c’était un oiseau pas mal rare et surtout que je n’avais vu cette espèce qu’une seule fois, sans pouvoir prendre de photo, au Sénégal!!! Voici donc ma vedette de l’été : Goéland cendré :
Toujours avec mon super objectif, voici une photo de Bécassin roux :
Et que dire de ce Busard des marais immature qui est venu à quelques mètres de nous à la recherche de son repas d’après-midi :
Et au temps des limicoles, j’ai pris ce Pluvier semipalmé immature :
Une autre rareté au Québec, Sterne hansel que j'ai pu prendre de très près :
Une séance photos m’a conduite à la Base de plein air de Ste-Foy afin de capturer en images ce Héron vert :
Un Bruant de Lincoln s’est laissé prendre en photo pour que je vous le présente :
Le Roitelet à couronne rubis est de passage encore cet automne. Je lui ai tiré le portrait pour vous le montrer de plus près, car c’est un oiseau difficile à observer tellement il n’arrête pas de « grouiller » :
Voici encore quelques photos autres que celles d’oiseaux. Ce papillon queue-courte était bien placé pour nous montrer toutes ses caractéristiques :
Qu’est-ce qui est plus difficile à prendre en photo qu’un oiseau en vol? Un papillon!!! Voici un Monarque pris au Lac Champlain en plein vol. Il y avait là-bas une vraie migration de cette espèce, j’en ai vu beaucoup :
Ce beau bateau est passé en face de nous aux Grandes Bergeronnes en septembre. Il se nomme Picton Castle :
Mon pèlerinage au Paradis marin en septembre m’a fait voir ce couple mère et baleineau rorquals à bosse, c’est Gaspar et son « petit ».
Et l’autre observation dont je vous mets deux photos, car c’est assez impressionnant. Un rorqual bleu (le mammifère le plus gros au monde) en plongée avec des kayakistes pas très loin :
Et la queue bien relevée qui nous montre la différence de la queue du rorqual bleu avec celle des rorquals à bosse :
Lors d’une deuxième sortie en mer cet automne, on a pu observer ce que je n’avais jamais vu d’aussi près : entre six et dix rorquals à bosse en même temps. Une fois, j’ai compté six queues sorties en même temps! Voici trois rorquals à bosse en différentes positions : en préparation de plongée, la queue relevée et enfin la tête sortie :
Et la dernière de la série « baleines » est cette belle queue à la verticale. Malheureusement, elle est du mauvais côté pour pouvoir l’identifier :
Je termine avec mes meilleures photos de mouettes. D’abord la Mouette pygmée, dont ont voit le noir sous l’aile qui est une de ses caractéristiques :
Et la Mouette rieuse qui nous montre son bec et ses pattes rouges :
Voilà c’est tout pour le moment. Je vous reviendrai plus tard cet automne avec des photos d’oiseaux d'un autre hémisphère.
Au plaisir.